Un nouveau venu (libre)

Seina, enfant promise à un parfait avenir si seulement elle avait été un garçon. (enfin tout est encore possible en y réflechissant bien). Un milieu aisé, de l'argent à floison, une éducation stricte mais parfaite, elle est devenue une fille intelligente et a été assez bien gatée par la nature au niveau du physique. Mais, gros défaut qui casse tout, elle est naïve. Naïve à se sacrifier pour un inconnu. Elle serait prête à devenir esclave si on lui demandait (enfin limite c'est presque ça, elle est la domestique du pavillon). C'est une fille bourgeoise et sans titre mais riche à l'écoeurement et pourtant c'est elle qui sert et non qui se fait servir.

Le salon acceuillait déjà plusieurs élèves quand Seina entra. Elle cherchait deux trois personnes pour qui elle venait d'aller rendre un service. Chercher un bouquin juste avant le changement de classe, recopier ses notes pour un autre élève (celui ci avait dit ne pas vouloir de photocopie, donc elle s'était chargée de tout recopier, sa main étati douloureuse mais elle ne se plaignait pas), elle aviat aussi dut se charger du nettoyage des toilettes (punition qu'une élève avait reçu pour avoir fûmé à l'intérieur). Bref, Seina venait comme toujours de se faire exploiter, et en plus elle s'étiat cogné contre le rebord des WC et avait mal. Mais dans son objectif d'être parfaite elle tentait de ne rien laisser paraitre. Car oui, elle devait être parfaite, sans défaut, innoubliable, douée dans tous les domaines, tout ca pour ses parents ingrats. Ils ne l'accepteraient que si elle était exeptionnelle. Mais malgré tout ses effrots, tous ses sacrifices, ils ne lui lançaient que des regards méprisants et finalement l'avait expédié ici

Seina avançait vers la fumeuse.
- Les toilettes ont été récurée, t'as plus de soucis à te faire et j'ai fais attention à ce que personne remarque que c'était moi
(ce qui explique le coup)
Ensuite elle se dirigea avec un petit paquet de feuilles vers un garçon les lui donna avec un sourire affectueux.
- Voilà les notes, j'ai même rajouté queluqes détails en demandant à d'autres élèves.
Aucun des deux ne la remercia. Aucun ne fit attention à elle, ils gardèrent juste leur sourire moqueur.
Seina cherchait à présent la fille pour qui elle aviat été chercher un livre à la bibliothèque (elle en empruntait pour tellement d'élève qu'elle ne savait jamais plus à qui elle devait les preter (et aussi parce qu'elle est étourdie)). Elle avançait pensant reconnaitre l'élève, il était installé dans un fauteuil. Elle était derrière lui et songea qu'elle ferait mieux de se mettre devant pour ne pas l'effrayer et se faire reprocher d'être stupide. Elle se déplaça donc pour être devant lui mais se prit le bord de la table basse (elle se gamelle aussi souvent que possible il est d'ailleurs exeptionnel qu'elle ne soit pas tombé jusqu'à maintenant) et tomba au pied du garçon qu'elle pensait être l'emprunteur de livre. A terre, elle tendit devant lui le bouquin et demanda.- C'est toi qui voulait ce livre ?

Le livre était intitulé : Candide de Voltaire.

Orwalle était de mauvaise humeur. Comme toujours, me direz-vous, mais là elle regrettait franchement qu'aucune salle de sport ne soit ouverte et que plus aucun Bloody Lovge ne soit dans le coin pour lui servir de punching-ball. En effet, depuis l'incident Elodie, ces personnes l'éviataient comme la peste, on se demande bien pourquoi . Elle cherchait donc quelqu'un sur qui passer ses nerfs, et, ne trouvant personne, avait décidé de s'attaquer à la lecture de Don Quichotte en VO, ce qui est très simple, surtout quand on ne parle pas un mot d'espagnol comme notre russe. Donc elle était tout de même arrivée à la moitié, merci l'intelligence accrue des vampires, et cela commençait à l'énerver sérieusement. Elle posa donc le livre sur son lit et fouilla dans sa bibliothèque pour tenter de trouver un meilleur bouquin. Hélas, depuis son arrivée à l'Académie, elle n'avait pu se procurer aucun ouvrage en russe et connaissait tous les autres par coeur. Le ciel était contre elle. Elle se leva avec un soupir et se dirigea vers le salon où elle vit rapidement Seina brandir un livre à un élève qui venait probablement de l'exploiter.

C'est là que cela devient intéressant, puisque je rappelle qu'Orwalle ne supportait pas de voir cette jeune fille traitée comme une servante par toute la Day Class. Elle se dirigea donc d'un pas rapide vers l'inconnu qui continuait à lire en Anglais malgré la jeune fille, se campa devant lui, passa rapidement sur ses traits élégants pour un humain mais normaux pour un vampire et lui ôta brutalement son livre des mains. Elle le jaugea d'une façon aristocratique tout à fait insupportable puis déclara d'un ton froid.

" La demoiselle te parle, je te signale. "

Il devait être nouveau, et elle décida donc de lui apprendre tout de suite ses règles. Le livre se dirigea par dessus son épaule à grande vitesse dans la corbeille.

Edward était déjà à la moitié de son livre quand une fille se vautra à ses pieds en lui tendant un livre. Le jeune n’y fit pas attention et continua se lecture quand une autre fille, avait l’air beaucoup plus autoritaire lui arracha son Shakespeare.
Edward dédaigna lever les yeux pour voir qui l’importunait pendant sa lecture. La fille en question, lui fit signaler que celle qui s’était effondrée lui parler.
Le jeune homme fixa la pauvre maladroite qui lui tendait le livre, et sur un ton insensible commença à parler.

- Je n’ai pas demandé de livre.

Sa voix était dure, mais son timbre était très musical. Après s’être expliqué avec la jeune fille, il leva les yeux vers l’autre plus autoritaire. Il se leva et se présenta très officiellement.

- Edward Lords, fils de Elizabeth Lords, enchanté Orwalle Van Dingelchen.

Bien entendu, Edward s’était renseigné sur tous les élèves de la Day Class, leurs familles, leurs fortunes – s’ils en avaient un bien entendu- et tout ce qui pourrait l’aider à bien choisir ses « amis ».
Puis, il se tourna vers l’autre fille qui s’était relever et était rouge écarlate.

*Si pathétique… Dire qu’elle vient d’une famille très fortunés*

Edward la salua, tout en regardant le livre qu’elle tenait.

*Candide… J’ai lu ce livre il y a 11 ans aux moins. Je ne le trouve pas si intéressant que ça.*

Edward regarda les deux jeunes filles.

- Où se trouve votre bibliothèque ? Je ne pense pas que je pourrais rester sans livres bien longtemps.

Edward désigna son livre qui était maintenant dans un sale état.

[candide c'est le bouquin que je dois lire pour l'école xD]

Seina vit Orwalle s'approcher du garçon qui était absorbé dans sa lecture. Son idole, comme toujours, l'aida. Seina était totalement en admiration devant Orwalle, ce qui expliquait qu'elle ne voyait pas ses bons côtés. Son rêve était de devenir comme elle. Une fille forte qu'on n'oublie pas, qu'on ne piétine pas, son opposé. Le jeune homme daigna enfin répondre, son ton était dur et strict en quelque sorte. Seina rougit devant son incompétance. Alors qu'elle allait s'excuser de sa maladresse et de l'ennui causé, celui-ci se releva et se présenta plus à Orwalle qu'à elle.
*Un lord...*
Seina avait beau connaître quelques élèves fortunés, mais de simple bourgeois comme elle, elle n'avait jamais vu de Lords (enfin sans compter Orwalle, la "magnificience" incarnée et quelques autres sans doute mais elle ne s'en rappelait pas ou ne les connaissait pas).

Seina se releva et après les présentation vantarde d'Edward s'excusa. Enfin vantarde était exagéré, disons qu'il annonçait ses origines avec une assez bonne fierté. D'un autre côté il avait surement eu une éducation encore plus "elevée".
- Je suis désolée. dit elle à mis voix, prête à s'eclipser à la moindre occasion.

Il s'adressa à elles deux alors que Seina allait partir pour trouver la fameuse personne à qui appartenait ce livre. Elle espérait secrètement un merci de la personne en question. Elle aspirait à cette reconnaissance. Mais pour l'instant seul l'hypocrisie l'avait acceuillie. On se moquait d'elle dans les gentillesses qu'on lui offrait. L'amour lui était toujours inconnue, enfin si on ne compte pas la déclaration de Benjamin, le night.
- Elle se trouve dans l'academie, inaccesible pour l'instant malheureusement. Tu pourras y aller demain matin sans doute. Sinon y a moyen de dénicher quelques bouquins en empruntant aux autres.

*Benjamin...* songea simplement Seina.

Elle espérait pouvoir bientôt partir mais ne laissa pas paraitre son envie de fuir (juste son embarras d'être tombé était encore visible sur son visage qui reprenait sa teinte naturelle lentement). Elle serait polie et attendrait de prendre congé lorsqu'il le serait permis. Etre en présence d'aristocrate avait raminé tous ses souvenirs.

La russe eut un rictus méprisant en voyant la reliure se détacher du livre après une toute petite collision avec le mur. Ce n'était probablement pas l'édition originale mais un vulgaire toc. Elle siffla méprisament entre ses dents puis retourna son attention vers sa future victime. Ah, non, un Lords, elle avait intérêt à se lier d'amitié avec lui, sinon son frangin la tuerait. Mince alors. Elle eut donc la politesse de répondre d'un ton froid etdur en provenance directe de la Sibérie. Elle savait rester polie mais n'appréçiait pas les sales gamins encore plus attirés par le fric que son frère. Sinon, elle était très tolérante, hormis avec les personnes qu'elle n'aimait pas, à savoir la quasi-totalité de ceux qui exploitaient Seina et deux-trois autres.

- Enchantée et bienvenue à la Cross Academy.

Ensuite, elle tourna son pâle minois et son rideau de cheveux noirs vers l'espagnole. La demoiselle rougissait et semblait rêver de se trouver un coin, de préférence six pieds sous terre. Pourtant, elle répondit à la chose arrogante sans balbutier et reprit aisément contenance. Orwalle prit alors une décision en un instant, chose rarissime, et décida de ne se faire haïr de personne, pour le moment. Elle attrapa délicatement Candide dans les mains de Seina puis le déposa sur une table, avant d'afficher un léger sourire et de déclarer, s'adressant aux deux.

- Celui à qui tu dois l'apporter le trouvera tout seul. Et si tu as absolument besoin de lire, je pense avoir de quoi te satisfaire dans mes affaires.

Non, elle ne dit pas dans ma bibliothèque, car le mot était mal adapté pour désigner le haut meuble en bois plein à craquer, les quatre étagères rendues branlantes par le poids des lourds ouvrages, sa penderie au sol également recouvert et son bureau dont le bois disparaissait sous d'immenses piles. Du reste, sa chambre était parfaitement rangée, mais le garon trouverait sûrement quelque chose en français ou en anglais dans les nombreux tas. Mais comme tout service a un prix, elle lui demanderait s'il n'avait pas un bon roman russe, même traduit, dans ses bagages. Elle croisa mentalement les doigts et retint discrètement la main de Seina. Reste ici, toi.

Edward regarda la fille des Catalan. Certes, il n’aimait pas ce genre de filles, trop naïve, mais il se devait d’être un gentleman. Seina lui avait expliqué où se trouver la bibliothèque. Il l’a remercia en sortant un de ses plus beau sourire, ceux qu’il réservait pour les demoiselles de haut. La jeune n’avait pas l’air d’être à son aise.
Orwalle lui proposa de regarder sa collection de livres. Elle devait avoir une belle collection de livre, de toutes les époques et de tous les auteurs. Mais, ils devaient être en russe… Certes, Edward parlait plusieurs langues, mais son russe était loin d’être parfait. Alors, il s’adressa alors à la jeune russe.

- Vos livres sont-ils en russes ? Je ne métrise pas encore parfaitement votre langue.

Edward s’arrêta, le jeune noble savait que la proposition de la russe n’avait rien d’amical, juste que comme lui, elle devait peut être se faire des relations.
Edward regarda les deux jeunes filles, il trouva Orwalle relativement pâle, trop d’ailleurs, on aurait cru, qu’elle n’avait jamais mit les pieds dehors.
Comme tout bon commercial, Edward demanda ce qu’aurait voulu la russe en échange de bons livres, tout en remettant son Shakespeare dans son sac.

- Que pourrais-je vous offrir en échange de quelques livres ?

Son ton était exagérer, Edward restait toujours poli avec les gens de famille bien placé dans la hiérarchie, même si des fois, il ne pouvait pas supporter les gens haute société.

Edward sourit pour remercier Seina qui sentait la main glacée d'Orwalle la retenir. Seina aimerait tellement fuir et partir, elle n'était pas à sa place ici. Elle n'avait pas l'étoffe d'une vie de haut rang (enfin elle n'était pas de haut rang mais ses parents le désiraient ardemment, c'était uen des raisons secondaires qui avait fait qu'elle se retrouve ici. En plus du message "casse toi" il y avait "case toi", différence très suptile.) Orwalle et Edward disctutèrent entre eux, Seina bien contente d'être ignorée (chose extrêment rare !) attendait patiemment qu'Orwalle la libère. Enfin, au moins, quand la russe était à ses côtés les autres, des rapaces sans scrupules, ne venaient pas comme des hypocrites. Cette vérité s'immissait dans l'esprit de Seina depuis quelques temps...enfin depuis que Ben lui avait dévoilé ses sentiments. Il avait fait éclaté une vérité que Seina n'aviat que trop occultée. Malgré qu'une partie d'elle savait que sa "servitude" était inutile, elle poursuivrait et les autres continueraient à la traiter comme une moins que rien. Seina n'aimait plus tant que ça qu'on l'ignore en cet instant...elle préférait au contraire qu'on lui parle pour éviter ses pensées trop douloureuses. Mais elle restait toujours dans le silence et le souvenir de la conversation d'Angelo survint. Il l'avait ouvertement menacée. Enfin pas exactement, mes les propos à l'égard de la fille qui faisait déprimé Ben était très clair. Et par bonheur Ben n'avait pas révélé l'identité de Seina.
Elle suppliait qu'on lui parle pour que son suplice s''arrête. Benjamin déprimait à cause d'elle. Alors, contre toute attente, elle intervint.
- J'ai des livres sinon...dit elle timidement.
Ces livres n'étaient surement pas exeptionnels, enfin pas pour le "Lord" mais c'était la seule solution pour qu'on lui parle. Solution o combient embêtante car Seina se voyait mal proposé les "Thanatonaute" de Werber ou "dans les bois" d'Harlan Coben ou encore d'autres titres qui lui échappaient. Seina n'aimait pas vraiment lire, enfin disons qu'elle n'était pas une ratte de bibliothèque. Elle appréciait la lecture et lire un bon bouquin le soir avant de s'endormir (plus les livres que ses tuteurs lui obligeaient à lire pour lui enseigner la littérature). Seina avait des livres en espagnole aussi mais elle doutait que ceux-ci intéresse quelqu'un... Elle ne dit plus un mot après sa proposition, espérant qu'on ignore son intervention car à présent ses pensées pour Ben avaient disparues...

Orwalle fixa le garçon dans les yeux. Il avait bien compris les subtilités des cadeaux à la russe, c'est-à-dire que tout a un prix. Il était assez intelligent pour comprendre qu'elle ne recherchait aucune relation amicale mais juste à ne pas se faire dévorer toute cruepar sa famille pour ne leur avoir rien apporté. Déjà qu'elle hériterait pas, sauf en cas de décès prématuré du frangin, mais si elle voulait un minimum de sous pour son indépendance, elle devait éviter de les déshonorer. Donc bon, autant éviter de se mettre à dos un humain influent. Ainsi, Orwalle eut une légère moue qui aurait pu passer pour un sourire sur le visage d'une autre personne et lui répondit.

" Jai des livres dans toutes les langues, mais jamais de traductions."

C'est-à dire que si tu veux lire Dostoïeveski, tu te le farcis en russe.
Puis elle se tourna vers Seina. Comme une idée qui lui trottait dans la tête depuis un certain temps. Elle souriait de façon plus franche, du coup, et avait décidé qu'elle ne supportait plus le comportement des autres Days. Donc quitte à passer ses journées avec l'espagnole, elle empècherait l'exploitation de continuer. Bwahaha !

" Dis-moi, Seina, tu voudrais bien m'aider à apprendre l'espagnol ? J'ai du mal..."

Ben voui, pas que, mais c'est tout de même plus pratique pour se taper Don Quichotte en VO, nouvelle lubie de notre chère russe. Elle devait vraiment s'ennuyer, la pauvre, sans même un bon bouquin russe sous la main, ayant perdu son harmonica, privée de sorties hors de l'Académie et surveillée à mort pour éviter les bagarres. La pauvre. Cela lui fit penser au service que le Lords lui proposait.

" J'ai commandé un harmonica à la boutique de musique du centre commercial, mais je ne pourrais pas aller le chercher. Si tu pouvais y aller pour moi... Ou me trouver un bon bouquin russe. Si ça te chante, je te laisse libre accès à ma chambre, tu m'empruntes des livres quand tu veux et tu note sur un papier."

Voilà, maintenant elle allait avoir l'air d'une bonne fifille qui n'a aucun secret. En réalité, ses Blood Tablets et autres trucs compromettants étaient très bien cachés, donc bon, le Lords pouvait fouiller autant qu'il voudrait, il ne trouverait rien. En plus, elle était très imaginative pour les cachettes. Elle lâcha la main de Seina de sa poigne froide comme celle d'un mort, attendant une réponse. Elle se sentait mal de lui demander un service, mais bon, elle lui laissait le droit de refuser. On verrait bien, parce que l'arabe elle maitrisait, tout comme français, anglais et un peu de japonais.

Edward regarda la russe... Il réfléchissait à ce qu’il allait faire.

*Jouer les bonniches et allait chercher son harmonica, où des bouquins en russe*

Sa décision était déjà prise, en aucun cas un Lords ne se rabaisserai à aller faire les commissions pour quelqu’un, même si c’était pour une personne très importante.
Edward commença à refaire le tour de la pièce, regarda les autres élèves qui les ignoraient, et refit face aux deux jeune filles.

- Pour ce qui concerne votre harmonica, je ne pense pas être la personne qu’il vous faut… Mais pour les livres en russe, je peux demander à Madame Lords ma mère… J’en ai dans ma bibliothèque à Londres, mes valets doivent m’en apporter dans quelques jours.

Edward sortit son téléphone portable et envoya un texto. Il regarda l’heure et alla se rassoir dans le fauteuil.

- Vous aurez vos livres en russe, mère va s’en charger.

Edward se tourna alors vers la fille Catalan.

- Vous avez dit que vous possédiez des livres n’est-ce pas ?

Le noble regarda la jeune fille qui se faisait toute petite, en attente d’une réponse.


[J'ai pas d'inspiration !!! Faites que ça bouge s'il vous plaît]

Devant la question de la russe Seina resta un peu sans voix. Elle, elle devrait lui apprendre une langue ? Y aurait il quelque chose sur terre que Seina aurait en plus que la russe ? Cela était improbable et pourtant vrai.
- ¡ Bien sobre con mucho gusto! ² (Bien sur avec plaisir !)dit Seina qui parlait sans un air soumis depuis longtemps. Elle ne l'avait jamais remarqué mais le fait d'être dans sa langue la rassurait, elle se sentait moins faible. Peut être était-ce parce qu'elle était une des seules ici à parler cette langue et donc qu'elle n'était pas si inutile. Ou alors s'était la demande de la russe qui l'avait encouragée. Bref elle avait parlé parfaitement dans cette langue très musicale. Il étiat facile de comprendre qu'elle chantait à merveille avec une langue pareil. Sur le ton de sa voix, il était aisé de deviner qu'elle acceptait.

Alors que le petit échange Orwalle-Seina se terminait, le Lords prit à nouveau la parole et Seina remarqua pour la première fois qu'il employait le "vous". Cela était perturbant, enfin comme c'était rare. Le fait qu'il envoit un texto contrastait un peu avec cette idée de noblesse et Seina se demandait s'il abrégeait ou pas lors de l'écriture de ses messages. Alors qu'elle se posait ces futiles questions, il s'adressa à elle, ce qui la déstabilisa un peu.
- Oui. tu recherches quel genre ? demanda t elle dans un français parfait sans accent espagnole.
En parlant elle constata à quel point elle aimait sa langue maternelle. Elle y était attaché et pourtant elle ne le parlait jamais ici.
Personne n'eut le temps de dire quoique ce soit, même pas prononcer une syllabe, aucun son n'eut le temps de franchir les lèvres de personne car le bloody love débarqua en trombe dans le pièce pour "arrêter" toutes les personnes ayant commis des fautes (fautes qui sont de ne pas respecter les règles du bloody love). Il était dangereux de rester dans la pièce, surtout pour les fautifs, même les plus naïf et innoncent. Une du bloody love (Pauline) eut vite fait de trouver Seina. Son regard se posa aussi sur les deux personnes avec qui elle parlait, un gars plutôt pas mal et évidemment, comme souvent, la russe ! Elle ne se laissa pas démonter pour autant. Elle s'approcha et demanda :
- Puis-je vous emprunter Seina un instant ?
Seina regrettait presque la main glacée d'Orwalle. Pendant cette belle discution de pauvres élèves se faisaient emmener de forces par des furies.

[si vous voulez vous pouvez vous faire accidentellement frapper ^^" désolé j'avais pas d'idée ...



² je n'ai jamais eu de cours d'espagnole donc j'utilise un traducteur, mes phrases sont donc peut être fausse mais Seina ne se trompe pas lol

Tss. Le Lords, comme tout bon fils de bonne famille, refusait de lui rendre un service qui ne lui aurait rien couté et préférait nfin c'était son problème, mais la jeune fille ne comprenait pas, elle qui aurait préféré jouer les soubrettes pendant un mois que de devoir le moindre petit service à ses bien-aimés parents. Enfin on ne choisit pas sa famille, et le Edward avait l'air de s'en accomoder mieux que beaucoup. Donc elle allait se passer de la moindre remarque, en plus qu'elle pourrait supplier Thomas d'aller lui chercher l'harmonica. Ah, non, je me trompe de perso, pas supplier mais ordonner à. Bref, donc elle aurait des bouquins en russe. Bonheur ! Et elle laisserait sa chambre et ses bouquins classés en un ordre hasardeux au monsieur, toute manière quand elle y était, elle verrouillait, donc elle aurait la paix avec celui-ci à bon compte. Voyons pour les cours d'espagnol.

Moui, donc la miss semblait ravie de pouvoir rendre un service -enfin en même temps on parlait de Seina- et d'avoir une supériorité sur les autres. Ben voilà, une autre heureuse à bo compte, en plus qu'apprendre l'espagnol comptait réellement pour la russe. Toujours plus de langues, toujours plus de connaissances, de capacités, toujours s'améliorer. Pour avoir sa revanche sur la vie, enfin. Prouver au monde entier qu'elle n'avait pas besoin de leur amour pour être parfaite. Et leur prouver à eux, qu'elle était à la hauteur, mais ils ne le verraient jamais. Etre parfaite pour elle-même, en fait, arrêter de jouer la galerie, pouvoir être acceptée comme elle était. Mais à quoi bon ? Tous se satisfaisaient de son rôle de méchante. Après tout, il en fallait bien une, n'est-ce pas ? Elle garderait le rôle, à quoi bon leur chambouler la tête. Leur laisser leurs idées préconçues, et puis continuer à vivre.

Et puis le Bloody Love débarqua. Aussitôt, l'air presque détendu de la russe se mua en celui, froid et impersonnel, que les gens avaient l'habitude de voir. Laissons leur leurs illusions. Pourtant, depuis l'affaire Elodie, ils auraient dû savoir qu'il était dangereux de s'attaquer à miss Catalan en sa présence. Mais non, les idiots avaient vite oublié cette facette dérangeante de la snob méchante et froide. Pour eux, ça ne collait pas au personnage, cette force et cette adresse au combat. Qu'ils refusent la réalité, s'ils le souhaitaient, mais Orwalle allait la leur faire tomber dessus. Ainsi, elle répondit d'un ton froid et neutre à la demoiselle.

" Non. Figure-toi que nous discutons."

Simple et efficace, un refus qui en plus avait le mérite de ne pas protéger la jeune fille directement, ça n'aurait fait que lui attirer des ennuis. Non, là la russe se contentait de protéger sa discussion, et accessoirement de s'offrir un défouloir si Pauline décidait d'insister.