Murmure d'un soir

Il faisait froid. Depuis qu'Eve avait posé le pied dans cette basse ruelle, un frisson l'avait entièrement parcouru et les larmes lui en était presque monté aux yeux. Armé d'un épais manteau noir, elle sourit. Un nouveau defi pour elle, simple humaine, que de traverser en cette nuit gelée l'étroit passage sans glisser contre le pavé. Elle se frotta ses mains gantés d'une paire de mitaine grises, ses pas frappaient à coup réguliers contre le pavé de la ruelle, elle parcourait de son regard blanc les bâtisses qui l'encadraient. De grandes maisons dignes, droites et fières, mais aussi désertes et inhabitées. Elle en rit, un petit rire qui résonna contre la parois glacées.
Elle ne sentait plus ses doigts congelé, leva les yeux vers le ciel, aucun flocon ne tombait et pourtant la barre des 0° devait avoir été outrement passé. Même son coeur lui paraissait froid dans sa poitrine. C'était exitant !
Eve s'était joué de traverser le lac à la nage en ôtant ses vêtements l'autre jour, elle en était ressortit aussi grelotante qu'elle ne l'était à présent, sous sa fourrure.
Alors, elle s'assied sur une marche, devant une porte et ferma les yeux. un bruit la fit sursauter, assourdissant, comme un coup donné dans un tas de feraille. Suivit d'un cri d'origine inconnu. Et l'échos faisait qu'elle n'aurais pas sut dire d'où cela venait.
Elle se leva d'un bond et parcouru d'un regard circulaire les alentours.

-Y a quelqu'un ?

Savoix, elle, ne tremblait pas. Bien au contraire, elle était chaude, assurés. Amusés.

[désolé j'ai été longue ^^"]


Les humains, quels êtres passionnants et à la fois si ignorants. Des spécimens hors du communs si vous voulez mon avis. Mes parents trouvent mon intérêt pour eux exagérés ; il ne voyent pas plus loin que le sang mais il faut leur pardonner ils sont de la vieille époque. Les plaisirs autres que la boison leurs sont inconnus. Analyser le comportement humain est un de mes passe-temps favori. Par exemple depuis peu je cherche une nouvelle proie. Pas pour un soir où je l'achèverais rapidemment, non une vraie proie à longue durée. C'est à la fois excitant mais aussi des fois très long ; cela enlève du charme à l'expérience. Mais bon, d'un autre côté, durant le long test auquel je compte me lancer je peux faire quelques morsures ni vu ni connu.
J'ai commencé hier à regarder les photos des day. Il n'a pas été aisé de les subtiliser ; ils deviennent méfiants et je devrais arrêter de faire des actes étranges. Mais bon je n'ai pas encore fait des actes qui pourraient me trahir... Ah oui, donc hier j'ai regardé les photos, j'ai directement ou presque passé les photos des garçon pour ne m'attarder que sur les jolies demoiselles. Je n'ai retenu que quelques nom, Evengeline, Seina, Keyra, Sixtine et quelques autres. Je me suis tout de même intéressé au gardien ; il faut bien connaitre ses ennemis et aussi à la vamp qui vit parmi les day. J'ai hate de faire comme elle d'ailleurs.

Bref rien ne m'a clairement sauté à l'oeil lors de ma recherche ; il faut dire qu'il y avait beaucoup d'élèves a voir et que lors que je détaillais ces visages souriants ou pas, le soleil se levait alors j'étais un peu patraque.

Tout en songeant à ses pensées macabres je me dirige vers une des ruelles sombres réputées dangereuses. Enfin ca dépent pour qui. Malgré que moi aussi je devrais faire attention à moi dans cette ruelle, je sais que je suis en position de force, un aristo tout de m^me. La ruelle était déserte. J'étais à la fois surpris et en même temps compréhensif. Les hunters s'amusent souvent à passer par ici et puis les vampires sont en chasse dans la ville et pas dans cette ruelle où il y a peu de passages. Et pour ce qui est des activités comme la drogue et toute autre choses non énonçable, il était soit plus l'heure ou pas encore où alors une rafle venait d'avoir lieu... Bref j'avance dans l'étroit passage.
Et voila que je sens la douce odeur d'une humaine. J'avance guidé par cette odeur exquise mais silencieux, il ne faudrait pas la faire fuir la petite. Et voilà que sort brusquement un vampire, apparemment un E. Une création d'un noble quelconque ; qu'ils sont ignobles ces E, je ne peux critiquer mes supérieurs...

Et voilà que ce vampire de bas étage décide de viser ma proie d'un soir. Car oui, cette odeur n'est pas celle que j'utiliserai à long terme puisqu'elle n'appartient sans doute pas à une fille de l'academie.
Donc d'un geste habile je frappe violemment le voleur de sang, non mais, evidemment il fallait que derrière lui se trouve un tas de feraille qui entraîna un gros bruit et que cet bête incontrôlable crie comme si il allait mourir.
Faut pas exagérer non plus...
Il disparu de ma vue et tranquilement je continue de m'avancer vers l'odeur qui sent de plus en plus car je me rapproche. A présent rien ne sert de ne plus faire de bruits...
- Il y a quelqu'un?
Aucune peur dans sa voix presque de ...l'amusement? Voilà un des comportements humains que je trouve intéressant. L'inconscience et sans doute un peu d'ignorance mais bon.
- Quel question dangereuse... Un tueur aurait eu le temps de t'égorger trois fois...et cette rue en regorge habituellement.
Je dois vraiment être obsédé par le mot gorge pour l'employer deux fois dans une phrase et encore je me suis obligé de limiter... Ma voix avait été très douce et très basse aussi. Un peu hypnotisante.
J'adore.
Bon observons quand même la future résidente de la troisième tombe en partant du côté gauche de cimetière. Plutôt belle, bon point ça, mais assez jeune, enfin assez pour être au lycée.
- Que fais-tu ici...je suppose que t'es au courant qu'ici c'est un meutre par jour? Et que le mot dangereux n'est pas assez puissant pour décrire les lieux.
Voila un moyen de savoir si elle est lycéenne, enfin pas exactement mais faire la conversation nous amènera sans doute par là, où je la conduirai...

Mes yeux sombres la regardèrent droit dans les yeux à travers les quelques mèches rebelles qui passent devant.

Eve le dévisagea. C'était étrange tout de même, de s'amuser de tout, même des menaces de mort. Sur son visage était accroché un sourire narquois, provocateur, un regard défiant. Les mots qu'il prononça ne firent qu'amplifier cet impression. Elle éclata d'un rire cristallin. Se prenait-il pour quelque démons des anciennes histoires qu'on murmure aux grands enfants ?

Eve avait toujours aimé le comportement humain, si gracile, fragile, insoutenable, fièr et indigne, ironique et intimidé. Pas qu'elle se fascine de découvrir les facettes de spersonnalité, oh non, ce qui lui plaisait c'était de jouer avec les nerfs des gens, leur prouver qu'au jeu de la moquerie elle était la plus forte. Hors à ce soir, dans cette ruelle sombre où on lui annonçait sous l'apparence d'un jeune homme aux yeux perçants qu'elle allait mourir. Crever ici, d'accord, mais pas en hurlant "au secour à moi je meurs", pas de la main d'un inconscient.

Son rire était froid, dérangé et moqueur. Devait-ellele croire ? Un fou ? Un assassin ? Les nuages passaient au dessus de leur tête, noirs comme la nuit présente, et quelques flocons de neige hasardeux commencèrent à tomber pour couvrir sa chevelure de quelques bribes blanches.

La jeune fille se frotta les mains et recula d'un pas, sous son manteau, elle n'était armé que d'un cahier et d'un stylo, ses deux outils pour vivre.

-Vous voulez me tuer ? Et pourquoi donc ? Peut-être ne devrais-je pas vous regarder trop profondemment dans les yeux de peur d'être réduite en cendres ! Arrêter. Qui êtes vous ?

Voila que la neige tombe. La neige pure et blanche. J'aime la neige car le sang ressort dessus. Le rouge sur le blanc évoque quelque chose je trouve. On peut y trouver l'impression d'un ange blessé. Et puis le froid est toujours pratique poru se rapprocher des jeunes filles qui jouent très mal la comédie et qui se mette à trembler pour me faire venir et pour que je me blotisse contre elle. C'est une technique de drague qui me fascine surtout lorsqu'elle est mal jouée et que la fille se prend un délire. Mais bon cela n'a aucun rapport avec la jeune fille qui se recule en prononçant des paroles qui eurent comme effet de vouloir me faire sourire. Mais je réprime ce nouveau sourire.
- Tu ne m'as pas écouté.
C'était la réponse à ses accusations de tueur, très calme d'ailleurs cette réponse. Avait elle su lire dans ses pensées et donc deviné qu'il était entrain de calculé combien de temps il avait avant qu'une nouvelle patrouille de hunter se pointe? Ou encore si son sang était aussi bon que son odeur? Ainsi que tous les stragèmes qu'il préparait pour assouvir sa soif.
C'était assez intéressant mais aucune humaine n'avait le pouvoir de lire dans les pensées.
Ah oui, il faut que j'agrandisse ma réponse sinon elle va réellement fuir. Elle est plutôt intriguante.
- Je n'ai pas dit vouloir te tuer.
Qu'est ce que je mens bien. Peut être est ce parce que je ne mens pas vraiment, pour l'instant je projette juste de boire son sang, pas forcément de la tuer...même si c'est étroitement lié...
- Je t'ai juste prévenu du danger.
Elle semble cacher quelque chose sous son manteau mais même si elle possède une arme ca m'étonnerait qu'elle soit hunter ou gardienne... Alors son arme ne me touchera pas.

- Et puis tu poses beaucoup de questions...
Ma voix un peu velouté n'était pas forcément rassurante mais pas non plus dangereuse.
Je pense que je peux lui parler un peu, j'ai encore le temps, non?
- Tu as peur de mes yeux...étranges...d'habitude on les apprécient, enfin bon on ne vas pas déblatérer la dessus pendant des heures, n'est ce pas?
J'ai même la courtoisie d'arrêter de la fixer comme elle me l'a ordonné ; je suis docile poru l'instant.
- C'est très gentil de me vouvoyer mais je pense que le tutoyement suffira, merci.

Ce n'était pas un reproche ou une critique, c'était même prononcé d'un ton flatté.

- Je suis quelqu'un qui t'avertit que tu coure un danger en ces lieux. Je ne suis pas vraiment une menace, enfin c'est à toi de voir.
Va falloir que je donne mon nom...
- Et je m'appelle Angelo, élève de la cross academy.
Je me tut, j'espére avoir assouvi son besoin de savoir à présent. Maintenant c'est mon tour...
- Et toi? qui es tu? Que fais tu ici...

Au moins elle est méfiante maintenant...

L'assurance naturelle d'Eve était de béton, elle perdait rarement son sang froid et ses peurs étaient profondemment enfoui au coeur de son être. Elle négligeait ces sentiments, futiles, faibles, pourquoi aimer quand on peut haïr ? Pourquoi pleurer quand on peut rire ? Et pourquoi implorer un homme menaçant quand on sait que la mort est hautaine ? Elle sourit, toujours, se frotta les mains, encore et ne bougea pas d'un pas. Ses cheveux en bataille balayait son visage, comme avant, ses yeux ne brillaient pas. Blancs comme le reflet du soleil dans un miroir, sans émotion, comme ceux d'un aveugle. Elle y jouait souvent.
Le jeune homme tenta maladroitement mais avec une voix accordée de noblesse, de lui expliquer qu'il n'était pas un danger mais que ce soir elle courrait tout de même un danger. Cette idée de messager de dieu l'amusa de nouveau. Oui, ses pensées se répétait inlassablement, rire, jeu, un étroit jeu qu'est la vie, un échec, une stratégie disait son frère. Elle pensait souvent à lui. Trop. Et s'éfforça de chasser son souvenir un instant. Il la contacterait bientôt. Très bientôt. Pas maintenant. Seule rêgle à présent : rester en vie.
C'était ce qu'il avait dit.
Alors, elle leva les yeux vers le ciel d'où les flocons éclatants déferlaient pour les laisser mouiller par gouttelettes ses joues et son front.

-C'est joli...Angelo. L'ange descendu du ciel pour déclarer à la jeune fille qu'elle courrait un grand danger sans pour autant lui demander de fuir. Angelo...Si seulement il était aussi honnête que son nom l'indique.

Les anges n'aimaient pas Eve. La vraie Eve. Eve avait mangé la pomme du seprent et avait perverti Adam. Adam, le nom de son frère. Tout tourne mal dans cette histoire, tout.

-Mmh...quel besoin a-tu de connaître mon nom ? Après tout, tu me vois dans une rue commen'importe qui d'autre. pour me dire que je cours un risque ici. Si j'ai compris, je dois fuir le danger. Ah, je te le donnerais si je décidais de ne pas t'écouter,...

Oui, ça elle aimait. Intérieurement, Evangeline était une jeune fille, tout ce qu'il y a deplus normale, si ce n'est ses passions, sa vison de certaines choses...Mais son comportement lui était surprenant, à soulever les indications, jouer avec le feu et rire au nez des mécréants, elle jouait bien le jeu de la vie. Qui d'autre pouvait se suffir de passer une journée devant sa fenêtre à regarder le vent souffler dans les branches ?

-Je m'appelle Eve.

Elle ne l'écouterait pas.

Alors et ça, qu'était-ce ? Un aveux, une insulte, un conseil, un ordre, une menace ? Elle réalisa seulement à cet instant que depuis qu'il était apparu, le froid était encore plus intense. Une vieille nouvelle d'Edgar Poe lui revint en esprit, quand un homme marche dans la rue, il est suivi, il accelère, encore il meurt. On dit que plus on est loin du paradis, plus il faisait froid. Alors il était plus démon qu'ange sans aucun doute.
Lorsque le vampire s'approche d'elle, elle eu l'impression qu'on enfonçait un piquet de glace dans son ventre et ouvrit grands les yeux sous ses cheveux noirs.

-Je...j'ai froid...

Curieusement, elle ne se sentait plus à l'ironie, elle refusait de paraître une faible cible qu'elle n'était pas. Mais elle avait la conviction que ce soir elle sortirait vivante de cet affront. Elle ne pouvait se permettre de mourir maintenant, pas maintenant, trop tôt. Par reflexe, elle recula encore et vint se coller au mur qui se trouvait dans son dos. Si froid...un étrange malaise s'installait, autour d'eux, blancs de neige et noir d'encre de nuit. Eve soupira, contre sa poitrine était toujours blotti le cuir noir qui reliait les précieuses pages de son oeuvre.
Elle revint sur son recul.

-C'est bizarre. Vous parlez comme si vous étiez un vampire, vous savez, une de ces créatures chimères qu'on trouve dans les vieux Bram Stocker (l'auteur de Dracula...).

Finalement, elle fit encore un pas en avant, laissant derrière elle une emprunte dans la couche de neige naissante, un autre, encore, jusqu'a se retrouver parfaitement face à l'inconnu. Deux yeux gris, une chevelure courte, une beauté époustouflante, en vérité, elle avait rarement, non, jamais vu des traits aussi fin, un visage aussi bien dessiné, mêlant le machiavelisme à la divinité de son apparence. On se serait volontier évanoui dans ses bras.

-Que dois-je comprendre ?

Je fus surpris du ton changeant d'Eve. Elle n'était plus aussi imprudente qu'avant, plus aussi téméraire en quelques sortes. Elle semblait réaliser qu'elle n'était pas la dominante de ce jeu auquel on s'adonnaient depuis quelques répliques. Elle aviat même froid? Je sais bien que le mal nous entour nous bête sanguinaire mais était ce cela qui la faisait douter de sa puissance? Devenait elle plus forte en quelques sorte, s'arrêtant à ce jeu qu'elle perdait? Je ne suis pas sur de bien suivre ces propos...peut être réserve t elle encore une plaisanterie folle.

- Il neige...il gèle...il est logique que tu ais froid. Veux-tu ma veste?

Proposition futile puisqu'elle refusera certainement, d'ailleurs ca ne vaut pas la peine de commencer à l'ôter. La froideur... cette chose que je connais trop bien. Le froid mordant d'hiver, mais le froid dans le regard des autres, ou encore le froid que j'inspire...

Et voilà qu'elle parlait de ce vieux Bram ! Celui-là il avait eu de la chance! Le célèbre dracula ne l'a épargné que si Stocker lui dédiait un bouquin. Vlad était vraiment imbu de sa personne pour demander à ce pauvre type d'écrire. Enfin, il a bien écrit malgré que je n'ai jamais dépassé les premières pages qu'on m'a forcé à lire en troisième...
J'ai du trop parler et elle s'est rendue compte de ma réelle nature? Ou bien son esprit est assez fou et tordu pour imaginer pareil chose ! Les jeunes ont souvent plus facile à croire ce genre d'histoire. Les adultes ont du voir trop de films et du lire trop de livre pour croire à ces bêtes sombres.
Et voilà qu'elle s'avance ! Si elle sait qui je suis, pourquoi ne fuit elle pas? Elle est vraiment exeptionnelle en son genre celle-là ! Enfin je ne vais pas rester coi devant elle ; c'est moi qui mène la danse, moi qui gagne à ce jeu de répliques.

- Tu divagues...peut être.
Autant continuer sur la même voie, en cas de problème je demanderai qu'on lui efface sa mémoire...si elle en réchappe vivante !

- Les vampires. Que sais tu d'eux? Rien.

Je me vends là?

- Ce n'est rien que des légendes, des mythes d'humain. Et puis si j'étais vampires ne devrais je pas avoir mordu ton cou?

En m^me temps que je prononce ces mots je m'approche encore plus d'elle mais pas en face, non je me place juste près de son cou, j'abaisse même la tête vers celui-ci. Elle n'a pas le temps de reculer ; elle ne m'a pas vu avancer. Je suis un vampire après tout.
Je souris m'écarte avant de continuer de l'observer ; si elle tente la fuite j'userai de mon pouvoir...elle m'obéira.
- Qu'attendu pour fuir?
ma demande pourrait la surprendre...je ne sais pas. D'un autre côté même si elle fuit je la rattrape. Et je doute qu'elle puisse vraiment croire que je suis un vampire, même si mes paroles semblent confirmer ses accusations elles pourraient au contraire être utilisé par un simple mortel pour épater la galerie. IL n'y a aucune preuve.

Evangeline recula violemment et le repoussa. Elle n'avait jamais aimé cette légende facheuse, elle ne se laisserait pas abattre. Pas qu'elle soit convaincu d'être face au représentant de la race, mais on signalait plusieurs disparitions et morts dans les environs, son frère était chargé de l'enquête, qui tournait en rond. Il existe des fous qui aiment jouer avec leur victimes. Dont elle ne serait pas. Et puis si le glas du décès avait sonné pour elle, alors autant jouer encore avec la mort. L'amusement, le jeu, la partie d'infime strategie entre les lignes de cette étrange histoire que ce soir elle coucherait sur le papier froid d'un de ses cahiers noirs.
Elle retira son manteau et le balança dans la neige. Aussitôt bien sûr, le froid ce fit plus mordant et elle sentit le bouts de ses fallenges se geler. Avec le lourd poid de tissu tombé était posé le carnet noir.
Ses bras était nus, elle ne portait qu'une veste sans manches sur un jean, lui aussi accolant à la sobriété de la couleur obscure. Elle ne souriait plus, mais ses yeux brillaient d'exitation. Un peu d'action pour faire trève à sa mélancolie habituelle. Quelle joie.
"Avec ces accoutrements tu ressembles à un vampire ! Sans ce maquillage et un peu de couleur tu serais tellement plus jolie" ! se lamentait sa mère le jour où elle s'était teint et lissé les cheveux.

-Excusez moi, maugréa-t-elle, mais quel que soit ce que vous vouliez exprimer par vos actes, je ne saurais en tolerer aucun. Mais allez donc, avec votre minois, je suis sûre que des tas de jeunes filles vous tomberont dans les griffes.

Gantés de mitaines, elle souriait. On dit qu'avant de mourir, on voit toute sa vie défiler devant ses yeux, c'était presque le cas, mais ce n'était pas la première fois. Dans un rêve elle avait vu un mort qui se lamentait. Elle voulait les rejoindre mais en même temps, il fallait, c'était vital, qu'elle termine d'écrire ses histoires et autres nécrologies incessantes.

-J'aimerais bien savoir qui vous êtes. Pourquoi vous sortez de nuit ? Vous êtes sans doute de cette...academy.

Dans sa bouche le mot tournait mal. Academy. Sonnait comme Prison.

Ah finalement il lui reste du bon sens, elle a enfin compris qui je suis et se recule avec violence. Elle continue de me surprendre ; elle change d'attidude si rapidement, j'ai même du mal à suivre. Mais la question reste toujours là : joue t elle encore? Participe d'elle à cette partie déjà perdue? Ou a t elle déjà abandonné? Je ne sais pas trop, mais moi je continue de m'amuser ; c'est tellement distrayant.

Et voilà qu'elle se déshabille, enfin ôte son manteau ; je n'en demandais pas tant. Et un cahier noir tombe c'était donc ça ce qui me tracassait comme étant une arme? Rien d'important pour l'instant. Je pourrai toujours le lire, l'analyser après sa mort. Je ferai garde que son sang n'atteigne pas les pages immaculées. N'empèche qu'est ce qu'elle fout avec un carnet sur elle...

Et voilà que la folie la submergeait à nouveau ; des yeux brillants ca ne trompe pas. Veut elle poursuivre la partie? Jouer encore un peu avec la mort avant de rejoindre Hadès? De sombrer dans les abîmes. La terreur ne la submerge pas, non elle reste comme elle est : cinglée.

- Oh mais je ne veux pas les autres filles...la personne que je veux c'est toi.

Une voix un peu sadique je trouve et j'ai l'impression de devenir psychopathe mais bon c'est pour le fun. Et puis je me mets à son niveau de folie ; il faut bien.
Elle tout de même surprenante cette fille. Je n'ai pas l'impression qu'elle veut mourir mais pourtant elle reste face à moi. Face au démon. Un sourire un peu diabolique se dessine encore sur mon visage. D'ailleurs c'est presque perturbant de voir ce sourire machiavélique si beau et charmeur...

- Qui suis je? Mais je te l'ai déjà dit : Angelo. Et puis tes questions sont inutiles. Je ne vois pas l'intérêt de répondre. L'academie, les vampires, les meurtres, le sang, la mort, la vie, le besoin, l'obsession, le sang à nouveau, toi, moi, cette ruelle et la mort qui te guette. Ce ne sont que des suppositions de ce qui pourrait se passer et être.

Les vampires sotn de l'academie. Les meutres sont apr les vampire, le sang coule par les vampires, la mort est donné par les vampires pour leur vie, c'est un besoin et une obsession, le sang qui coule encore, Eve et Angelo dans cette ruelle et la mort qui l'emporte.
- N'as tu pas peur de la mort? J'ai déjà vu des personnes mourir, j'ai déjà tué des gens, j'ai déjà pourchasser pendant des heures jusqu'à ce que ma victime s'écroule mais je vois rarement quelqu'un affronter la mort sans faillir.

Suis je cruel? Je désire à ce point m'amuser à la perturber ou alors je m'intéresse vraiment à son comportement étrange...je ne sais même pas moi-même. Mais je ne suis lpus sur de vouloir la tuer tout a coup. Elle me captive par ses actes...

[j'avais fait un beau rp mais il s'est effacé, et aussi, si tu veux on peut dire que je vais demander à Orwalle de t'effacer la mémoire comme ça tu meures pas lol]

Eve n'était pas folle, individualiste, indifférente, elle était simplement insoçiable.
Dans ce jeu étrange entre la mort et l'envol, comme tout homme et toute femme, elle était sérieuse, si elle avait ôté son manteau, n'était-ce pas pour qu'il n'entrave aucun de ses mouvements si par hasard elle devait fuir ? Un mot retint son attention, "vampire". Alors ce garçon était il un fanatique gothique d'une secte qui n'accepterais de jouer que de nuit ? Un assassin qui utilisait la légende des crocs de la nuit pour déguiser des meurtres ou bien pour combler sa folie. Aucun être humain n'aurait pu le prendre au sérieux, cette histoire de vampire, aucun sauf un peut-être, Adam son frère aurait sans doute réagi autrement, mais pour le moment il devait somnoler entre un canapé et un écran d'ordinateur à remonter des pistes de crimes.
Elle se tint à trois mètres de lui environ, cette maudite neige continuait de tourbilloner au dessus de sa tête, elle grogna. Les mains dans les poches, ce quartier qu'était-ce ? Elle finit par réaliser que son frère ne l'avait peut-être pas envoyé étudier ici par hasard.
Dans sa ceinture, sous sa veste, était glissé un flingue (oui je sais, je me contredis). Elle le portait plus par habitude que par méfiance, mais éventuellement elle pourrait s'en servir cette fois, c'était encore Adam qui lui avait fourni. Pour une fois d'ailleurs elle allait peut-être se débrouiller sans lui.

-J'ignore si tuer est ta passion, tu dois me croire folle et tu ne seras pas le premier. Mais un homme qui se prends pour un vampire n'est-il pas lui aussi censé être fou ?

Un vent froid s'engouffra dans la ruelle, d'un geste brusque rapide et calculé, elle bondit en arrière, tira l'arme de sa ceinture, la chargea, visa, tira. Une détonnation.Ignorant si elle l'avait eu ou raté. Dans le fond, elle souhaitait que la balle l'ai juste frôlé, le temps d'un étourdissement. Tuer ainsi la répugnait.
Parce qu'il ne faisait pas encore de doute que ce type n'était qu'une homme qui devait mourir d'une simple balle ou du moins en souffrir.
Elle entendit la balle percuter contre un mur au fond.

-Ce soir j'ai décidé de sortir seule comme tout les soirs. Va-t-en et laisses moi. J'ai la gachette facile.

Si elle avait su à quel point cette dernière phrase était vaine.
Elle serrait les dents et ses doigts eux aussi se resseraient sur son arme. Ne surtout pas se laisser envahir par la panique !

Elle ne me croit plus? Elle me trouve fou ! C'est dommage qu'elle ne croie plus à ma nature...je l'aurais peut être épargner. La vie entre mes mains. J'ai le pouvoir de tuer. Est ce que ce pouvoir est vraiment aussi passionnant qu'il semble l'être? Est ce que mon plaisir à tuer est le bonheur suprême? Ne doutons pas et agissons.

- La question est interessante. Suis je fou ou pas ?

Dois je me lancer dans une longue déclaration sur le fait que je suis un malade mental ou non.

- Tu me dis fou, certes je le suis sans doute.

Car vouloir tuer des gens faut quand même être...fou?

- Mais tu te trompes sur beaucoup de points. Et puis si je suis vampire, alors tuer n'est pas un acte de folie mais de survie.

Qu'elle me prenne pour un fou...elle peut vivre ses derniers instants en me traitant de menteur si cela peut l'aider à partir.

Alors que j'étais entrain de compatir pour elle, voilà qu'elle me tire dessus... La balle me frôle et s'éclate contre le mur derrière moi.

- Tu devrais arrêter de sortir seule. Non je ne compte pas partir ni te laisser. La gachette facile? Tu es si jeune tu ne vas quand même pas tuer quelqu'un? vampire ou pas.

Me faut une solution. Je vais pas la tuer ; j'aurai jamais le temps. Avec son coup de feu elle va rameuter tout le quartier et je me vois mal attaquer des vampires plus fous que moi. Même si je suis un noble si ils se pointent tous maintenant je ne pourrai pas faire le malin.

Je me jette sur elle (que c'est dur de ne pas la mordre) J'use mon pouvoir, je la charme...
- Suis-moi, lâche ton arme. Ce soir je ne suis pas la bête la plus dangereuse.

En moins de dix secondes j'ai du me décider. Je vais l'amener à Orwalle, elle lui effacera la mémoire et tout se passage de sa vie sera oublier...

[t'es pas obligée d'être réceptive à mon pouvoir mais ce serait mieux ^^"]