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 Huyana euh non, Jade [fini]

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Huyana
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Huyana


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MessageSujet: Huyana euh non, Jade [fini]   Huyana euh non, Jade [fini] Icon_minitimeVen 5 Juin - 23:01

Votre perso rp


Nom : Cordova

Prénom : Huyana… enfin non, ça c'est mon vrai prénom, mais celui que je donne c'est : Jade…pour le moment…

Surnom : sur mes jeux c'est "killeuze"

Age : 17 ans tout juste

Année :
1 (à redoubler => a passer plus ou moins un an au chevet de son petit copain)


Description physique :
Je me rappelle très clairement de comment tu me décrivais. Je me demande si un jour, quelqu'un saura dire ces mots avec autant de douceur que toi. Je le désire avec beaucoup d'ardeur, mais je voudrais aussi que ses paroles soient à jamais les tiennes, les nôtres.
"Tu as les yeux d'un fauve. Ils sont farouches, chaleureux, indomptables, lumineux, magnifique." "Tu es la plus belle fiancée du monde…" "Si je ne parviens pas à lire en toi comme dans un livre, je me contenterai de la couverture que tu m'offres. Elle comblera, pas sa splendeur, les secrets de ton être." "Tu es douce, et ma main sur ta peau, c'est comme effleurer un rêve, car tu es le plus beau songe du monde…"

Il y en a encore, des mots que tu me disais. Tes déclarations, parfois voilées par des paroles remplies de sous entendus, mais tu me le disais toujours, que j'étais la plus belle chose de ta vie.

A part ça, plus sérieusement plutôt, j'ai les cheveux …verts (toute suite ça devient sérieux, hein ?). C'était un pari. J'ai teint mes cheveux de cette couleur et depuis je les ai gardé. Le pari était pourtant terminé mais je me suis accoutumé à cette couleur et je me vois mal sans.
J'ai donc des yeux couleurs ors, fauve, enfin entre le brun terre brûlé et le jaune. En fait je ne suis pas exceptionnelle, je pense. Je ne suis pas un produit de magazine ou une top modèle, je suis moi avec mes cheveux verts !
Je suis très petite en taille pour mon age, et physiquement aussi, on pourrait facilement croire que je suis encore au collège, mais je ne me vexe pas trop. Ca dépend de la personne quoi.

Description psycologique (caractère etc) :
Individualiste, c'est le mot par excellence pour me décrire. Il faut tout de fois faire attention, être individualiste ne veut pas dire être égoïste. Disons que je ne demande rien et je ne donne rien. Certains y verront de l'égoïsme, mais pour ma part ce n'est pas ça. C'est juste qu'à force de vouloir se montrer forte, j'ai décidé de ne plus compter sur les autres. La collectivité, ce mot sonne bien faux dans ma bouche… Je suis débrouillarde et je ne veux l'aide de personne. Je ne suis pas contre aller m'amuser avec des amis, faire la fête, ou vivre en communauté, mais mes soucis je me les garde et je les règle seule. Et inversement, les problèmes des autres je ne m'en charge pas. Enfin, maintenant… c'est plus simple, non, d'ignorer les autres et de se faire ignorer ? Ca épargne bien des emmerdes. Avant je n'étais pas comme ça, alors parfois, je sens une envie en moi d'aider, de partager, mais ce désir, je l'étouffe sous des arguments inventés et incorrects. Mais ce qui compte, c'est d'y croire, non ?

Je suis têtue et je ne reconnais pas mes tords. Ce qui fait que parfois je m'enfonce dans mes idées jusqu'à en devenir ridicule, mais même à ce moment là, je continue à clamer ce que je pensais au début. Et je sombre tout doucement car à force de rester planqué sur ses positions on stagne, non ? Alors oui dans la défaite je suis pitoyable, mais au moins je ne suis pas soumise ! Je garderai mes avis quitte à mourir avec et dans l'ignorance.

Je suis rancunière et pas qu'à court terme. Ce ne sont pas quelques années qui calmeront mon souhait de vengeance, je suis vindicative jusqu'à la fin !

L'honneur je trouve cela stupide. Dans les romans, les héros ne font jamais de coup bas, ils veulent toujours être exemplaires, être honorables, ils ne tiennent qu'à leur image quitte à en mourir. La droiture lorsqu'on désir vraiment quelque chose, je trouve cela stupide. C'est comme si, parce que je suis respectable, je n'allais pas poignarder mon pire ennemi dans le dos, mais l'attendre dans un face à face où je serais sure de perdre. Ce serait idiot, non ? Alors s'il y a moyen de "gagner" avec class je le fais, mais sinon je ne me gêne pas. Ce serait stupide. Ceux qui disent "aucune difficulté, aucune gloire", je les trouve également bêtes. Ce qui compte c'est d'avoir le résultat obtenu !

Par contre j'adore les paris ! Et je les respecte toujours. Pour ce genre de chose je ne ferai pas de coup bas. Les paris, les jeux, je trouve ça excitant. Et ça permet de montrer de quoi on est capable. De prouver qu'on n'est pas des chochottes au monde.

Signe distinctif, autres : elle porte toujours sa bague de mariage, et même si tout le monde croit que c'est celle de ses parents, elle n'est pas triste d'expliquer la vérité.

Connaissance de l'existence des vampires? si oui pourquoi : n'y a même jamais songé

Ce que vous pensez des élèves de la Night Class : Ce sont les SB : Sexy Boy (ah bon, y a des filles aussi ?) Je m'y intéresse fortement… et faisant partie du bloody love c'est bien normal. Je suis sortie avec Angelo pendant deux jours. En plus de m'avoir trompée plus d'une fois, on a eu une altercation violente. Maintenant je n'ai qu'un désir : le liquider. Et comme ma passion c'est le tir au fusil… Ca risque de faire mal !

Liste de choses que vous aimez : Les jeux vidéo, les fusils, les nights class, se déguiser (mode espion xD), changer de prénom, les pizzas, tricher (et pas seulement lors des tests !), bague de mariage,
Liste de chose que vous n'aimez pas : Angelo ; son vrai prénom ; hôpitaux ; faire du sport par équipe, devoir mener et être menée.

Une citation que vous appréciez : (ce n'est pas vraiment une citation) "Mon cœur sourit tristement, mais il sourit, et c'est déjà bien…"

Lien avec d'autre personnages :
Conquête d'Angelo


Dernière édition par Huyana le Jeu 16 Juil - 20:11, édité 2 fois
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Huyana
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MessageSujet: Re: Huyana euh non, Jade [fini]   Huyana euh non, Jade [fini] Icon_minitimeVen 5 Juin - 23:02

Histoire : (pas relue, aie les fautes d'orthographe ^^")
Partie I : Toi
C'était le 29 août 1990. Il avait fait orageux ce jour-là, enfin il parait, le ciel était sombre. Peut-être prédisait-il déjà son funeste futur ? J'ai l'impression tout comme lui l'avait, que toute sa vie n'avait été qu'un enchaînement de signes jusqu'à la fin. Chaque élément qui constituait son existence ne faisait qu'accroître sa triste de liste de superstitions idiotes. Je n'y avais jamais cru, à ses soi-disant avertissements, à ses histoires de vieille femme. Par exemple si on passe sous une échelle on va se blesser, ou des choses du style. La vie m'a pourtant forcé à croire en ses éléments absurdes. A moins que ce soit lui, Enzo ? Je faisais beaucoup de chose comme lui. Non pas que j'étais influençable, disons plutôt que je l'avais choisi comme saint dans mon cœur. En résumé, j'étais totalement sous son emprise !
Je me souviens qu'un jour il m'avait dit : "J'ai tué deux poissons rouges, mon hamster est mort de faim, mon chien s'est enfuit, mes poules ont été mangée parce que je n'ai pas été les fermer. Eh bien cette date butoir est la punition pour ses actes abominables." Il croyait en la punition divine. Je pense qu'aucun de mes discours n'aurait pu le sauver de cette sinistre pensée. Elle était ancrée en lui comme ses croyances. J'ai honteusement beaucoup souffert de cette idée qu'il avait, alors que c'était lui qui endurait ses horribles folies. J'étais un peu égocentrique je pense.
En tout cas, ce jour-là, ma véritable âme sœur est née. Et même si je n'étais qu'un projet dans l'esprit de mes parents à cette époque, je sais que mon âme, ou quelque chose du style, a senti ce jour comme un des plus merveilleux que la planète ait connu. En tout cas, je l'espère sincèrement.
Il ne m'a jamais parlé de sa toute petite enfance. Je pense qu'il n'en avait pas de souvenirs. Chose bien cruelle vu qu'il avait moins de temps de vie que les autres, le ciel aurait au moins pu lui accorder cette faculté à se souvenir de chaque instant, surtout les joyeux.
C'est quelque chose d'impossible de toute façon. A quoi bon espérer ?
Mis à part ses (plus ou moins) cinq premières années de sa vie, desquelles je n'ai entendu que des brefs passages racontés par ses parents, souvent hilares, je le connais. Ils adoraient se remémorer tout ce que leur cher fils avait pu faire. Moi aussi je riais. Je me souviens avoir parfois vu sur ses joues pâles une rougeur. Il avait parfois honte de ce que sa mère ou son père disait. Moi, au contraire, je trouvais ça tordant. Il me racontait des évènements marquants de son passage sur terre. Parfois s'étaient des bêtises, mais s'il les partageait, c'était qu'elles étaient importantes, non ?
Vers la fin, Enzo parlait sans cesse. Ou plutôt, je le questionnais sans cesse, jusqu'à l'épuisement total, je l'avoue. Dans mes questions je lui ordonnais de me dévoiler les secrets que le temps ne nous permettrait pas d'échanger. Une fois il m'a demandé de parler de moi. Je lui ai répondu, d'une petite voix, celle d'une adolescente gênée par ses propos : "Moi ce n'est pas important, tu le sais bien. Tes histoires, ta vie, elle sera enfermée à jamais…". Il me semble avoir pleuré en disant cela. J'avais eu très dur à articuler ses mots. Evoquer la mort, ce n'est pas une chose aisée. Il m'a répondu, très philosophiquement : "Mais je tiens à être enfermé en te connaissant… Car la seule histoire qui sera éteinte, ce sera notre futur. Mon passé, dans ton cœur où tu as accumulé toutes mes histoires, il vivra. Et dans mon cœur, moi aussi je veux que tu vives." Là j'avais complètement atterri dans ses bras faiblis par la maladie. Après cette conversation, j'ai un peu plus parlé de moi. En réalité je ne pense pas qu'il voulait vraiment que je raconte mon histoire : il la connaissait puisqu'il m'avait rencontré à 6 ans. Je suis persuadée que cela le peinait que je l'harcèle avec son passé, comment ai-je pu ne pas m'en rendre compte plutôt ? Ce qui est fait, est fait.
Parfois, après nos longues conversations, j'avais envie de tout écrire, de décrire chaque instant que nous avions passé ensemble. Moi ma tête sur son lit blanc, lui adossé contre le mur grisâtre. Cependant je n'ai jamais rien écrit. J'avais peur de gâcher les instants que nous passions ensemble avec des descriptions mal rédigées. Alors je me forçais chaque soir de tout me remémorer pour bien me souvenir. Ma mère, le matin, retrouvait un lit trempé de mes larmes.
Un moins après qu'on ait annoncé la date finale, et deux mois avant que la date fatidique n'arrive, il m'a fait cette demande, un peu angoissé, très embarrassé surtout. Je ne l'avais jamais vu si peu confiant ou si troublé, même lors de l'annonce de sa mort… Il dut s'y reprendre à plusieurs fois avant de parvenir à dire sa phrase au complet. Entre ses bégaiements j'ai eu du mal à saisir le sens. Toutefois à l'instant où j'ai saisi l'entièreté du message, je me suis effondrée. Je suis tombée sur l'herbe fraîche du matin. Nous étions dans le parc, derrière l'hôpital. Il a tenté de me relever, mais ses bras manquaient cruellement de force, alors il est juste tombé à côté de moi, penaud. Dans ses yeux bruns, à ce moment là, j'ai lu une tristesse. Il accordait trop d'importance à sa faiblesse physique. Et dans les situations semblables, ou ses forces étaient vaines, je voyais la frustration dans ses yeux, parfois même de la colère. Il m'a fallu encore quelques minutes pour assimiler ses paroles. Je l'ai forcé à se coucher à côté de moi, je n'ai pas eu difficile. Et j'ai posé ma tête délicatement sur son cœur. D'une voix tremblante j'ai répondu…"oui". Je senti son cœur accéléré et il m'a alors caressé les cheveux avec une agréable douceur.
Notre décision avait posé quelques difficultés dès l'annonce à nos parents. Ils furent pris de pitié, il me semble, et accédèrent à notre requête. Nous fûmes tout deux émancipé. Les problèmes administratifs furent réglés par son père, et plus rapidement que la norme. Nous pûmes nous marier deux semaines après notre choix. J'avais seize ans et une bague de fiançailles, puis de mariage, au doigt. Je pense qu'il m'avait fait sa demande pour avoir l'impression d'avoir grandi. Au fond de moi, cette image me révoltait, car jamais il ne pourra grandir. Il restera éternellement dans le plus beaux des ages : 18 ans.
Je n'étais pas rebutée contre lui, mais contre la mort, tout simplement. Je la haïssais, entité inventée dans mon esprit. Ma conception de la mort n'était usée dans aucune religion, ou alors je n'en savais rien, je ne m'y suis jamais consacrée. Notre mariage, fête que nous avions pu miraculeusement faire dans une salle, et non dans l'immaculé hôpital…où ma robe aurait semblée grise, se déroula à merveille. Tu n'as pas bu, évidemment, moi non plus. Tu as mangé, mais ton estomac n'a pas été du même avis que ce que ta bouche a laissé passer. Mais malgré tous ses désagréments, tu n'as rien laissé paraître, tu es resté avec un sourire heureux. Lorsque la soirée a touchée à sa fin, très tôt, trop tôt pour moi, trop tard pour toi, tu t'es assoupi. Je me suis endormie à tes côtés, radieuse. Le lendemain une question me taraudait l'esprit. Sans le savoir, mon inconscient avait mijoté la nuit. La première question qui m'est venue fut : aurons-nous une nuit de noce ? Oui, à seize ans, tenir ce genre de discours laisse à désirer, je sais, mais je ne pouvais me résoudre à occulter cette interrogation. Cependant, une seconde question germa également, me faisant totalement oublié la première, sans poids par rapport à la nouvelle, mais pourtant en lien direct. Les enfants. Là encore, j'eus l'impression d'avoir des pensées décalée par rapport à mon age. S'il désirait réellement vivre une vie comme la nôtre, avec mariage, travail, pension. Il y avait également la case enfant. Le jeu Destin apparut stupidement dans mon esprit. Comme quoi, lorsqu'on pense sérieusement, il y a toujours une partie du cerveau qui cherche à détendre ou à détourner l'attention. Le mariage m'avait semblé fabuleux, et l'idée m'avait séduit, comme toi tu m'avais séduit par le passé, mais faire une descendance avec toi, c'était une autre histoire. Une partie de moi comprenait parfaitement cette envie de laisser une trace sur terre et de vivre en accélérer toutes les étapes de la vie, mais de l'autre côté, j'avais dix mille raisons qui se dressaient contre la grossesse. Mes peurs se dissipèrent en une semaine. Il n'émit pas l'hypothèse d'un tel désir. Maintenant que j'y réfléchis bien, je pense que lui aussi, il avait eu une armée d'argument contre cette folie. Je suis persuadée qu'il y a songé et qu'il a débattu longuement intérieurement, et que finalement il a pris la décision la plus raisonnable, la plus douloureuse peut être.

La dernière semaine, je me souviens avoir passée chaque moment dans sa chambre. A-t-il seulement quitté ma main ? J'en doute fortement. Ton état ne permettait que cette approche. Nous ne pouvions que nous tenir la main, et pourtant je n'éprouvais pas le désir qu'on pratique une autre activité. Nous parlions, sans cesse, tentant de rattraper soixante, quatre-vingt ans. Age que nous ne partagerions jamais.
Le dernier jour, je me souviens qu'une heure avant sa mort, d'après le médecin, il m'a demandé un baiser. Je l'ai posé, doux et délicat, de peur de blesser ton corps fragilisé, tu l'as rapidement rendu plus fougueux. Finalement ce fut l'arrivé de tes parents qui stoppèrent notre étreinte. Lorsque l'heure approcha, tu me fis signe de partir, je ne suis pas partie mais j'ai fixé mes poings. Poings fermés avec une telle force que mes ongles écorchèrent ma paume. Au moment où on prononça qu'il était parti. Je me relâchai. Sans m'en rendre compte, j'avais arrêté de respirer. Et de pouvoir enfin pleurer, chose que je m'étais interdite quand tu pouvais encore me voir, me permis de respirer, enfin.

Je garderai toujours en moi, l'image d'un amant, d'un chevalier capable de mille prouesses, sans faiblesse…Et cette vision, n'est pas qu'une illusion, au fond de mon cœur, tu as édifié une place de prince.
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Huyana
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MessageSujet: Re: Huyana euh non, Jade [fini]   Huyana euh non, Jade [fini] Icon_minitimeVen 5 Juin - 23:02

Partie II Moi
Je suis née, j'ai grandi.
Je pourrais résumer ma vie comme ça. Avec ces six mots courts mais justes et bien posés. Cependant je ne suis pas que ça.
Ma naissance s'est déroulée le premier mai, beau jour, non ? Il faisait soleil d'après ma mère, nuageux suivant mon père, ma grand-mère maternelle avait dit grisâtre, pluvieux pour mon grand-père paternel, venteux mais nuage épars était l'avis de mon autre grand-père, et selon mon arrière grand-mère il faisait orageux.
De toutes ses versions ma préférée est celle de ma vieille arrière-grand-mère. Même si c'est sans doute celle qui est la plus loin de la vérité. Je pense que j'ai fait ce choix, le jour où Enzo m'a dit qu'il était né un jour orageux.
Sans vivre extrêmement riche, je vivais dans un milieu entre le moyen et l'aisé. On ne cédait pas à mes caprices mais on m'accordait des cadeaux de temps à autres, parfois coûteux, d'autre fois non. C'est sans doute pour ça, que je suis devenue si débrouillarde. Mes parents ont voulu m'apprendre à être maître de moi, et pas dépendante. Etrange pour des parents de penser d'une telle façon, non ? Il me semble qu'il voulait que je ne sois pas influençable, et par conséquent inférieure. Ils se sont totalement trompés ! L'influence d'Enzo sur ma personnalité est terrifiante. Enfin, je m'en rends compte surtout maintenant…
Vers l'age de six ans j'ai vraiment rencontré Enzo. C'était dans la cours de l'école primaire, à l'époque déjà il était peu musclé, il m'avait défendu contre deux gamins qui me tiraient les cheveux. Il faut dire qu'il était le meilleur ami de mon frère. Après cet incident, je l'ai revu à de nombreuses reprises, notamment lorsqu'il venait à la maison, et dans la cours, il gardait toujours un œil sur les deux petits voyous qui m'avaient enquiquiné. Il était un peu comme mon frère, sauf qu'il ne l'était pas. Une des raisons pour laquelle il était si prévenant, c'était parce que mon frère et lui avait fait un contrat. Qu'ils sont bêtes les garçons lorsqu'ils sont jeunes !
Quand il est parti à l'école rénové, Durant les deux ans où je suis restée à l'école primaire, j'avoue l'avoir un peu oublié. Et puis je n'avais plus besoin de sa protection à cet age-là. On se voyait principalement lors des anniversaires et autres éléments du style, mais c'était juste des coups de vent. Et si on jouait à des jeux ensemble s'étaient plus pour passer le temps avec les autres gamins du quartier.
L'année où je suis entrée au collège, tu as emménagé juste à côté de chez moi. Mon frère avait changé d'école, et presque naturellement nous sommes rentrés tous les jours ensemble. En moins d'une demi année tu m'avais transmis ton amour inconditionnel pour…les jeux vidéos ! Nos conversations furent animées par nos combats impossibles, et rapidement sur le net nous jouions ensemble, une équipe soudée et puissante. Ce fut l'approche. Un moyen de nous rapprocher. On était de très bons amis, juste des copains. Cela étonnait pas mal de monde qu'on ne sorte pas ensemble, mais à 12 ans je n'avais pas réellement l'âge de sortir avec un mec. Dans ton cercle d'ami j'ai su rapidement m'imposer. A l'école je traînais avec toi et les autres, mais surtout toi. Les filles étaient jalouses je crois. Je me souviens que ta première petite amie t'a quitté après une semaine car elle se sentait trompée par ma présence. Cependant tu ne m'as pas rejetée, non, tu m'as gardée encore plus.
C'était la fin de l'année, les examens venaient de se finir et nous étions partis boire un verre tous ensemble. J'avais laissé tomber mes amies pour aller au café avec tes amis à toi. Alors que je sirotais très sérieusement mon jeu d'orange, tu enfilais ta troisième bière. T'avais quinze ans, presque seize, et moi à peine 14 ans. C'est ce jour-là, qu'on est devenus plus complice, plus amant. Tu m'as tiré vers toi et sans m'en rendre compte je me suis blottie dans tes bras. Ce contact m'avait semblé anodin ; ce n'était pas la première fois que j'étais assise sur tes jambes, lors d'une de nos parties de jeu, j'avais tenu la même position. Ce fut le frisson qui accompagna ton souffle dans mon cou qui "m'alarma". Tes mains saisirent mon visage pour le tourner vers le tient et nous échangeâmes un premier baiser. Les autres ne se gênèrent pas pour faire leur remarque. Même ceux qui avaient eu des vues sur moi (à force d'être en ma compagnie certains avaient éprouvé des sentiments un peu gênant pour moi) furent ravis de cette nouvelle. Je pense plutôt que cela clarifiait notre relation et mettait un peu les choses au clair. Six mois plus tard j'appris ta maladie. Tu m'avais dit avoir peur de me perdre mais je suis restée jusqu'au bout de tes deux années de combat…
Tant que j'y pense, j'ai commencé le tir chez moi vers l'age de 13 ans. Et c'est également à cet age que j'ai changé de prénom…régulièrement. C'était assez déroutant pour mes amies et surtout pour Enzo, mais ils respectaient tous mon choix. Je pense qu'il trouvait mon prénom étrange. Non pas qu'il était moche, mais il n'était pas pour moi, ce prénom ne me correspondait pas, tout simplement.
La première année ce fut un combat soft, tu ne paraissais pas tellement souffrant. Ca a rapidement dégénéré. Notre amour grandissait en même tant que ta maladie je crois. C'est cruel la vie.
Après ta mort j'ai eu du mal à m'en remettre. Après tout c'est normal, tu étais mon mari. Pour passer plus de temps avec toi, j'avais plus ou moins abandonné le lycée. J'ai d'ailleurs redoublé. J'ai recommencé cette année que j'avais laissé tombé pour ta présence à l'académie Cross. Mes parents voulaient me changer les idées, m'envoyer dans un endroit où les souvenirs ne me consumeraient pas. J'ai débarqué à l'académie. Ma tristesse s'était un peu atténuée, quatre mois avaient apaisé mon cœur en détresse. J'étudiais sans étudier. Je me consacrais surtout au tir au fusil. Pratique que je trouvais délassante et surtout défoulant.

C'était il n'y a pas longtemps. Je savais bien qu'ils étaient étrangement beaux, mais je n'avais jamais songé que je pourrais être sensible à leur charme. Et pourtant à ses paroles je fondais. Il disait les mots qu'il fallait. Je ne sais pas comment il a réussi, mais à ses côtés je retrouvais cet amour perdu. Je te retrouvais en lui, même si vous n'aviez aucun point commun…peut être que je retrouvais juste l'amour ? Je ne sais pas.
J'ai eu honte d'être séduite par son physique et ses paroles. Je me suis sentie terriblement mal après et surtout en colère. Contre lui et moi. Notre relation fut de si courte durée qu'on aurait presque peu dire que ce n'était pas une relation. Après notre séparation je me suis sentie un peu guérie. J'ai totalement retrouvé mes capacités, non pas que je t'ai oublié, je me suis plutôt libérée dans l'emprise des larmes. Mon cœur sourit tristement, mais il sourit, et c'est déjà bien…
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Thomas
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MessageSujet: Re: Huyana euh non, Jade [fini]   Huyana euh non, Jade [fini] Icon_minitimeDim 7 Juin - 17:48

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