Paul C. Rosenberg [ Finito ]

Votre perso rp

Nom : Rosenberg-Andersen
Un nom de famille totalement allemand, ou au moins d'Europe de l'Est, direz-vous. Sauf que je suis Islandaise, ainsi que mes deux parents. Ma mère, sur au moins vingt générations. Mon père, lui, a renié sa famille qui avait participé au génocide juif. Il a d'ailleurs été deshérité, ce qui ne le troublait guère. Pourquoi ce nom, alors ? J'ai pas eu le choix.
Enfin entre ça et le nom de ma mère, Andersen, le choix était vite fait.

Prénoms : Paul Cyril
Je vous le rapelle, je suis de sexe officiellement féminin, malgré mon goût pour le sport et la mécanique. Mais je suis Paul. Cherchez l'erreur. Oui, j'ai un prénom de garçon ! Bravo, vous avez gagné, je fais partie des nombreux martyrs à vie des mauvais goûts des parents en matière de prénom. Franchement, Paul, quoi ! Ils auraient au moins pu choisir un prénom classe, comme Steve ou Oliver, mais non !
Paul Cyril Rosenberg-Andersen. Parents, je vous hais.

Surnom :
Personne ne s'est jamais risqué à me donner un de mes surnoms face à moi.
Dans mon dos, on se contente de mon prénom ou d'un signe de tête dans ma direction.

Age : 15 ans : 1ere année en septembre.
Quinze ans, quinze ans, et on m'en donnerait treize.
En plus, j'ai même pas quinze anniversaires à mon actif, foutues années bissextiles !
M'enfin bon, d'un autre côté, c'est la classe de naître un 29 février, c'est comme le premier avril !

Description physique :

" T'avais pas les yeux verts, hier ? "
" Et une teinture violette, une ! "
" Oh mon dieu, elle a osé ! "

Voilà peut-être la première chose à dire sur mon apparence physique. Non, pas le fait que mes yeux soient vert émeraude, ce qui n'est d'ailleurs pas le cas, ou que mes cheveux soient d'un ravissant violet pétant, ce qui m'est arrivé, mais le fait que toute caractéristique physique qui sera énoncée ci-dessous est susceptible de changer à tout moment. Mon aspect correspond à mon humeur, aussi je peux venir un matin en cours avec des cheveux verts et une tenue de punk, me transformer le lendemain en hippie et le jour d'après en gothique, tout dépendra de quel pied je me lève le matin et aussi de certaines dates : Pas de teintures le lundi, pas de bijoux le vendredi et pas de maquillage le week-end. Donc vous pourrez me voir dans les styles les plus divers, même si ce qui sera énoncé ci-dessous est en général valable. Ou du moins, vous le devinerez un jour, il y a une certaine logique dans mon aléatoire façon de m'habiller. Logique tout à fait particulière et personnelle. Enfin peut-être, et encore, je n'en suis même pas sûre. Je me fiche totalement de tout ce qui concerne la mode, le regard des autres ou le bon goût vestimentaire. Mon armoire regorge de tenues pour toutes occasions, de lentilles et de perruques. Pourtant je ne fais pas si attention à mon apparence...
Vous voulez tout de même un moyen de me reconnaître tous les jours par tous les temps ? Soit.
Jean, casquette et lunettes. Comme toute fille qui se respecte, malgré mon prénom de garçon, j'ai des vêtements ou accessoires fétiches. Des dizaines de jeans, de toutes les formes et toutes les couleurs envahissent mon armoire, débordent de mes tiroirs et s'étalent sur le sol de ma chambre ou des dossiers de chaise. Casquette, car j'en ai toujours une sur la tête, Gavroche blanche écrasée que je mets la plupart du temps à l'envers, et qui porte un motif aux couleurs d'une équipe islandaise de hand-ball. Autant dire que personne n'en a jamais entendu parler. Lunettes, aussi, car c'est l'unique accessoire inutile que je supporte. J'en possède presque autant qe d'autres filles possèdent des bijoux, et j'en met systématiquement, quel que soit le temps, comme ma casquette chérie. Lunettes de soleil miroir, Ray-Ban teintées de coloris improbables, lunettes d'aviateur tout droit sorties des années trente, lunettes toujours. Ce sont probablement les seuls points fixes de mon habillement, auquel nous reviendrons plus tard. Mais contentons-nous déjà de ce qui ne risque pas de changer.

" Wholalah, quel garçon manqué celle-là, hein ! "

Voilà aussi le secret, je ne m'achète des vêtements qu'en fonction de leur confort, de leur prix et de leur taille. Car, oui, il m'est extrèmement rare de trouver un débardeur qui ne flotte pas sur moi comme une voile enroulée ou un jean à la bonne largeur de hanches qui n'ait pas minimum dix centimètres de longueur en trop. Des chiffres ? un mètre cinquante pour trente-cinq kilos, autant dire une silhouette de poids plume et très complexée sur sa minuscule taile, croissance terminée. Car, pour mon plus grand malheur, j'ai une taille d'enfant et des formes plus que féminines. Mais cette allure lilliputienne me permet beaucoup d'avantages, comme une souplesse hors pair et une agilité de pur chat de gouttière. A demi contorsionniste, je peux me glisser dans n'importe quel réduit, et mes réflexes me sauvent régulièrement la mise. Mais, pour en revenir au sujet premier de l'apparence, je me trouve beaucoup trop menue, comme si un souffle de vent pouvait me casser telle une brindille. Je contrebalance ça par une grande vivacité, toujours à sauter partout, toujours à me glisser là où l'on ne m'attend pas. Je revêt mon allure de lutine par des vêtements qui ont toujours l'air beaucoup trop larges et me font araître par contraste, encore plus petite. Arf, la vie est dure pour les nains de jardin. Et de cette taille, je tire une énergie hors du commun, ce qui fait que je marche comme un garçon, je me tiens comme un garçon et je fais plus de sport que bien d'entre eux. Plusieurs années de handball, de gymnastique, de boxe thaïe et d'athlétisme m'ont créé un corps musclé, trop pour plaire aux garçons, plein de tonus et surtout assez esthétique. J'ai une jolie poitrine menue, et si toutes les Islandaises me dominent d'au moins une tête ou deux, j'ai des jambes fuselées qui les font pâlir d'envie. Mais je n'éprouve aucun besoin de séduire, ainsi les autres me perçoivent comme un garçon manqué un peu frappadingue, ce qui m'arrange.

" C'est que tu serais presque mignonne ! "

J'ai un joli petit visage triangulaire, tout mince, presque émacié comme le reste de ma personne. Une bouille de gamine pas grandie se reflète dans le miroir, fait sourire autour de moi. J'ai presque toujours un sourire malicieux aux lèvres, minces et un peu trop rouges, parce que sourire, c'est montrer aux autres qu'on est heureux, avec ou sans eux, alors même si le sourire est cynique ironique sarcastique, faut sourire. Quelques taches de rousseur sur un nez impertinent, hérité de ma mère, de grands yeux en amande, frangés de longs cils, chocolat à l'origine comme ceux de mon père et des cheveux mi-longs en théorie châtains, jamais coiffés, qui font que j'ai toujours l'air d'émerger d'un profond sommeil. A présent, on a presque fait le tour de mon apparence, je crois. Mais vous verrez bien ce que je peux faire pour m'amuser, et les changements que je sais apporter à mon visage, paraît que c'est surprenant. Ah, si j'ai une peau assez hâlée, sympathique, et qui elle reste en général telle quelle, et des petites mains fines couvertes en permanence de cambouis et d'une paire de mitaines en cuir de motard. Voilà à peu près tout.

" Hey Paul ! Merde, c'est un nouveau, ce mec ! Excuse, j't'ai confondu. "
" 'Tain, qu'est-ce qu'elle a mis aujourd'hui ?"

Description psychologique :

" File moi ce tournevis ! "
" Hé, qu'est-ce t'as fait à mon PC ?! "
" Bordel, c'est quoi ce délire ! "

Et nombreuses sont les exclamations indignées et à la politesse toute relative qui retentissent autour de moi. Avec le temps, je n'y prête plus aucune attention, mais vous voulez peut-être en connaître la raison ? Depuis ma plus tendre enfance, j'ai une passion pour le bricolage et la mécanique. Ainsi, j'adore démonter et remonter tout objet électrique traînant dans mes parages, souvent au grand dam de son propriétaire. Car oui, je n'ai qu'une notion toute relative de la propriété privée : Ce qui est à toi est à moi. Par ce trait de caractère, nombreuses personnes ont vu leur ordinateur démantibulé vomir ses circuits ou leur système d'alarme complètement transformé. J'aime apporter des améliorations aux objets que j'emprunte et les rendre plus performants, par exemple en transformant une radio en émetteur-récepteur pirate. D'ailleurs, une fois, j'ai capté une discussion entre deux policiers sur le réseau de pirates informatiques qu'ils comptaient démonter. Autant dire que ces "bricolages" ne réussissent pas toujours, et que si vous entendez un grand bruit d'explosion provenant de ma chambre, c'est tout à fait normal. Je suis un peu une savante folle, avec mon Q. I. plus développé que la norme, mais je n'en tire aucune fierté, juste une passion immodérée pour les maths, la chimie, la mécanique et les trucs qui font boum. Je suis totalement imperméable aux échecs, au contraire, j'en ressort les cheveux en bataille, le regard fou, quelques écorchures et bleus en plus, mais totalement motivée pour recommencer. Savante folle, je vous dis.

" Argh, on m'a fauché ma mob ! "
" Où est passé mon phone ? "
" Mon Dieu, quelqu'un a pris tous les fils électriques ! "

Qui a dit que les fanas de mécanique étaient des anges ? Je vous l'ai expliqué, je ne crois pas en la propriété privée, pas que je sois communiste, mais lorsque j'ai besoin de quelque chose, je me sers, aussi simple que ça. Vous aviez une moto ? L'antivol a été cisaillé à la pince et le contact mis ên connectant les bons fils ensemble. Vous aviez une moto. Mais ce n'est pas pour ça que je suis une voleuse, puisque, bien souvent, le propriétaire récupèrera son bien quelques jours plus tard, accompagné de quelques améliorations bizarres. Alors oui, je peux être méchante, brutale et cynique, j'ai un humour très étrange et je suis rarement sympathique, mais je suis honnête, enfin quand ça me chante. Oui, bon, d'accord, je suis presque honnête. Mes connaissances technologiques me permettent d'obtenir plein de renseignements, que je vends au plus offrant, quelle que soit la sympathie que j'éprouve pour le malheureux dénoncé. Je ne suis pas un ange, j'ai une langue de vipère, et derrière mes airs enfantins se cache une vilaine manipulatrice, mais vous verrez, on s'y fait. Mais vous savez, je ne suis ainsi que parce qie le monde m'y oblige. Lorsque je suis seule avec mon fer à souder et un bout de métal, je me sens heureuse, mais heureuse, et tous les coups fourrés que j'ai fait me sortent de la tête. Je n'éprouve jamais de remords, et si je m'excuse, c'est que vraiment, je me sens très très mal.

" Dis-moi, tu t'arrête jamais de sauter partout ? "
" Y a combien de temps que t'as pas dormi ? "

Eh oui, malheureusement pour vous, pauvres mortels, je suis une vraie boule d'énergie, le cerveau sûrement branché sur un générateur 220 volts. Je saute partout, perpétuellement dynamique, toujours à parler et à bidouiller un truc tout en montant une sombre magouille, si je ne fais pas d'autres choses en même temps. Mon énergie semble inépuisable, et un tonus pareil a de quoi fatiguer les plus courageux, je l'admets. Mon corps a un rythme biologique qui lui est propre, c'est à dire que je peux rester debout sans sommeil pendant plus d'une semaine, mais aumoment où l'épuisement s'est trop accumulé, je m'endormirai immédiatement, peu importe le lieux ou ce que je suis en train de faire. Ne vous étonnez donc pas si je commence à ronfler au cours d'une conversation ou d'une manipulation mécanique, c'est juste que j'ai trop de sommeil en retard. Et quand je m'endors ainsi, je frôle le coma profond tant mon sommeil est impossible à interrompre. Plusieurs fois, je suis restée plus de 48 heures à dormir ainsi, avant de repartir pour une nouvelle semaine d'énergie non-stop. Très très désagréable pour les gens partageant mon dortoir qui on un rythme de vie normal, puisque je passe mes nuits à réparer des objets, écouter de la musique ou bouquiner, autant d'activités fort dérangeantes pour mes camarades de chambre. Mais cela va mieux depuis que j'ai réquisitionné un placard pour mes expériences.

" Non, non, pas taper ! "
" Euh... Tu comptes faire quoi avec ce fer à souder ? "

Il faut l'avouer, malgré mon petit gabarit, je peux me montrer très... Persuasive. On dit merci les racailles de mon ancien collège, qui m'ont appris que je plus fort gagne souvent. Alors oui, je sais me montrer méchante, violente et brutale, mais uniquement si on me menaçe. Il faut dire que j'ai, en tout cas la plupart du temps, un self-control assez développé, mais si on m'énerve, on morfle. C'est aussi simple que ça. C'est sûr que les gens ne viennent pas trop me chercher des noises, mais ceux qui s'y risquent en se basant sur ma petite taille le regrettent souvent. La violence ne me fait pas peur, et si je ne cherche pas la bagarre, quiconque s'attaque à moi la trouve. J'ai une fierté et un égoïsme assez développés, et le seul capable de me faire sortir de ma coquille de garçon manqué génie maltraité violente petite naine est Katey, même si je ne le vois plus guère. Avec les autres, je me montre ainsi, égocentrique petit génie, et mon caractère est un coktail assez explosif, ce qui fait que j'ai tendance à démarrer au quart de tour. Mais je suis quelqu'un de peu sociable, qui sait cependant se montrer adorable avec ses très rares amis. Je traîne en général avec des garçons, car j'assume très mal mon homosexualité. Ben oui, je préfère les filles, pour l'instant du moins.
Donc vous comprenez le principe de mon caractère très lunatique ? En résumé, garçon manqué, petit génie du bricolage, homo ou bisexuelle, toujours débordante d'énergie et violente à l'occasion. Capisto ?

" Cette fille est complètement cinglée. "
" Mais tais-toi, bordel ! "
" Paul, t'as pas vu mon radiateur ? "

Signe distinctif, autres :
Je porte en permanence des lunettes, une casquette et un jean. Le reste est totalement variable. J'ai toujours les mains pleines de cambouis. J'ai transformé un placard à balais en laboratoire d'expérimentations, dans lequel je suis toujours fourrée. Ainsi, lorsque le gardien se retrouve enfermé avec moi, se fait-il mettre dehors sans autre forme de cérémonie. Tout membre du Bloody Love essayant de le remettre dedans se retrouve exposé à de forts risques d'expulsion brutale.
En tant que lycéenne fauchée, j'accumule les petits boulots, et j'ai choisi de dormir en dortoir, où je suis pour l'instant seule, car c'est moins cher que les chambres individuelles.

Connaissance de l'existance des vampires?
J'ai un petit boulot à la boutique Vampaya du centre commercial [ S'il vous plaît ! Il y aura une explication valable dans l'histoire. ], même si j'ignore ce qui s'y trame, mais ça à l'air louche, avec toutes ces armes bizarres...
Je suis très intriguée par ces petits cachets qu'avalent tous les élèves de la Night Class, mais mon frère qui en fait partie, n'a rien voulu me le dire. Il faudra que j'en chipe un et que j'analyse la composition chimique un de ces jours. Comme il m'arrive de passer des nuits dans mon placard, j'entends parfois des conversations étranges.
[ Elle n'a que de vagues soupçons. ]

Ce que vous pensez des élèves de la Night Class :
Sont vraiment bizarres, ces types. Depuis qu'il est avec eux, mon frère a énormément changé. Et puis, franchement, toujours avec leurs petits cachets, ils ont l'air de drogués. Est-ce que c'est ça, le secret ? Une cure de désintox pour gosses de riches cachée dans un lycée ? Mais Katey n'a jamais rien pris, lui, pourtant il y est. Et j'en vois aussi beaucoup à la boutique où je travaille. Puis il y a aussi les gardiens, on se demande vraiment ce qu'ils font la nuit, ils ont toujours l'air crevé en cours, surtout ce type, là, Thomas. Mais il est gentil.

Liste de choses que vous aimez :
J'aime manipuler du métal et des outils pour le travailler, j'aime faire de la chimie expérimentale, ce qui veut dire que ça explose souvent, j'aime mon placard, c'est ma deuxième maison, j'aime mon frère jumeau, j'aime porter des vêtements excentriques, j'aime être capable de m'assumer financièrement, j'aime ma casquette, j'aime le sport, j'aime la trigonométrie, j'aime le hand-ball, la gym, la boxe, l'athlétisme, j'aime courir partout, j'aime "emprunter" des objets électroniques, j'aime beaucoup de choses, surtout la vie.

Liste de chose que vous n'aimez pas :
Je n'aime pas mon prénom, mon nom, ma petite taille, les amoureux, sortir de mon placard, les cours d'histoire soporifiques, être loin de mon fer à souder, devoir emprunter de l'argent, me faire traiter de voleuse, qu'on me force à devenir violente, ces Night Class qui ont changé mon frère, mon patron louche qui me fait frissonner, ces petits cachets, la drogue, ne pas savoir ce qu'il se passe, ne rien contrôler, savoir quel jour on est, tomber amoureuse, dormir.

Une citation que vous appréciez :
" Sometimes, the only way to stay sane is to go a little crazy. "

Lien avec d'autres personnages :
Katey, un futur pré-créé, son frère jumeau qui est un vampire. Elle n'est bien entendu pas au courant.
Qui veut faire la vamp qui a mordu le frangin ?

Histoire :
Eté 1993. Cet été-là, Anissa Andersen tomba amoureuse pour la énième fois de son existence, Dorian Rosenberg coupa définitivement les ponts d'avec sa famille dominée par un père nazi, et la vodka se révéla une liqueur d'oubli par excellence. Cet été-là, une calme banlieue de Reykjavik sombra dans la terreur suite à l'assassinat de trois jolies mères de famille, un jeune professeur timide devint soudain beaucoup plus extraverti, et une ambassadrice turque évita de peu le scandale planétaire. Cet été-là également, un touriste arriva pour une semaine dans une auberge et ne repartit jamais. Cet été-là enfin, deux jeunes gens que tout séparait se marièrent sur un coup de tête :

" Anissa, je me rends compte jour après jour que, si l'on se connaît depuis très peu de temps, je t'aime, je t'aime plus que tout. Veux-tu m'épouser ? "
" Chiche ! "

Hem... Ou comment être sûr que la famille fondée sera vouée à l'échec. Mais pourtant.
Neuf mois jour pour jour après le mariage, Anissa accoucha de deux faux jumeaux, qui, suite à une erreur de l'employée d'état civil, quelle blonde franchement, virent leurs prénoms inversés. Une petite Paul et un petit Katey. Yark.
Le décor de ma vie est donc planté, et je n'ai rien de vraiment palpitant à raconter sur mon enfance. En réalité, je crois que mon histoire ne sera pas bien longue. J'ai grandi, comme tout être humain normal, mais moins que la plupart, tandis que mon frère jumeau, auquel je voue un amour fusionnel, devenait une sorte de géant couvert d'acné. Rien que de très banal, donc. Quelques souvenirs remontent aussi à la surface, la douleur, pour commencer, et la tristesse.

Novembre 2007.

" Tu sais, Laura, ça m'est difficile de te dire ça, mais euh... Enfin je crois que je suis amoureuse de toi..."
"..."
" Je euh... Desolée..."

Je m'enfuis alors en courant, affolée de son air dégouté, laissant les larmes goutter sur mon visage. Et puis... Et puis le rejet des autres, les insultes, et même mon cher Katey qui se détournait de moi. J'aurais dû savoir que nul ne pouvait accepter, que j'étais contre-nature... Solitude. Je crois que c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à m'enfermer dans les coins sombres et à devenir joyeuse, trop, débordante de bonne humeur, comme pour montrer aux autres que leur mépris ne m'atteignait pas. Alors oui, je me plongeai dans le bonheur de mes petits objets mécaniques que je réparait, spécialement les rouages de cette boîte à musique et cette ballerine dont je modifiais la chorégraphie si j'allais trop mal.

Juin 2009.
Depuis qu'il sort avec cette fille, Katey devient bizarre. J'ai cru voir deux petites cicatrices en forme de trous de seringue au creux de son bras. Est-ce qu'il se drogue ? Que se passe-t-il en ce moment ? Je me sens mal. J'ai revu Laura, ses amis, ils ont tenté de me frapper. Me défendre, attaquer ? J'ai fui. Je ne voulais pas leur faire de mal, je ne voulais pas réfuter ces paroles cruelles qu'ils jetaient. Ils ont raison, je suis un monstre. Je crois que je ferais mieux de m'enfuir, disparaître...
Katey s'en va, dans un internat français, pour se "soigner". Qu'est-ce qu'il a ? Personne ne veut rien me dire.

Juillet 2009.
Je me suis inscrite en secret dans la même école que Katey. Peut-être qu'en recommençant une nouvelle vie là-bas, ça ira mieux ? Peut-être que les français seront plus tolérants envers mes préférences ?
Je suis arrivée en France. Je n'ai rien dit à mes parents, seulement qu'ils n'ont pas à s'inquiéter. Je vais devoir trouver un petit boulot pour payer le lycée. Une seule boutique du centre commercial m'a acceptée, après que le gérant m'ait posé toutes sortes de questions étranges :

" Je suppose que vous êtes au courant qu'il existe des humains... différents et mal tolérés par le monde ? "
" J'en fais partie "
" Vous savez tenir votre langue, j'espère ? "
" Bien sûr "
[...]

Ainsi j'aurai un travail pour cet été, et le soir après les cours.
Cette Académie est étrange, tout de même, mais bon, rien d'anormal, les internats rendent toujours un peu frappadingue. J'espère que tout se passera bien.

Et voilà, Finish !

Un peu baclé l'histoire, mais bon.

Juste pour préciser que je risque d'être absente tout l'été, et pas exceptionnellement active l'an prochain, m'enfin vous inquiétez pas, je vais rp'er, hein.

DESOLE !!!
je m'excuse sincèrement, je n'avais plus dacces à internet depuis 1 semaine ^^"

Bref très belle fiche, acceptée, jte mets ta couleur ^^