Nom : De Jilard
Prénom : Maximilien
Surnom : Max, Maxou, Maxie.
Age : réel : 92 ans ; en apparence : 25 ans
Poste : professeur pour la Night Class – matière enseignée : maîtrise des pouvoirs.
Level : B – aristocratie vampirique.
Pouvoir : Régénération, ainsi que le soin par la salive – qu'il doit faire entrer en contact avec les plaies.
Aimez vous les blood tablet ? Fade, par rapport au vrai sang, mais on s'en contente.
Description physique :
Maximilien est quelqu'un de plutôt grand, près d'un mètre quatre-vingts dix, et musclé par un entraînement régulier et intensif. Il n'est cependant pas un colosse, il est même plutôt mince. Ses doigts sont longs et fins, ceux d'un pianiste.
Il porte des cheveux bruns plutôt longs et a en permanence l'air d'avoir besoin d'une bonne coupe, même lorsqu'il sort de chez le coiffeur. Son visage est mince et plus bronzé que celui de la plupart des vampires. Un nez très aristocratique et des lèvres minces et sensuelles qui déchaînent l'enthousiasme des ses élèves féminines pour son cours. Ses yeux en amandes son d'un vert émeuraude profond, pailleté d'or. De longs cils les ombragent, presque ceux d'une femme. Il porte en général des vêtements sobres et de bonne coupe, mais toujours dans des tons de gris. Un monocle couvre en permanence son oeil droit, non pas à cause d'un défaut de vision mais pour cacher la pupille décolorée, trace d'un ancien crime. ( Bwahaha !)
Description psychologique :
Maximilien est quelqu'un de particulièrement sociable, quoiqu'avec une tendance à se méfier des autres vampires, spécialement les D, qui tentent régulièrement de l'attaquer pour son sang presque pur. Il est également l'un des précurseurs du mouvement visant à faire cohabiter les vampires avec les humains et se montre donc impitoyable envers ceux qui ne respectent pas les règles établies à la Convention de Limoges. De par son rang et sa date de naissance, il est extrèmement poli, galant et le toutim. Néanmoins, il se montre particulièrement franc et se refuse à toute forme d'hypocrisie. Il sait par contre très bien mentir quand il y est obligé. Il est quelqu'un de calme, maître de lui, mais capable d'exprimer des sentiments. Sa longue vie et son éducation lui ont fait acquérir une grande sensibilité artistique.
Signe distinctif, autres : Un monocle encadre son oeil droit, pour détourner l'attention de sa pupille décolorée. Ses mains sont également lardées de trois cicatrices parallèles, apparemment causées par des griffes ou des ongles manucurés.
Histoire :
1916. La guerre fait rage. Tous les hommes valides sont envoyés au front. François de Jilard, un noble qui ne s'est pas trop mal sorti de la Révolution y est envoyé lui aussi. Même s'il est un vampire, il se bat pour sa patrie avec un dévouement et un courage surprenant. Son pouvoir de guérison, commun à sa famille sous différentes formes, lui permet de sauver plusieurs fois des camarades que l'on jugerait condamnés. Chacun des hommes de sa tranchées lui doit la vie au moins une ou deux fois. Mais personne ne réussira à le sauver de l'obus allemand. On le décorera de la Légion d'Honneur, à titre posthume.
Coïncidence malheureuse, à l'instant où François de Jilard mourrait, sa femme mettait au monde son fils, Maximilien. Sans nouvelles du front, elle attendra impatiemment la fin de la guerre, persuadée du retour de son mari.
Fin 1919. Le 11 novembre 1918, l'armistice a été signée à Rethondes. Nora a attendu le retour de son mari. Attendu encore. Aujourd'hui, elle doit se rendre à l'évidence. Il ne reviendra plus, son cadavre pourrit dans la fosse commune, faut d'avoir été identifié. Sa pension de veuve lui permet de vivre confortablement, et la Légion d'Honneur assure à son enfant les meilleures écoles. Néanmoins, elle doit renoncer à une bonne part de son luxe. Le manoir Jilard sera transformé en hôtel fastueux par l'Etat. La veuve Jilard, comme il faut désormais l'appeler, monte sur Paris avec son enfant de trois ans. Elle ne se remariera jamais, mais elle éduquera Maximilien comme le digne fils de son père.
Inscrit au Conservatoire National de Musique, il montrera très tôt d'étonnantes aptitudes pour le piano. Sa mère espérait bien que 14-18 soit la "Der des Ders", mais l'histoire en décidera autrement. Elle et son fils seront déportés, à Auschwitz. Ils seront gazés. Le fils survivra, grâce à ses capacités de régénération. Pas la mère.
Les Alliés arriveront, libérant les déportés euphoriques. Seul un jeune homme se tiendra à l'écart, refusant de participer à la liesse générale. Il a perdu ce qui comptait le plus pour lui.
Des années, il errera dans le Paris nocturne, survivant de sang de chats errants. Le temps a passé, il ne sera plus jamais le noble fringuant qu'il a été avant les nazis. Les dates lui importent peu. Un soir, pourtant, dans Belleville, il croisera une jeune femme, si belle dans sa robe noire, si appétissante avec sa peau mate. Elle avait vingts ans, l'avenir devant elle. Il la coinça dans une ruelle, s'approcha d'elle. De la jugulaire battante. Le sang fut un régal. Lorsque la jeune femme se réveilla de son sommeil comateux, il comprit la nature de son crime. Elle était une D. Elle ne le savait pas.
Pour la première fois lucide depuis des annés, il la suivit jusqu'à chez elle. Elle ne savait pas ce qu'il lui arrivait. Les mois passèrent, il la filait discrètement. Et ce qui devait arriver arriva. Elle devint une E, tenta de tuer sa soeur, une adolescente, à peine. Il dut l'assassiner sous les yeux de l'enfant, encore à moitié endormie. Il s'enfuit comme un voleur, poursuivi par ce regard noir qui le poursuivait même lorsqu'il fermait les yeux. Il avait mordu, il avait tué. Il devait se cacher, ou les autres vampires le puniraient. Il ne laissa pas les écorchures de ses mains se régénérer, il devait toujours se souvenir.
Il avait retrouvé la raison. Il redevint une personne civilisée, gagnant petit à petit de l'influence chez les nobles. Jusqu'à la Convention de Limoges, que chaque vampire se devait de respecter. Le seul à ne pas signer fut l'illustre représentant de la famille des Van Dingelchen, déclarant la liberté des siens à faire ce qu'il voulait. L'aïeul mourrut quelques mois plus tard, d'un poison fulgurant dont la recette était connue des seuls de Jilard.
Maximilien reprit sa vie. Il devint professeur de musique. Il avait l'habitude de retrouver les vampires de Paris dans un café. Il se chargeait de la surveillance d'un D. Lucien, le vampire en question, ramena un soir une proie, une jeune femme. Il le tança vertement et raccompagna la jeune femme après lui avoir tout expliqué. Il appréçiait énormément Noah et lui sculpta une canne pour repousser les vampires au besoin. Il lui trouva également un poste de Dirctrice à la Cross Academy, où il était lui-même professeur de maîtrise des pouvoirs pour les vampires. Il avait tu à tout le monde les étranges accidents qui lui arrivaient régulièrement, chaque fois qu'une certaine jeune femme aux yeux noirs était dans les parages.
Ce que vous pensez des élèves de la Day Class : Pas grand chose. Ceux de la Night Class non plus d'ailleurs.
Liste de choses que vous aimez : La nuit, les souvenirs, les bibliothèques et transmettre son savoir.
Liste de chose que vous n'aimez pas : Les contrevenants à la Convention, les Van Dingelchen, tuer des E.
Citations que vous appréciez :
« La parole est d'argent mais le silence est d'or. »
« La haine, c'est la colère des faibles. »
« Ira furor brevis est. » (La colère est une courte folie)
Lien avec d'autre personnages :
Protecteur inavoué et ami de Noah. Il est celui qui lui a fait graver sa canne de manière à ce qu'elle puisse repousser les vampires au besoin.
Haï et cible prioritaire de Sylvia, une hunter qui compte tuer tout le monde.
Sujet: Maximilien de Jilard 
Sam 6 Déc - 17:23
