Dispute [Orwalle ; Thomas][libre]

Grmbl. Encore enchaînée.
Orwalle avait vraiment tout essayé pour détruire cette chaîne. Elle l'avait gelée et réchauffée, rien. Elle l'avait passée au marteau, rien. Vraiment, tout essayé, et rien. Et voilà en plus que Thomas venait de la foutre dans la merde. Sale journée, j'vous jure. Qu'est-ce que Tom avait fait ?

C'était bien simple, il avait créé une catastrophe. En descendant les escaliers, il n'avait pas fait attention et avait posé une main sur la rampe. Sauf qu'Orwy faisait de même de son côté. Résultat, la chaîne plutôt longue s'était emmêlée autour de la rampe, les nouant à la barre de métal tout aussi solide.
Chacun avait tiré, essayant de défaire le noeud, mais rien n'avait marché. Ils étaient apparemment coincés là jusqu'à ce qu'une âme charitable veuille bien prévenir la directrice. Bien sûr, Orwalle aurait pu déoncer la rampe à coups de poing, mais des éclats auraient volé, de préférence sur le gardien, et elle se serait encore faite engueuler. Mais une Van Dingechen n'avoue jamais qu'un accident est de sa faute, même en partie. Donc la jeune fille invectivait Thomas en russe, le maudissant jusqu'à la dix-septième génération sans qu'il n'y comprenne rien. Mais cela donnait un cri continu aux sonorités très aggressives. Tout ceux qui passaient leur avaient jeté des regards etonnés ou amusés pendant les deux heures qu'il avaient passés coincés ici. Personne pour leur filer un coup de main.

- Je te hais ! Espèce d'abruti ! Crétin cogénital ! ( traduction approximative )

Orwalle étant un peu à court d'inspiration pour les insultes, elle avait commençé à réciter une recette de cuisine en hurlant, toujours en russe, ce qui faisait blêmir Thomas. Du coin de l'oeil, elle aperçut un vampire qui arrivait, les dévisageant mais continua à hurler, déversant sa fureur emmagasinée toute la journée. Pour quelqu'un de froid, elle se défoulait, pour une fois. La jeune fille changea de langue :

- Salut. Tu voudrais pas nous filer un coup de main ?

Le ton de la jeune fille s'était soudainement radouçi alors qu'elle reconnaissait la famille caractérisée par les traits du garçon. Il était de haut rang, y avait pas de doute. Mais il accepterait peut-être d'aller prévenir la directrice. En tout cas, Orwalle croisait les doigts pour qu'il ne ressemble pas à Viktor. Allez, soyez sympas pour une fois, me filez pas un salaud de première, je sais que vous m'en voulez personnellement là haut, mais tout de même...

Non mais franchement, cette Orwalle n'était qu'une saleté de gamine de vampire [pour employer des termes polis]. Tout abord à cause de SES conneries Thomas avait du assister à un cours de maths ! Il avait dut faire un effort surhumain pour résister à se suicider à l'aide d'un compas. Ensuite elle n'avait pas arrêté d'imposer ses choix pour les activités de la journée. Plusieurs fois Thomas avait pensé à sortir son fusil mais il se doutait que le sortir en plein milieu d'une foule (car ils attiraient tous les pelés et tondus de l'académie) son flingue ne lui aurait apporté que plus d'emmerdes. Alors il s'était abstenu et puis il n'était pas sur qu'Orwalle lui aurait pardonné cette fois.
Et puis arriva encore une catastrophe (quelle journée pourrie) l'idiote d'Orwalle s'était débrouiller pour emmêler les chaînes et évidement c'était Thomas le responsable. Il supportait ses insultes mais son calme commençait à faiblir et il avait fermé les yeux tout en se disant que le russe était une langue dure et brute.
Et voilà qu'un pecno apparaissait, les autres s'étaient peu à peu dispersé.

*Mais...c'est un vampire?* Thomas le regarda, à présent les insultes d'Orwalle n'avait plus grand intérêt ; qu'elle continue à s'égosiller si ça lui fait plaisir.
Le gardien jeta un regard rapide sur sa montre.
*Eh merde ! Je suis en retard pour ma ronde...* C'était la goutte qui faisait débordé le vase. Et voilà qu'Orwalle et l'inconnu commençaient à parler sur un moyen de se sortir de là.

- Orwalle t'en as pas marre de venir toujours foutre la merde dans ma vie?
La colère accumulée du matin et de sa récente séparation surgissait et ça s'annonçait violent.- C'est à cause de toi qu'on se retrouve dans cette situation galère. Je te signale que si t'avais pas tenter de crocheter la serrure de je sais plus quoi je serais tranquille entrain de m'amuser à pourchasser les vampires qui ne respectent pas le règlement comme toi ! Non mais franchement tu penses vraiment que tout est permis hein?

Thomas sortit son fusil ; il en avait plus qu'assez.

- J'en ai marre et je vais régler ça à l'ancienne.
Il ignorait totalement l'autre vampire à côté.
Il visa la main d'Orwalle.
- T'as l'auto régénération alors on s'en fout.
Thomas tira...mais aucune balle ne partit. Thomas resta abasourdi ; la dirlo n'avait quand même pas osée faire ça ! Elle avait ôté toutes les balles du fusil. C'était sans doute raisonnable pour éviter tout accident mais cela ne faisait qu'accroître sa colère.
*Bien, laissons Orwalle trouver une solution. Qu'ils s'entendent entre vampires ! Ces sales bêtes !*
- Si un accident arrive alors que je suis bloqué ici, je te jure que cette fois-ci je viserai le cœur ! Persifla t il entre ses dents pour ne pas déranger leur future entende (ou pas)

[désolé de mon vocabulaire peu soutenu mais il est tard et je dosi me défoulé car les examens même si j'adore ça, ca tue...
Et rien 'nest personnel ^^]

Tout le long de la tirade du gardien, sa menottée le fixa, d'un air tout d'abord neutre qui fit place à l'ombre d'un sourire, ironique. La jeune fille n'avait aucun pouvoir de régénération, contrairement aux autres membres de sa famille. Mais elle n'allait pas le dire. Et certainement pas devant l'autre vampire... Qui n'était pas d'abord un Orkney comme elle l'avait cru, puisqu'il n'avait aucun pouvoir sur le métal. Alors ces yeux vairons, c'était... Mais oui ! Ce métis d'une haute famille qui avait alimenté les ragots de basse-cour, là, le Rockwell. Maximilien James-Rockwell. Bon, on allait d'abord s'occuper du cas de Tom, avec un regard amusé. Elle n'était absolument pas outrée de sa crise de nerfs.

- Tu vois que tu es capable de te lâcher. Tu devrais faire ça plus souvent, ça te va très bien, la colère.

Comment désarmer un gardien furax ? Lui dire qu'il est mignon. De la part d'une peste de première, ça surprenait assez en général pour gagner quelques secondes de répit entre deux engueulades. En plus, c'était la vérité.
La russe se tourna ensuite vers l'autre vampire. Elle tendit la main dans la limite du possible pour montrer qu'elle se fichait de son level. En fait, tout ce qu'elle voulait, c'était être liberée au plus vite de ces fuckin' menottes.

- Maximilien James-Rockell, je suppose ? Orwalle Van Dingelchen, de Russie, enchantée.

Les présentation se passaient en général comme cela, dans les hautes sphères du pouvoir vampirique. Si Orwalle avait cité son pays d'origine, ce n'était pas par vantardise, mais par un automatisme. Les Van Dingelchen de Russie étaient l'une des familles les plus puissantes de la communauté vampirique. Et la seule qui avait refusé de signer la Convention de Limoges, pacte de protection des humains. Orwy elle-même le respectait, mais en général la mention de son nom et sa nationalité suffisait à faire blêmir les levels inférieurs.

- Je t'avais pris pour quelqu'un d'autre, mais si tu pouvais aller prévenir la directrice, tu serais gentil. C'est elle qui a nos clefs. L'autre, c'est Thomas. Il est bien entendu que tout ce que tu as vu et entendu reste entre nous.

Si le vampire s'avisait d'en dire un mot à Viktor, il n'avait pas idée de la grèle de problèmes qui allait lui tomber dessus. La directrice avait beau être très inventive, Orwalle connaissait mille et une manières de pourrir la vie d'une personne.

Thomas resta coi comme un abruti de première ; il avait toujours du mal à répondre aux dires d'Orwalle. En fait, il avait beau la détester le plus parmi tous les vampires, c'était elle qu'il aimait aussi le plus. C'était sans doute à cause de la proximité (enfin endehors des chaînes aussi ils étaient obligés d'être proche). Thomas passait ses journées à la suivre du coin de l'oeil et il avait appris à la connaître et à se faire maltraité par ses soins.

*Orwalle qui emploie la menace, elle tient vraiment à faire fuir le seul mec qui a eu l'amabilité de bien vouloir nous aider?
Et comme je m'en doutais cet personne aimable (si on considère les vampires aimable ce qui est une abération en fait) part en courrant du mauvais côté. Il disparait m'abandonnant aux griffes d'Orwalle.*

Thomas n'était pas vraiment gêné de sa réaction violente: des pareils avec Orwy il en avait de temps à autre, la plus récente remontait au lac et à chaque fois, c'était lui qui se faisait passer pour un imbécile et elle qui "gagnait".

- Tu penses vraiment que cet personne était la personne qu'il nous fallait? dit il en la dévisageant suite au départ de Max du mauvais côté.

Thomas s'était repris du "compliment" d'Orwalle. C'étiat toujours un choc psychologique qu'il avait du mal à encaisser...Même si il savait qu'Orwalle ne le pensait pas vraiment et surtout qu'elle faisait ça pour s'amuser et le ridiculiser, il appréciait ses compliments (cela n'a peut être pas l'apparence d'un compliment mais pour Orwalle c'est beaucoup...). Il avait l'habitude d'être considéré pire qu'un chien en sa présence : les Tom tu feras ça, Tom tu feras ci. Il connaissait et à chaque fois il liu obéissait...


[fini)]

Tout avait marché comme la russe l'escomptait. Un, le vampire était une personne tout à fait sympathique et serviable, même si il prenait la mauvaise direction. Enfin de toute manière, il les retrouverait, c'était pas comme si les menottés risquaient de s'enfuir. Et puis, il pourrait se guider aux hurlements. Quoique le Thomas semblait être décidé à rester presque calme et à arrêter de sombrer dans l'estime de la russe pour la journée. D'ailleurs, la partie deux du plan avait bien marché aussi : le gardien était resté comme assomé à partir du moment où elle l'avait complimenté. Le jour où elle voudrait le coller dans les pommes, elle l'embrasserait. Bwahaha !

Oui, Orwy était sadique. Cela lui rappelait... Enfin bon. On allait plutôt se contenter de s'occuper des problèmes actuels. Genre répondre à la question du gardien.
Est-ce que Maximilien était le plus capable de les aider ? A vrai dire, elle n'en avait aucune idée, il s'était peut-être barré sans espoir de retour. Mais plutôt se baigner de nuit dans le lac que d'avouer qu'elle ne savait pas. Et puis, il avait l'air de quelqu'un d'aussi sympathique que possible étant donné son rang.

- Au moins, il accepte de nous aider, lui.

Orwalle laissa un sourire énigmatique apparaître sur ses lèvres à la suite de cette déclaration. Puis elle recommença à tripoter la serrure du cadenas, comme s'il allait s'ouvrir par magie. On peut toujours rêver.
Ce faisant, la jeune fille s'était dangeuresement approchée de Thomas, sans s'en rendre compte. Elle en était à présent presque à le frôler et pouvait sentir son odeur, mais ne remarquait rien. Dans le genre cruche de première, pour une Van Dingelchen, elle battait des records. Et voilà que ses cheveux lâchés et électriques s'étaient mis en tête de chatouiller les lèvres du gardien. A coup sûr, il se ferait des idées fausses sur la situation qu'elle ne savait même pas exister.

Des pas rapides résonnent dans les couloirs. Non mais j'vous jure... Apparemment, Maximilien avait trouvé la directrice. Et celle-ci, connaissant mieux l'académie que lui, arrivait à grands pas, s'appuyant sur sa canne pour ne rentrer dans aucun élève ou éviter de tomber sur un objet non identifié qui aurait malheureusement été posé là par le plus grand des hasards. Bref. Noah avançait rapidement, se faufilant entre les élèves, les plus lents à réagir se prenant des coups de canne dans les tibias. La jeune femme, son bandeau sur les yeux, ses longs cheveux châtains relevés par une pince et retombant en petites boucles légères sur ses épaules et sur sa nuque, le tatouage toujours aussi frappant sur la pâleur de sa peau, était visible, en bas des escaliers, qu'elle commençait à monter pour les rejoindre.

Elle se laissa guider par les éclats de dispute entre les deux jeunes gens et, au bout de quelques poignées de secondes, arrivait à leur hauteur, le visage baissé, comme si elle essayait de se représenter la scène.

"Eh bien? Vous avez pu vous coincer dans un sens avec la chaîne, vous n'avez pas pensé à faire le trajet inverse pour la défaire?"

Question purement rhétorique : elle ne les pensait pas stupides au point de ne pas avoir songé à une solution aussi simplissime. Quoique... La jeune femme sortit un trousseau de clefs, cherchant à tâtons à reconnaître celle qui avait servi à les enchaîner.

"Je sais que ça n'a rien d'amusant pour vous non plus, Thomas, de supporter la punition de Miss Dinglechen, mais vous pourriez faire un effort. Ce n'était pas comme si je vous avais forcé à intégrer le Bloody Love..."

Un petit sourire un peu sadique apparut sur ses lèvres.

"... Possibilité qui n'est pas à exclure si je vous reprends à faire n'importe quoi, Orwalle."

Ses mains cherchaient toujours la clef sans la trouver. Avait-elle seulement mis cette clef sur son trousseau? Prise d'un doute, elle les repassa doucement en revue. Si ce n'était pas le cas, ça allait être la galère pour retrouver la clef. Car n'oublions pas qu'en bonne aveugle, Noah aurait plus de mal pour la retrouver. Et si elle avait eu le malheur de la poser sur son bureau, elle était probablement sous un pile de papiers, voire sur le sol, sous le bureau, lieu inaccessible. Ne parlons pas de malheur.

[je ne sais pas si mon post concorde tout à fait, ou si j'arrive au bon moment. Je suis ici à la demande de max, so... Bref, prevenez moi si qqch ne va pas =) ]

Voilà que finalement la directrice arrivait.
* ce fameux Max n'est pas un traître alors*
Evidemment elle avait toujours son bandeau, toujours son tatouage, toujours sa pâleur habituelle. L'idée qu'elle soit vampire traversa l'esprit de Thomas. Enfin bref maintenant qu'elle était là Thomas savourait d'avance sa liberté. Son stratagème avait été complexe mais à présent la liberté s'offrait à lui.
Thomas était exténué d'avoir dut supporter toute la journée en présence d'Orwalle. Enfin non, disons qu'il avait l'habitude de passer ses journées à surveiller celle-ci mais à une distance qui lui permettait d'être libre de penser et de respirer, pas accollé à elle à cause d'une de ses bêtises !
Aussi quand par malheur ils se bloquèrent dans l'escalier Thomas était d'abord fâché et n'avait pas encore pensé à cette heure à son plan pour qu'enfin il puisse se débarasser d'Orwalle qu'il ne savait plus supporter. Un être si froid, si dur, si autoritaire, si beau, si passionnant, captivant, si chiant, ne peut donner que des envies suicidaires.
Bref encore après la recontre de Maximillien et son départ et après encore ses accès de colère, Thomas avait songé que cela était étrange qu'ils restent bloqués. Mais il avait décidé de ne pas chercher à se sortir de la muise, puisque la directrice arrivait et que par conséquent elle devrait les libérer et il pourrait enfin vaquer à ses occupations.

*presque pas pensé* songea Thomas par rapport au chemin inverse proposé par la directrice.

*Faire un effort? Je dois supporter cette abobinable Orwalle et en plus je dois garder mon calme être souriant et faire plaisir à mademoiselle la directrice? Faut pas exagérer!*
Thomas eut dur à réprimer la colère qui grondait au fond de lui. Il devenait colérique ces temps-ci ; ca devenait alarmant. Et maintenant voilà que la directrice proposait comme future punition de rejoindre le bloody love. Une voix à l'intérieur de Thomas songea que si Orwalle entrait dans le rang de ses harpies il devrait vraiment se faire du soucis : elle leur apprendrait à fermer le cadenas quand il l'enfermerait [xD]

Pour le bien du plan (élaboré il y a très très peu) Thomas ne fit pas le chemin inverse et conserva sa colère, en ne faisant que légèrement grincer des dents car il était exaspéré d'attendre. Et voilà que la directrice se mettait à chercher les clés.
*Qu'elle se grouille bon sang !*
Thomas faisait des exercices de respiration, discrètement, pour rester serein. Et puis à force d'attendre il finit par demander.
- Vous pourriez aussi me rendre mes balles?
son ton, qu'il voulait innoncent, laissait tressaillir une certaine colère.

[si tu veux que la directrice n'ait pas enlever ses balles de son fusil je peux trouver une autre explication à leur disparition.]

Parfait, la directrice était là. Ils allaient enfin être libres. Pas que ça ait déplu à Orwalle d'avoir un prétexte pour emmerder le gardien toute la journée, mais elle tenait un minimum à son espace vital. Surtout vu que ce midi, il y avait eu comme qui dirait une petite altercation sans conséquence avec Elodie. Qui avait laissé quelques bleus et une belle blessure d'amour propre à la dernière année, mais ça... C'était comme qui dirait prévisible. Et puis, elle n'avait qu'à pas s'attaquer à Seina et déranger le cours de maths, aussi. En réalité, les priorités de la russe étaient plus dans l'ordre inverse mais il valait mieux éviter de ledire, pour ne pas passer pour plus méchante qu'elle ne l'était. Y a des limites à sa froideur, enfin elle n'ajamais vérifié, mais il doit y en avoir.

Et voilà que Noah la jouait sarcastique, en les prenant pour plus bêtes qu'ils n'étaient. Enfin quoique, elle n'avait pas vraiment essayé de faire le chemin dans l'autre sens, mais vu comment ils étaient emmélés, c'était peu probable que cela soit si simple. Si ? Discrètement, la russe fit passer sa main par le trajet inverse. Oups. Ils allaient encore avoir l'air ridicules. Et en plus, l'aveugle menaçait Orwy d'un stage dans le Bloody Love à sa prochaine connerie. Chic alors, elle pourrait emmerder Elodie tout son soûl et intriguer pour l'admission de Thomas. Et si elle était de bonne humeur, elle leur apprendrait même à fermer les cadenas. Bwahaha !
La jeune fille commença dès l'instant à faire tourner son cerveau à plein régime pour trouver une connerie suffisamment inventive. Pas que, mais elle avait une réputation à tenir. D'ailleurs...

" Ne vous inquiétez pas pour les balles, je les lui rendrait dès que nous serons libérés. "

Bien sûr. C'était elle qui avait pris les balles du fusil, parce qu'elle tenait à sa peau. Orwalle avait délibérément ignoré Thomas et était restée douce. Elle ne dirait pas par contre qu'ils auraient pu se désemmêler, d'abord elle n'était pas sûre et ensuite, elle voulait être libre, libre de courir, de voler, de jouer de l'harmonica, de chanter, d'embrasser le premier garçon venu, de foutre Thomas à l'eau, d'écouter ces abrutis de piafs chanter, de boire son propre sang et d'acheter des cadeaux de Noël pour toute la Day Class...
Comment ça, je suis pas crédible ?