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 Un vampire, ex petit ami d'une chasseuse.

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MessageSujet: Un vampire, ex petit ami d'une chasseuse.   Un vampire, ex petit ami d'une chasseuse. Icon_minitimeLun 16 Fév - 18:52

Voilà, April est une gardienne qui a eu une relation amoureuse avec un vampire. Ceux-ci se sont finalement quittés mais ils pourraient se retrouver ^^

Le perso reste plus ou moins libre, tant qu'il correspond aux pensées d'April.

Voici le bout d'histoire où il intervient avec elle. (bonne et longue lecture !)
Si vous êtes intéressez, on réglera les détails (trop la flem de mettre les autres choses que je dois indiquer) par mp.

L'histoire :

Amour incontrollable.

Je ne sais pas pourquoi mais dès que je l'ai vu j'ai ressentit une attirance irrésistible. Je savais pourtant que sa beauté n'était pas réelle. Je savais qui il était et le danger qu'il était surtout. Je savais toutes ses choses mais malgré cela mes pas m'ont entraîné vers lui. Peut être était-ce le goût du risque ? J'aimais faire des folies, chose aussi dangereuse qu'utile vu mon "métier". En tout cas, dès que je l'ai vu dans cette rue sombre je me suis avancée vers lui. En un coup d'œil j'avais deviner ses origines, sans doute un vampire level C. Il ne me fallut pas beaucoup plus de temps pour deviner ses intentions. Son terrible dessein ne m'effraya pas et j'avançai vers lui. Plus je m'approchait plus je sentais une chaleur recouvrir mon cœur, ce qui, en soit était un paradoxe quand on sait qu'il était un vampire et donc glacial. Je suis arrivée à quelques pas, innocente et pourtant subjuguée par ses yeux rouges. Il me regarda, sans doute qu'il me considérait comme une proie plus que potentiel vu mon attirance irrationnelle et totalement stupide. Il ne me fallut que quelques pas félins pour le rejoindre. J'ai su, à la vue de ses yeux sanglants, qu'il m'avait choisie comme victime. Flattée de ce sombre honneur, je souris. Il ne se doutait pas du danger que je représentais pour lui comme moi j'occultais le danger qu'il représentait pour moi. Le jeu de la drague allait commencer. Il tenterait sûrement de me charmer pour m'entraîner dans un recoin sombre de la ruelle pour accomplir son sombre dessein. Moi j'allais subir son envoûtement sans broncher. Je voulais qu'il me drague, longtemps si possible, non pas que je voulais une vie plus longue, mais je voulais connaître la douceur, je voulais boire ses paroles comme il boirait mon sang plus tard.
- Jeune demoiselle, il n'est pas bon de traîner ici. Que faites vous dans ces bas quartiers ? demanda t il d'une voix qui faillit me faire évanouir, à ses yeux je remarquai la réjouissance d'avoir une proie si facile.
J'aurais voulu répondre, je chasse, comme toi, enfin plutôt toi. Mais cela aurait finit ce jeu qui venait à peine de débuter. Enfin "jeu" n'était pas le mot exact, cela aurait simplement terminé les déclarations romantiques. Je ne suis pas de ce style là, d'habitude, mais les vampires nous font perdre la tête, non ?
- On ne pose pas ce genre de question à une inconnue… répondis-je le sourire aux lèvres.
- Ne restons pas inconnu alors, dit il d'une voix qui, à nouveau, me fit fondre.
Je ris. Il constata que je n'étais pas aussi facile qu'au premier abord. Il a beau être un vampire et me faire délirer, ce genre de phrase, je ne gobe pas, elles sont trop irréelles et belles aussi. Jamais au grand jamais un homme ne me dira pareille chose.
- Ce n'était pas terrible…je sais. Dit il, faussement abattu et rieur, en faisant un pas vers moi. La chaleur me brûlait presque à présent, alors qu'en réalité c'était un bloc de glace qui avançait.
Le fait qu'il s'approche, réveilla en moi tous mes sens de chasseuse. J'avais déjà tué des vampires, j'en avais approché de très près mais aucun jusqu'à présent n'avait eu pareil effet sur ma personne. J'acceptais l'idée d'être tentée par Satan comme bon nombre d'humain avant moi. Et l'obscur avenir qui se profilait devant moi m'effrayait de moins en moins. Je me faisais à l'idée d'être "bue". Chose ridicule d'ailleurs.
- C'était trop beau au contraire. Soit plus réel…humain.
J'avais parlé très bas, presque chuchoté, et le dernier mot avait plus fait bouger mes lèvres que du bruit. Cependant j'étais certaine qu'il avait entendu. A la compréhension de ce mot il se rétracta et s'écarta vivement de moi, la peur traversa son visage avant de disparaître derrière ses traits trop parfaits.
- Qui es-tu ? demanda t il de son ton doux mais un peur sur la défensive.
- Une inconnue dans tes griffes. Dis-je téméraire.
- L'inconnue a-t-elle un nom ? demanda-t-il poliment.
- April…Brown.
Je laisse un sourire fière apparaître, mon nom n'est pas inconnu, comparé à moi. Mon nom est la chasse incarnée. Il recule à nouveau d'un pas, je regrette d'avoir dévoilé si vite mes origines. Ce qui est fait est fait, je n'ai pas le pouvoir de remonter le temps. En parlant de pouvoir je me demande quel est le sien… Ca me rappelle que je n'ai pas respecté beaucoup des règles à prendre lorsqu'on rencontre telle énergumène. Par exemple celle de s'informer sur la cible ou encore celle de ne pas l'approcher. Mieux vaut éviter de comptabiliser le nombre de règles que j'ai bafoué.
- Pourquoi viens-tu ? Tu nous cherches…tu veux m'attraper sans doute !
- Je veux t'empêcher de faire une bêtise, je ne suis pas le mal.
- Tout est subjectif. Riposte-il.
- Tout est véridique.
- J'ai le droit de ne pas être d'accord. Rétorqua-t-il.
- J'ai le droit et même le devoir de t'arrêter si tu agis mal.
- Pourquoi voudrais-tu m'aider ? demanda-t-il.
- Pourquoi ne voudrais-je pas ?
- Ne retourne pas mes questions.
- Comprends-moi, alors.
Il soupire, moi je garde une mine réjouie (il est diablement beau).
- Quel serait mon intérêt à ne pas vouloir t'aider si je cherche à empêcher les morts inutiles. Donc, je veux t'empêcher de mal agir plus pour moi que pour toi. Enfin là encore tout est subjectif mais je me vois mal commencer une conférence sur les pertes d'emploie qu'entraînerait une "apprivoisement"des vampires. Je ne dis pas ça péjorativement.
- T'es futée, je n'en doute pas mais est-ce que tes capacités intellectuelles valent des capacités physique ?
Un sourire s'étale sur son visage. J'effectue un salto arrière histoire de prendre des distances plus réglementaire (et surtout pour la class). Je sors mon épée et du haut de mes 15 ans je le menace. Lui doit en avoir 16. Je ne sais rien de lui et pourtant je m'apprête à le combattre. Je me bats en aveugle et contre une personne qui a fait chavirer mon cœur dès l'instant où mes yeux vert jade ont croisé les siens. Je suis folle et j'aime ça.
Alors que j'apprêtais à attaquer voilà qu'il disparaît. Il devient invisible. Ma surprise l'amuse, car j'entends son ricanement. Merde. Mon irrépressible attirance va encore m'apporter que des ennuis. Comment combattre quand on ne voit rien et qu'on est totalement désemparée ? Eh bien on donne des grands coups d'épée dans l'air espérait le toucher. Ca peut paraître pitoyable et ridicule (en fait c'est plus que paraître), mais que faire d'autre ? Écouter le bruit de ses pas, mais la jeunesse excuse les erreurs et la stupidité. Je n'ai jamais cru en ma chance, c'est un fait. Et pourtant, quelqu'un devait être pour moi car un coup d'épée dans le vent l'a touché, du sang a perlé et il a crié. Il est directement réapparu. Je le regardait béatement (sa soudaine réapparition avait fait naître en moi un sentiment d'amour fou. J'aime être idiote, c'est une passion chez moi). En état d'hébétude je ne remarque pas les vauriens (dans son genre malheureusement) qui s'aventure. Depuis lors j'ai retenu que le sang attirait les vampires, et pas que les gentils ! Evidemment au bondissement du premier suceur de sang j'ai réagi. Je ne l'ai pas pourfendu d'un coup d'épée mais légèrement assommée. Après avoir proféré quelques vaines menaces, j'en ai conclu que j'étais dans la merde. C'est ce genre de conclusion très vulgaire qui vous vient dans une situation merdique (n'ayant trouvé d'autres termes, je me contenterai de celui-ci). Mon cerveau se désengourdissait de la vue de mon prince charmant (j'ai décidé ça depuis quelques minutes, ce serait cool n'empêche). Il n'y avait que trois vampires (visiblement méchant) présents. Il fallait trouver une solution et vu les vampires celle de l'attaque n'était pas réellement la meilleure. C'est dans ses moments que vous remercier la technologie d'avoir inventé les gsm (même si ce n'est pas la technologie mais plutôt les hommes). Genre vous passez un appel rapide (tout en attirant les vampires et en les évitant, ça parait simple comme ça mais pas tellement) à vos parents adorés. Conversation rapide se résumant en quelques mots : venez me sauver. Mes parents (pas très loin puisqu'ils faisaient leur travail. C'est pour ça que je les remercie de faire ce fabuleux métier) débarquèrent. Les vampires (pas mon suceur de sang, celui-là je me le garde) furent tuer, ce n'était que des perfides level E. Ensuite il y eu l'engueulade d'un comportement stupide, etc. Après on s'intéressa enfin à la beauté incarnée agonissant. Après quelques rapides explications embrouillées, on l'embarque pour le soigner. Résultat de cette escapade : interdiction de sortie et de chasse. Le vampire crève de soif, évidemment. Là je m'approche (le risque, y a que ça pour faire sa rebelle suite à une punition).
- T'as soif, hein ?
- Je ne te suis pas très bien. Tu as d'abord succombé à mon charme, ensuite tu m'as blessé et attiré des vampires, puis tu m'as sauvé, et maintenant tu me nargues.
- Exactement ! m'écriais-je réjouie qu'il ait si bien suivit le cours des évènements et après avoir légèrement (et lamentablement) rougit lors du "charme".
- Tu veux mourir ? demanda-t-il très naturel.
- Je n'y tiens pas particulièrement, non. Mais pourquoi pas, j'aime les trucs nouveaux ! Trêve de bavardages, tu veux boire du sang ?
- Approche ta gorge. Demande t il les yeux pleins d'envie.
- Bien sur ! dis je enjouée à l'idée de me faire mordre.
Je me penche vers lui. Il s'approche lentement mais je sais qu'à tout moment son mouvement deviendra vif et … tranchant. Je m'écarte, attends. Je ris lui parait énervé. Et puis je lui tends des pochettes de sang.
- C'est froid mais moins dangereux. Dis-je sérieusement (air qui ne me va pas, d'ailleurs !).
Il s'empare de mon présent et boit avidement le liquide. C'est répugnant et pourtant je ne pus me résoudre à quitter cette vue. Après avoir finit son festin il me regarde avec insistance, je détourne les yeux.
- Je te l'avais dit, qu'il y avait d'autres solutions que tenter de tuer les gens. Vous n'êtes pas mauvais.
- Je n'avais pas songé à ça.
- C'est que t'es bête ! répondis-je en affichant mon air de gamine amusée.
Il sourit, ce fut le premier sourire que je lui arrachai. J'en suis très fière.
- Pour parler de chose moins drôle…
- Seulement pour toi…coupa t il après s'être fait traité d'idiot.
- Tu ne vas pas pouvoir crécher longtemps ici…un vampire qui dort chez un chasseur c'est pas vraiment bien vu. Expliquais-je.
- Et une fille de chasseuse qui se laisse draguer ? demanda-t-il me fixant d'un regard perçant.
- Je suis chasseuse. Et je ne sais pas si c'est bien vu, pour répondre à ta question, je verrai quand j'aurai une fille.
- Question bête, commença t il.
- Pour changer, coupais-je à mon tour.
- Où puis-je me procurer d'autres pochettes de sang ? dit il, posant enfin sa question.
- Tu n'es qu'un obsédé du sang toi ! Dans les hôpitaux et il y a quelques filiales vampiriques qui en vendent, mais ne me demande pas de lui, je ne sais rien !
- Quand dois-je partir ? demanda t il de but en blanc.
J'aurais voulu hurler toute ma douleur à l'annonce de son départ (j'exagère) mais je me retins et répondis d'un ton indifférent.
- avant demain soir…
- D'accord. Répondit il platement.
Je devrais sans doute lui proposer qu'on se revoie…mais je ne peux pas. S'empêcher de son désir profond est une chose affreuse. Ca semble nous bouffer de l'intérieur. J'ai beau m'être dit qu'il n'était qu'un vampire, et fourbe et mal dragueur en plus, cela n'a rien changé. Je l'ai quitté pour rejoindre ma chambre (j'avoue avoir eu l'espoir qu'il m'empêche de partir ou mieux encore qu'il me rejoigne dans mon lit mais rien ne se fit). Le lendemain matin il saluait à distance mes parents. Là encore l'envie de m'époumoner me saisit mais je me retins, un peu de décence… Il était sur le pas de la porte, j'étais déjà habillée, minijupe avec un dessus épaule découverte mais j'avais mis une veste (pour la décence…). Il partit sous l'œil menaçant de mon père et ma mère. La porte claqua, fermant à jamais mes chances de le revoir…de l'embrasser (rêve fait la nuit…à moins que cela ait été réelle ? je me plais à y croire). Partirait-il en courrant ou marcherait-il paisiblement, regrettant notre séparation ? Je me dirigeai vers la porte, à petit pas et silencieusement, mais ces précautions étaient vaines et inutiles, mes parents ont l'ouïe fine.
- Où tu vas ? Interrogea assez sèchement ma mère.
- M'entraîner, je ne veux pas perdre la main. Répondis-je naturellement.
- Bien sur…siffla mon père entre ses dents.
- Tu ne sors pas, renchérit ma mère.
Je ne suis pas une fille docile. Pourtant, je suis remontée dans ma chambre (en râlant et tapant du pied, pour la forme). En haut je bondis à ma fenêtre pour voir si mon soupirant (j'ai déjà prévu beaucoup de projets sur notre futur) était encore visible. Et oui, je le vis encore, marchant dans la rue…bientôt il disparaîtrait parmi la foule. Chose inacceptable vu l'avenir que je nous prévois. Je suis agile et descendre de ma fenêtre me fut assez aisé (ou alors c'était l'amour qui me faisait pousser des ailes…). Je courus de toutes mes forces vers lui. J'avais beau être à bout de souffle, ne plus sentir mes jambes (finalement j'ai du me faire assez mal en atterrissant). Je le voyais mais doucement il semblait disparaître, comme un caméléon. Alors ça non ! Il ne me fuie pas maintenant, après tout ce que j'ai fais pour le rejoindre (300 mètres). Je bondis sur lui et m'agrippe à son torse alors qu'il était devenu invisible.
- Reste ici !
- Que me veux-tu encore ? enquit-il à moitié exaspéré.
Je ne sus que répondre mais ne me décrochai pas pour autant. Ce que je lui voulais ? Je l'aimais, tout simplement, je le voulais. Ces réflexions me firent enfin constater que j'étais fasciné par lui et ça (en plus d'être tiré d'un bouquin) c'était pas bien.
- Eh bien, je veux que tu restes ici.
- Et pourquoi ça, demanda t il interloqué et à la fois amusé.
- Ne joue pas à ce jeu là. T'es un vampire, non ? Tu sais exactement ce qui se passe. Dis-je gênée.
- Je ne peux rien faire pour toi.
Ah bien ça, c'est la meilleure ! Et il espère quoi ? que je l'oublie et que je continue ma petite vie tranquille…je suis totalement sous son emprise (enfin là j'exagère mais on en est pas loin). Je ne peux me résoudre à l'oublier, à le perdre. Il est mien.
- Tu es mignonne, tu parais intelligente, mais tu es une chasseuse, nous sommes incompatible.
- Toi aussi t'es un chasseur…sauf que tu ne chasses pas la même chose que moi. Rétorquais-je blessée.
- Je ne t'aime pas. Dit il sentant l'orage venir.
Celui-ci ne se fit pas attendre, je le giflai violemment. A la réflexion c'était une réaction très égoïste. Je constatai enfin ma bêtise. Je ne peux imposer mes sentiments (aussi fougueux soient-ils). Je le lâchai et il partit.
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MessageSujet: Re: Un vampire, ex petit ami d'une chasseuse.   Un vampire, ex petit ami d'une chasseuse. Icon_minitimeLun 16 Fév - 18:52

Suite

S'en suivirent plusieurs jours de réflexion intense et de questionnement. J'en conclus, difficilement, qu'il était inutile d'espérer un rêve et je repris ma petite vie tranquille. En quelques jours son effet dévastateur était passé et je ne comprenais pas comment j'avais pu être à ce point amoureuse. C'était plus que bête.
J'avais guérie aussi vite que je m'étais éprise de lui. Je me baladais paisiblement, le cœur apaisée, dans le parc (par la même occasion je cherche des vampires faisant des choses regrettables) quand je le vis. Je sentis mon cœur exploser dans ma poitrine. Je me souvins enfin pourquoi j'avais été subjuguée par lui. Il me remarqua et contre toute attente il s'approcha de moi. J'eus un petit sourire. Comme la première fois, son approche me laissa l'impression d'une grande chaleur et non de leur froideur caractéristique.
- Bonjour, toi ! me dit-il très enjoué, peut être trop.
- Salut…
Mot bien court pour une fille folle d'amour, je le conçois.
- Ca va, toi ? demanda-t-il gauchement.
- Ca allait avant que je te revois… tu es hypnotique.
- J'en suis navré.
- Tu n'en as pas l'air…
- J'aime savoir que tu es obnubilée par moi.
- Tu as changé…
- Je bois du sang en pochette maintenant.
- C'est bien…on marche un peu ? proposais-je maladroitement.
Il fit un signe de tête et nous commencions à marcher. Je cherchais toujours à saisir ce brusque changement de caractère chez lui…qu'éprouvait-il ? Je me mis stupidement à espérer, chose que je m'interdisais d'ordinaire, mais était-il ordinaire ? Notre marche fut longue et nos paroles variées. Vint à nouveau le temps de nous quitter, je ressentis encore cette déchirure en moi à cette annonce. Il s'éloigna me laissant seule avec mon cœur déchiré, encore.
Le lendemain je le revis. Je tachai de comprendre un peu mieux que la veille se changement en lui. Il semblait juste vouloir passer du temps avec moi…et moi je ne demandais pas mieux. Un mois, ou peut être deux, je ne sais plus, passèrent.
- Pourquoi tu as changé ? demandais-je à nouveau.
- Tu me demandes ça inlassablement, dis moi ?
- Désolé…donc ?
- Tu m'as manquée.
- C'est tout ?
- Oui.
- Ah…et en quoi t'ai-je manquée ? interrogeais-je.
- Tu es exceptionnelle…je ne sais pas moi.
Pour me faire taire il m'embrassa. Je bravais les interdits, je faisais une chose contre nature, contre nos natures et j'aimais ça. Il aurait pu me tuer ou me mordre mais les risques semblaient accessoires, seule notre baisé comptait. Un long baisé langoureux… Ses lèvres me brûlaient, cette sensation n'avait toujours pas d'explication pour moi mais je l'aimais (j'ai toujours aimé la chaleur et le soleil).
Mes parents désapprouvaient cette relation impossible. Il regardait mon petit ami d'un œil mauvais et se permettaient certains commentaires odieux sur lui en sa présence. Mais tout comme moi, il n'en avait que faire. Il m'aimait. Les semaines passaient.
Ce que j'adorais quand nous étions l'un contre l'autre, c'était lorsqu'il me mordillait le cou. La première fois j'avais été terrorisée et je l'avais (violemment…) frappé. Mais maintenant cela est presque une drogue…non c'est une drogue. Mais même si nous vivions ce conte de fées fabuleux, nous devions respecter nos "races". Lorsque je disparaissais pour traquer les tueurs, il ne disait rien, ni dans un sens ni dans l'autre et moi, quand il partait traîner avec sa bande de vampires, je ne disais rien non plus. Nous taisions ces différences. C'est peut être cela qui, finalement, à tout détruit ? Peut être que ce silence sur ces choses qui nous compose entièrement à fait que notre relation à échouer. Se cacher équivaux dans un certain sens à se mentir, nous nous mentions mutuellement sur nos activités, illicites ou pas. Et pourtant ces activités sont une part entière en nous, nous sommes ce que nous faisons et le dissimuler n'était pas la solution…
Au bout de plus de six mois, nous nous séparions, sans remord, sans regret, sans honte, sans amour, sans amertume, sans tristesse, sans bonheur, sans douleur, sans peur, sans rien. C'était comme si ces mois n'avaient été qu'une passe, aussi douce et belle soit elle. La drogue avait fini par disparaître ou ne plus faire effet, je ne sais pas. Enfin pas exactement, car je l'aimais toujours, mais ce n'était plus les désirs intenses que je ressentais à sa vue. Nous sommes restés amis, un temps, et puis on s'est perdu de vu, tout simplement. Il a une place dans mon cœur, je le sais. Tout ce que nous avons vécu fait parti de nous et jamais je ne cacherai cela…
Maintenant, j'ai oublié cette sensation quand je le voyais, elle ne me manque pas, ce n'est qu'un souvenir qui s'use et s'efface…
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