Vitrines de Noël [libre]

Sixtine s'était rendue au village qui se trouvait tout près de la Cross Academy. Elle avait descendu le petit sentier de montagne, qu'elle avait découvert lors de sa première année et qui lui servait de raccourci, pour parvenir plus vite au centre commercial. Le froid était plus prenant que la veille et elle avait ajouté à sa tenue une paire de gants et un petit bonnet lui cachant les oreilles. Ainsi elle ne sentait quasiment plus l'air glacial de cette fin de novembre.

Elle se rendit donc dans le grand magasin et se dirigea d'abord vers la brasserie où elle s'acheta un chocolat chaud à emporter. Le joli serveur lui tendit alors un grand gobelet qu'elle lui régla.

Elle aurait aimer s'installer à une table mais toutes étaient déjà prises. Le froid avait conduit les gens du village à profiter des merveilleux desserts chauds que proposait la brasserie. Elle chercha donc un banc, mais ils étaient également tous occupés, par notamment un grand nombre d'élèves qu'elle avait déjà croisés mais qu'elle ne connaissait pas.

Elle décida donc de commencer à faire les magasins, ou pour l'instant plutôt, à découvrir les nouvelles vitrines de Noël qui avaient déjà été mises en place. Elle sirota une gorgée de chocolat puis s'avança dans les allées encombrées.

Il y avait foule aujourd'hui et elle ne se serait pas étonnée de croiser une connaissance.

Et voila que j'avance dans le centre commercial, me dirigeant vesr Vampaya pour des achats pas habituels. Pour la première fois de toute ma vie je vais acheter des blood tablet ! quelle honte. Enfin, je dois m'y faire ; c'est une école de fous! Les vampires sont aussi dociles que des chiens bien dressés mais d'un autre côté ca veut dire qu'il peut arriver qu'il se retourne contre leur maître...
Le problème quand on a jamais été dans un magasin on ne le trouve pas. On a beau chercher, regarder le plan, se concentrer sur ce qu'on a dit comme indication, ce foutu magasin nous reste invisible. Et je suis certain que si un jour je ne cherche pas du tout ce magasin je risque de tomber dedans. C'est une sorte de jeu que la vie nous joue je pense. En plus j'ai un peu soif. "Personne ne veut m'offrir sa gorge dans l'assemblé?" j'aurais bien crié cette phrase mais les gens auraient fuis ou rit et il y aurait eu quelques stupides gamines qui auraient été d'accord. Ce pouvoir peut être une plaie parfois.

Plaie = sang = soif.

Je déambule, à moitié énervé et a moitié affamé, donc tout a fait énervé puisque la faim provoque de l'énervement. Mais malgré ma colère et donc des traits plutôt rageux, il y a encore des filles qui me dévisagent. Je devrais peut être en attirer une et la tuer... Ca ne devrait pas être dur mais elles sont toute en groupe ; elles me retrouveraient et préviendraient du monde si une de leur amie ne revenait pas d'une ballade avec moi... Il me faut une fille seule.

A croire que mes désirs sont les mêmes qu'une force divine, voilà que je rentre dans une jeune fille. D'un autre côté à force de penser à pleins de trucs dans des allées bondée ca devait arriver. Mais même si en moi je suis content de rencontrer quelqu'un de solitaire, j'éprouve aussi une certaine colère ; la faim est dur à contrôler surtout quand on est pris par surprise.

Je soupire devant la fille qui avait chancelé sous mes yeux. Voyant qu'elle était indécise entre : s'étaler et se tenir droite, d'une main ferme mais quand même douce et délicate je la stabilise.

Maintenant il faut attendre qu'elle me fasse confiance et puis je l'emmène dans un lieu isolé et j'assouvi ma soif...

Sixtine était passionnée par ce qui se trouvait sous ses yeux. Des montagnes de chocolats et jouets, ainsi que nombreuses décorations aux couleurs intensément vives défilaient derrière le vitrines. Elle était toute absorbée à contempler ces merveilleux qu'elle ne prévit pas ce qui arriva et pourtant, cela aurait été à prévoir dans ces allées aux la foule se faisait de plus en plus dense.

Elle percuta donc, sans violence mais grande frayeur, un jeune homme, grand comme un sapin de noël puisqu'il la dépassait de bien deux têtes. [Oui ; j'aime bien ce genre de métaphores ; c'est de saison] Elle eut grand mal à grader, tout d'abord son propre équilibre, ainsi que celui de son chocolat encore chaud qui chancelait dangereusement dans sa main. Finalement indécise, elle ne parvenait à garder ni l'un ni l'autre et si le jeune homme ne l'avait, d'une main délicate passée derrière son dos [comme il n'y avait pas plus de précision, c'est comme ça que je voyait la scène], rattrapait fermement, elle se serrait étalée ; son chocolat également ; sur le sol de l'allée.

Se dégageant de l'emprise chaleureuse dégagé par le corps de l'inconnu, elle s'éloigna de quelques pas pour observer les dégâts. Pas une seule goutte de son chocolat ne s'était égarer sur elle ou l'étranger qui venait d'apparaitre, pas même sur le sol. Elle en fut soulagée et tenta de le remercier mais les mots lui manquèrent lorsqu'elle croisa son regard vert vif. Elle n'était plus absorbée à présent par les couleurs éclatantes et les tonalités de rouges qui ressortaient de tous les attraits de la fête mais par cette nuance qui brillait dans les yeux du jeune homme.

Elle en fut surprise puis confuse, espérant qu'il n'eut remarqué son absence intempestive. Elle glissa alors furtivement son regard sur le col de la veste du garçon pour ne plus être contrainte à croiser son regard. Une fois enfin qu'elle eut retrouvait ses esprit et que la parole lui permit, de nouveau, de former de mots sur ses lèvres, elle lui adressa la parole.

"Je suis navrée ; je ne t'avais pas vu ..."

Elle gardait les yeux baissés en s'adressa au garçon, qu'elle s'était permise de tutoyer en estimant que son âge devait se rapprocher du sien.

...

[oki pour le visionnage de la scène ^^ par contre les yeux c'est pas vert mais brun rouge Wink

je me suis embrouillée dans les temps désolé ^^" (et j'espère avoir gardé le "je" aussi...]

Je me félicitai moi même d'avoir eu un tel effet sur elle. D'un autre côté c'était prévisible. De loin déjà j'attirais les regards mais alors après un choc contre moi il était logique qu'elle me dévisage et puis j'y étais malheureusement habitué. C'était plaisant un moment il est vrai mais à la fin ca apporte des problèmes. Enfin, finalement elle descendit légèrement son regard vers mon col. C'étiat souvent comme ca. En fait personne n'aimait me regarder dans les yeux même si on les avaient qualifiés de magnifiques. C'en était presqu'injuste. Je venais à peine de remarquer qu'elle tenait un chocolat chaud en main. Apparemment on avait évité la catastrophe. Par quel miracle je n'en sais rien ; je supposai que la fameuse force divine y avait été pour quelque chose.
Evidemment c'est pas moi qui vais m'excuser de l'avoir percuté, même si 'jai 50% des responsabilités. C'est pour des raisons de chasse. Si c'est elle qui vient à moi cela me facilitera la tâche. Mais bon, même si je suis impoli à attendre qu'elle s'excuse (même si elle ne remarquera pas cette impolitesse à mon avis), je viendrai moi aussi m'excuser...

- Non, c'est moi. Je ne t'ai pas vu je regardais ailleurs. Mais bon, il n'y a rien eu de dramatique.
Les vaguelettes dans le chocholat provoquées par l'inéquilibre de la jeune fille commencent à se stabiliser.
- Par contre c'est dangereux ça. Dis je en regardant son chocolat encore chaud.

Un tour sur moi même. Apparemment la terrasse ainsi que tous les lieux suseptible d'être prévu pour s'assoir était pris. Pris? c'est mal me connaitre.
- Viens.
C'était presqu'un ordre...
Je la tire gentillement, faut pas faire fuir ma future proie trop vite. D'un autre côté, voyant son apparence elle doit être lycéenne ; je pourrais la choisir pour ma relation longue...enfin non j'ai trop soif...

On arrive vers une table occupé par deux adolescentes qui avaient visiblement fini et qui ne parlaient pas beaucoup. Je m'approche.

Ca va être marrant.

- Euh mesdemoiselles ?
J'active mon pouvoir. je me suis d'ailleurs toujorus demandé comme il faisait effet...j'avais beau savoir le contrôler je ne voyais pas concrètement mon pouvoir. C'était sans doute des micro onde invisible...mouais un truc comme ça.
- Comme vous avez fini et qu'on a mal aux jambes, on se demandait si vous pourriez nous laisser place?
Sourire irrésistible.
Les deux filles sourirent bêtement à leur tour puis partir, ou du moins sortirent de leur chaise mais restèrent à proximité...

J'avais choisi deux personnes facile à manipuler, il ne fallait pas risquer l'impossible en choisissant un couple entrain de s'embrasser ; les dissuader aurait été plus complexe que ces deux jeunes filles.

Je me tourne vers l'inconnue. Ah oui, ca doit paraitre bizarre que je la traite ainsi, en allant lui quérir une place et tout ca. Mais j'ai soif moi !

- Pour me faire pardonner et pour éviter d'autre accident plus facheux.

Sourire irrésistible, je n'emploie pas mon pouvoir ; il ne faut pas abuser.
Pour l'instant je l'avais soit tiré de force, mais toujorus avec délicatesse, soit sourit avec tout le charme que je possèdais sans utiliser pleinement mon pouvoir. J'espère qu'elle ne fuiera pas...enfin si elle le tente je la suivrai.

Sixitne, surprise par la réaction de son étranger, le laissa l'entraîner docilement vers une table occupée par deux jeunes collégiennes. Après en avoir, d'une certaine manière mais non peu polie, chassé les jeunes gens, il se retourna et à l'aide d'un sourire des plus charmants, il proposa une chaise à Sixtine pour apparemment se faire pardonner. Sixtine n'en croyait rien, elle se demandait même, à présent à quoi elle devait cette excuse. C'était elle qui n'avait pas fait attention, elle qui ne regardait pas devant elle, trop absorbée par les couleurs scintillantes. C'était encore elle qui avait manqué de tomber et de lui renverser un chocolat sur ses beaux vêtements. Non vraiment, il n'avait pas à s'excuser ; elle devait le remercier au contraire de l'avoir rattraper.

Elle baissa une nouvelle fois les yeux, pour ne pas, à la fois croiser les siens mais également cacher les siens devenus rouges. Elle ne comprenait pas l'attitude du garçon, et sans voulait de plus en plus de cette mésaventure. Elle chercha un endroit où posait son regard et observa la chaise qu'il tenait entre les mains. Ces longs doigts étaient d'une couleur très pâle voire presque bleutée, il aurait semblé que l'on pouvait apercevoir les veines du garçons à travers sa peau translucide. Cela remonta, un peu le moral de Sixtine, d'observer qu'après ces longues vacances d'été, ce garçon n'avait pas pris plus de couleurs qu'elle, et même moins ; mais elle ne lui en fit pas part.

Elle gardait toujours les yeux fixés sur ses mains livides et chercha un instant sur quoi elle pourrait mentir pour éviter d'éterniser leur entretien.
Hélas, les émotions ne concordaient pas avec des idées fabuleuses et elle abandonna très vite ce choix. Elle observa de nouveau sa chaise, puis le chocolat chaud qu'elle tenait toujours et qui ne manquerait surement pas sa prochaine cible pour décider enfin de s'y asseoir en remerciant le jeune homme.

"Je te remercie, mais ce n'était que de ma faute ; je ne regardait pas vraiment pas où j'allais."

Elle continua à le tutoyer, ayant observé qu'il avait fait de même, puis se demanda s'il était de bonne augure de lui avouer qu'elle était plus absorbée par les vitrines luxuriantes que par la foule et ses gens.

"Je ne pensais pas qu'il aurait tant de monde, à vrai dire aujourd'hui. Je souhaitais flâner à ma guise devant les vitrines mais je ne m'y suis pas prise correctement."

Elle s'étonna elle-même alors qu'elle avait semblé entamer un brin de conversation.

"Je suis vraiment navrée de ma maladresse !"

Elle rabaissa les yeux sur son gobelet qu'elle avait déposé sur la table pour éviter d'autre malheur.

Elle hésitait avant de s'assoir. J'ai du être trop brusque. Zut. Enfin, tant qu'elle ne fuit pas ca va. Et puis je ne suis pas menaçant...pas encore. Il faut qu'elle s'assoit ; cela nous permettera de faire connaissance et puis tranquillement je pourrai m'approcher pour la mordre...
Je vais mourir de soif si ca continue...
Elle se décide enfin, dieu soit loué (enfin, plutôt force divine inconnue soit louée car c'est pas demain la veille que je prierai pour dieu...déjà que je sais pas entrer dans l'église)

Le temps que je m'installe, elle me remercie mais elle est...réticente ?! Je finis de l'écouter avant de reprendre la parole ; ca ne se fait pas de couper les gens surtout les personnes qu'on veut avoir.
- Je regardais moi-même ailleurs, donc je suis autant responsable non? Et comme je suis de la gente masculine, c'est moi qui doit m'excuser.

D'ailleurs je l'ai toujours pas dit clairement ca...oh tant pis!
- C'est vrai qu'il y a du monde...c'est sans doute à cause de Noël. Ca me fait penser au bal... dis je vaguement plus à moi meme qu'à l'inconnue.

D'ailleurs je ne sais toujours pas qui elle est. Pas que j'aspire forcément à savoir à qui je vole du sang mais bon, si c'est quelqu'un d'important ou une fille de chasseur il serait mieux que je sois au courant...

- Comme on est tous les deux à la même table, autant faire connaissance ! Tu t'appelles comment?

Inutile de préciser qu'on est à la même table parce que je l'ai à moitié forcé... J'ai bien calculé le ton à prendre ; il ne faut pas faire d'erreur et rester concentrer...mais avec ce désir de sang c'est dur.
Ma voix avait été normale, ni trop enjoué, ni trop pressé, ni trop "j'en ai rien à foutre", elle était simple en fait, il ne fallait pas réfléchir trois heures dessus pour y chercher un quelconque message.

Je me demande combien de temps ca va prendre avant qu'elle me fasse confiance...peut être aurais je mieux fait d'aller chercher quelqu'un dans une ruelle sombre et ainsi m'éviter toute cette phase "d'approche". D'un autre côté, traquer, chasser comme je le fais est plaisant alors...je ne sais pas.

Sixtine admis qu'étant effectivement un homme, il était d'une obligation qu'il fusse attention à elle, plus que l'inverse. Mais n'était-ce pas de la prétention lorsqu'il disait cela. Avait-on effectivement des obligations liées au sexe auquel on appartenait. S'il pensait ainsi, surement qu'il devait se sentir supérieur à elle d'être né mâle. Elle ressentait, à présent, un mépris pour cet homme que pourtant elle connaissait à peine et s'en excusa à elle-même. Qu'est-ce qui la rendait si méfiante alors ? Était-ce ses yeux couleur de sang ? Son air mystérieux mais si désagréable ? Ou simplement le fait qu'elle ne le connaisse pas encore ?

Elle entendit alors, comme un murmure, et il énonça le bal de Noël ... Le bal correspondait à celui de la Cross Academy ; elle ne pouvait douter de cela. Était-il un élève ? Il semblait encore jeune pour un professeur mais cela restait envisageable. Elle se redressa sur sa chaise et serra le gobelet de carton entre ses petits doigts gantés. Il ne semblait pas vouloir s'éterniser sur ce sujet-là et proposa des présentations de courtoisies qu'elle se refusa tout d'abord.

Elle ne savait rien de cet homme, seulement que peut-être il appartenait à la même école qu'elle et encore elle en était moins sure, elle ne l'y avait jamais vu. Elle hésita quelques instants avant de lui reprocher une approche des moins tactiles, et d'accepter enfin de lui parler.

"Je m'appelles James ..."

Elle venait de lui offrir son nom de famille et savait qu'il le remarquerait au premier abord, mais n'en était que plus fière. Elle ne lui trouvait aucun droit de connaître son prénom sans plus d'élégance de sa part comme de s'énoncer en premier, avant d'en demander plus.

"Et y-a-t'il un nom que je puisse également accorder à ta personne ?"

Elle essaya d'aborder un ton hautain, comme pour lui ôter l'envie d'en savoir plus sur elle ; mais qu'elle savait que peu efficace entre ses lèvres.

[je reprends du "il"]

Angelo n'avait pas pensé que ces propos étaient macho, c'était juste des sortes "d'anciennes pratiques", genre le baisemain, le romantisme. C'était dans un esprit de galanterie plus que de supériorité.

James...Ce nom n'évoquait aucun hunter ou personnes d'une importance capitale dans le monde vampirique pour Angelo et cela le rassura. Apparemment elle lui en voulait d'avoir d'abord demandé son nom.
*J'aurais mieux fait de l'égorger tout de suite cela m'aurait éviter de faire des faux pas...*songea t il après s'être dit qu'il allait apparemment être compliqué d'attirer cette jeune fille dans un endroit sombre.
*J'aurais du prendre une des cruches sans cervelle qui m'épiaient ; ca aurait été plus vite*
- Excuse moi de mon impolitesse. Je suis Angelo.
Contrairement à elle, il ne précisa pas son nom de famille. Il trouvait d'ailleurs cela amusant. En résumé, elle représentait la méfiance alors que lui était tout le contraire. Il ne demanda pas son prénom ; elle n'avait pas voulu le donner, alors pourquoi le donnerait elle maintenant?
Ah, espérons qu'elle ne fasse aucun commentaire sur son prénom hors du commun dirons nous...

Angelo avait remarqué qu'elle avait tenté de se montrer hautaine. Il était habitué du comportement humain et donc il trouvait d'ailleurs logique qu'elle ne puisse parler avec un ton supérieur, avec un visage si doux.
*Evitons de parler d'elle puisqu'apparemment elle ne veut pas...*
Angelo n'aimait pas trop se lancer dans des monologue, surtout qu'il n'était pas sur de savoir comment agir avec elle, habituellement il sélectionnait des filles plus niaises.
*J'ai été trop pressé...*
Angelo était entrain d'hésiter à partir et à se trouver une nouvelle proie.
*Oui, j'ai vraiment trop envie de sang...pas de temps à perdre*
- Je suis de la cross Academy, si tu y es nous nous y reverrons peut être.
Sur ce, il se leva, il jeta un dernier regard, un magnifique et sublime, regard sur mademoiselle James. Il avait émis l'hypothèse qu'elle soit de l'academie, car elle ne voulait pas parler d'elle donc poser la question n'aurait pas été, si?
- A la prochaine, miss James. dit il le sourire aux lèvres en se retournant.

Sixtine fut heureuse qu'il se présente enfin et comprenne ainsi les erreurs de politesse qu'il avait commises jusqu'à lors. Il se prénommait donc Angelo ; un prénom italien par définition d'ange auquel Sixtine ne s'attarda pas. Son origine lui plaisait et l'attirait d'avantage que sa signification. Cette Italie où elle se trouvait quelques jours auparavant lui manquait déjà et ce garçon en aurait peut-être quelques images à lui en donner ; des souvenirs qu'il y aurait vécu ...

Elle l'entendit alors prononcer le nom de l'école ; ainsi il s'y trouvait effectivement et il lui serait donc plus facile de le revoir. Oui, la curiosité de Sixtine avait été égaillée par ce prénom aux sonorités latines et elle trouvait à présent plus d'intérêt à ce jeune homme. Elle voulut lui répondre lorsqu'elle le vit se lever, avec l'intention de partir.
Il la salua alors par son nom qu'elle trouva joliment prononcé, sourit et se retourna.

Leur conversation n'avait pas débuté et pourtant elle prenait déjà fin. Sixtine le regarda s'éloigner avant qu'il ne disparaisse totalement dans la foule. Elle était émue de ce départ pourtant elle le souhaitait depuis plusieurs minutes à présent. Que faire alors ? Dans quelques instants seulement, il ne lui serait plus possible d'admirer le corps svelte du jeune homme s'éloigner.

*Mais je ne veux pas qu'il parte finalement*

Elle se leva d'un bond de sa chaise et, abandonnant son gobelet où le chocolat avait eu le temps de refroidir, se lança à travers la foule épaisse de gens qui déambulaient. Elle essaya de l'apercevoir mais il lui était impossible de le reconnaître de dos. Elle voulut alors l'appeler, se demandant si tout de même cela ne faisait pas exagéré après la manière dont elle lui avait adressé ses derniers mots. Mais oubliant ses reproches, elle haussa la voix, déclenchant quelques regards étonnés.

"Attends ; je suis désolée !"

Elle observait toujours autour d'elle mais n'apercevait aucun visage familier.

[A toi de voir si tu veux terminer le rp maintenant ; je te laisses libre ce choix : @ +]

Angelo marchait d'un pas vif, et il quitta rapidement la table. Alors qu'il ne savait pas trop comment trouver une victime une odeur vint lui lécher les narines. Du sang. Quelquu'n venait de se blesser quelque part. Angelo éprouvait une sorte d'excitation ; l'appel du sang. Il avait beau savoir se contrôler, étant aristocrate, mais il avait tellement soif (l'école s'était l'enfer et le sevrage surtout). Il regardait partout tentant de retrouver la pauvre presonnes saignant.
*Il y a vraiment trop de monde ! J'en ai marre...j'arrive pas à me concentrer*
Angelo n'en pouvait plus. Il revint sur ses pas, l'odeur lui avait semblé plus forte par là. Se tourna à nouveau car finalement ce n'était que son imagination.
*J'ai soif, j'ai soif, j'ai soif!* pesta t il interieurement.

Alors qu'il comptait repartir une voix l'interpella. Elle s'elevait dont ne sait ou, mais à travers toute la foule il l'entendit (ses sens de vampire le lui permirent...)
Apparement la jeune demoiselle, son ex futur victime, le rappelait. Elle semblait même regretter. Angelo ne savait pas trop si il voulait vraiment la revoir ou partir en chasse. Mais alors qu'il était toujours indécis voilà qu'elle entra dans son champs de vision ; le choix était donc fait.
*Si elle est revenue vers moi, c'est une bonne nouvelle...*pensa t il machiavéliquement. (xD)

Il se tourna vers elle et fit quelques enjamées. L'odeur de sang était toujorus présente et il sentait que ses yeux avaient légèrement rougit, mais cela n'était pas vraiment vvisible. On pouvait aussi les trouver plus brillants qu'avant, il avait vraiment été enthousiaste à l'odeur du sang...

*Bien maintenant il va falloir vite en finir...*
- Un changement d'avis? dit il amusé mais pas méchamment ou hautain.
Cependant dans sa voix on pouvait déceler, si on était bon observateur du comportement humain une sorte de 'surénergie". Ses yeux jetèrent un regard furtif autour de lui pour toujorus tenter de trouver la personne blessée...

[si tu veux tu peux être cette fameuse personne Wink

t'inquiète je promets de pas te tuer ^^]

[C'est une idée ça ...]

Sixtine aperçut enfin Angelo qui se dirigeait de nouveau vers elle. Elle fut soulagée de l'entendre parler sur un ton amusé ; il n'avait pas l'air vexé par son attitude d'un peu plus tôt. Elle s'en voulait de cette comédie qu'elle lui avait jouée alors qu'elle lui était si méfiante. Mais, à présent, elle n'avait plus aucunes raisons de l'être puisqu'il s'agissait d'un élève de la Cross Academy, elle pouvait désormais être plus naturelle.

Elle avança d'un pas vers son nouveau camarade puis s'arrêta alors que son avant-bras venait de passer dans son champs de vision. Quelques perles rougeâtres s'y étaient déposées. Elle reconnut la couleur caractéristique de ce sang qui parcourait normalement chaque partie de son corps et qu'elle savait dangereux lorsqu'il en sortait. Effectivement, Sixtine avait cette faculté, si on pouvait l'appeler ainsi puisqu'il s'agissait en réalité d'un handicap profond mais avec lequel elle avait appris à vivre sans danger à présent, de ne pas ressentir la douleur liée à son propre corps.
Elle songea rapidement qu'elle avait dû s'accrocher par le sac d'une personne de la foule lorsqu'elle cherchait Angelo et ne l'avait habituellement pas ressentie.

Elle observait durant quelques instants les petites gouttes de sang puis se décida à porter son poignet à ses lèvres même si cela était indélicat alors que le jeune homme approcher d'elle. Mais elle savait qu'elle ne pouvait se permettre de ne pas vérifier l'étendue de sa plaie. Elle fit donc ce geste avec délicatesse pour ne pas lui paraître impolie. Le goût sucré parcourra alors sa langue et glissa lentement dans sa gorge. Elle ne saignait que très peu apparemment. Elle observa, à nouveau ce poignet mais il n'y avait aucune plaie.

Son esprit vacilla. C'était bien son sang pourtant qui s'y était trouvé quelques instant auparavant ... D'où provenait-il alors ? Elle retourna sa main pour observer sa paume et ses doigts mais ne vit rien. Il ne fallait pas qu'elle panique, ce n'était surement qu'une petite écorchure mais où se trouvait-elle ? Et Angelo qui se rapprochait, que devait-elle faire ? Abandonner ses recherches pouvait s'avérer fatale si elle se trompait mais rembarrer une nouvelle fois le garçon n'était même pas envisageable.

Elle le regardait s'avancer ; encore quelques pas et il serrait à sa hauteur. Elle plaqua alors sa main derrière son dos pour ne plus y être tender car elle venait de décider de se consacrer toute à lui. Elle lui adressa un large sourire s'excusant de son comportement.

"Oui je suis navrée ; je n'aurais pas dû réagir comme ça ; je ..."

Devait-elle vraiment lui donner des explications.

"Je n'ai pas l'habitude de me faire bousculer ainsi ..."

Que dire de plus ... Elle songeait vraiment trop ... Elle n'arrivait plus à se concentrer sur des phrases à formuler. Allait-il le remarquer. Elle continua d'aborder son sourire qui pouvait masquer son angoisse.

[T'inquiète je vais pas m'évanouir. Tu m'auras pas comme ça ! Même si, je crois, venir de te donner un avantage ^^]

Angelo regarda Sixtine Elle avait "cacher" son poignet après l'avoir amenée à sa bouche. Il n'y preta pas attention jusqu'à ce qu'il soit assez proche pour que la délicate, la douce, la bonne, l'enviable, la désirable, l'exellente, allèchante, exquise odeur de sang. Elle parla mais il écouta à peine. Cette odeur était devenue son obsession, (enfin pire qu'avant si c'était possible). Il secoua la tête puis revenir à elle. Mais c'était tellement dur ! Cette odeur l'enivrait. Il était totalement omnibulée par celle-ci.

- Ce n'est rien. dit il vaguement mais assez fermement pour ne pas qu'elle croive qu'il s'en désinteresse.

*Zen... si elle est blessée je peux tirer cela à mon avantage...il faut juste que je remarque sa blessure de façon "humaine*.

Angel et Sixtine était arrêté sur une "voie" qu'empruntaient de nombreuses personnes. Ils formaient une sorte de petit cercle que les autres devaient contourner, mais Angelo s'en foutait un peu des gens qu'il "gênait" de sa présence (déjà qu'une sur deux voire un sur deux, le dévisageait...)

Une idée pénétra son esprit vivement et un demi sourire apparu sur ses lèvres. A présent il saviat comme "découvrir" sa blessure, on pourrait penser que cela n'était pas un très grand avencement et même un danger pour lui, mais au contraire il comptait tirer profit de la situation...

La solution était qu'elle se "blesse" à nouveau pour qu'il puisse poser la fameuse question : rien de casser.
Le plan en lui même était faisable, mais il fallait tout de même trouver un moyen de le réaliser. Et il fallait aussi quitter le champs de circulation par la m^me occasion.

Il doutait que tirer à nouveau par le poignet Sixtine soit une bonne idée ; la dernière fois ca n'avait pas réellement porté ses fruits.
*Je vais devoir compter sur la chance...*
- Faudrait qu'on quitte cet endroit, miss James.
*Il faudrait que je comprenne pourquoi elle est revenue aussi...*

Angelo indiqua le rebord d'une fontaine à quelques mètres. Il espérait, et c'est pour cela qu'il comptait énormément sur la chance, qu'elle se fasse à nouveau bousculé (par quelqu'un d'uatre cette fois) pour qu'il puisse prononcer la phrase magique.
Il était arrivé beaucoup plus vite qu'elle sur le rebord et l'attendait. Il avait aussi prévu, car il aimait avoir un plan ; c'est plus facile, de lui demander pourquoi elle avait si subitement changé d'avis.

[t'es pas obligé de te faire bousculé, car je peux le découvrir autrement lol c'est juste parce que je savais pas trop quoi mettre ^^"]

[Hum fort sympathique effectivement comme plan ...]

Sixtine, ayant accepté le conseil d'Angelo, le suivit en direction de la fontaine. Le garçon plus rapide et habile visiblement qu'elle, l'atteignit en seulement quelques pas après lesquels il attendit la demoiselle.

La foule était de plus en plus massique mais Sixtine faisait attention, à présent, à chacun de ses mouvements. Elle n'était pas prête à se risquer de nouveau à la même maladresse. Elle regardait par instant encore discrètement son poignet, y recherchant sa fameuse blessure mais rien ne lui sautait aux yeux et elle commençait à paniquer. Elle enviait alors tous ces gens qui se trouvaient autour d'elle et qui pouvaient ressentir le moindre des chocs au milieu de ce chaos. Elle ne voulait pas les détestait et pourtant cela finissait toujours par arriver.

Cette absence de douleurs devenait parfois une obsession et elle ne pouvait qu' haïr ceux qui ne lui ressemblaient pas. Si elle aussi était normale, elle n'aurait pas à s'inquiéter d'une petite bousculade ou d'un peu de sang perdu. Pourquoi la fatalité lui avait-elle donnée ce fardeau ? Surement qu'avec lui, elle avait pu accepter les coups de son père lorsqu'il était soûl sans jamais s'en plaindre ; mais si on lui avait donner ce choix, elle n'aurait pas hésité. La douleur était la seule chose qui rendait les êtres humains humains et elle, en était privée. Cela la séparait-il des êtres humains normaux ?

Alors qu'elle songeait, elle parvînt jusqu'à la petite fontaine sans d'autres dommages et s'en félicita. Pourtant, elle était toujours blessée. Son bras n'avait aucune plaie car le sang qu'elle y avait trouvé provenait d'une petite entaille sur le lobe de son oreille alors qu'un passant lui avait malencontreusement arrachée une boucle d'oreille. Elle ne pouvait s'en apercevoir seule et ne le remarquait donc pas. Elle sourit alors à Angelo qui avait un visage sévère à présent comme s'il avait également ses propres soucis. Elle le regarda tendrement, sans affection personnelle mais avec douceur, en prenant soin d'éviter ses yeux rouges.

"Es-ce que quelque chose ne va pas ?"

Elle songea rapidement qu'il ne lui était peut-être pas agréable de se trouver en sa compagnie et en fut attristée, mais continua de le dévisageait sans afficher le moindre changement d'humeur.

[Je t'ai mis quelques informations pour découvrir ma plaie si cela t'enchante ^^]

Cette odeur de sang était si enivrante... Je ne vais pas mal...je ne vais pas bien non plus. C'est trop complexe à exprimer, c'est trop puissant comme sensation et pourtant je me contrôle...je me calme. D'ailleurs en y réfléchissant cela me permettera peut être de trouver l'origine de la blessure. Miss James si tu savais...si tu pouvais seulement imaginer qui je suis, partirais tu? Aurais tu peur de la douleur de ma morsure? Fuierais tu face au danger que je représente? Je suis l'ange qui t'amènera en enfer ; je te le promets.

- Oh...oui et non. J'ai soif mais c'est pas grave ; j'ai de l'eau à portée.

Je tente de sourire, un faux sourire forcé. Mon allusion, ma métaphore est plutôt belle en soi...Mais elle doit rester aussi enigmatique que ce qu'elle est pour le moment...

- Et puis je me demandais pourquoi miss James avait changé d'avis...

C'est une habitude d'appeler les gens comme ça : miss par ci et miss par là. J'ai toujorus fais ça. C'est une sorte de compliment pour les jeunes filles qui ne me révèle pas leur nom et pour celle qui le révèle aussi... Miss.

- Mais toi aussi tu sembles tracasser...depuis notre nouvelle rencontre d'ailleurs, alors ca me perturbe.

Je suis bon observateur...le comportement humain je le comprends et je joue avec à l'aide de mes moyens...de mes charmes seraient plus exactes. Il est en effet très intéressant de voir jusqu'ou je peux changer le comportement d'une personne sous l'effet de ce doux pouvoir d'amour...
Amour dont je ne connais que la définition du dictionnaire...mais cela doit être un peu comme pour le sang. Je suis amoureux du sang et les gens épris éprouvent sans doute les mêmes choses que moi je ressens pour ce liquide rougeoyatre.
Revenons à des choses plus importantes : où es tu blessée ma petite? Je ne peux hélas point poser cette question...
concentration...où es t elle blessée?
Pied, jambe, cuisse, bassin, ventre, poitrine, cou, bras, visage? Je la regarde d'haut en bas. Je doute que cela soit dans les pieds, plus haut, mais où?
Je m'attarde sur son visage un peu enfantin ; il est d'ailleurs impossible de déterminer son age. Ses yeux, sa bouche, son nez, ses joues, ses oreilles.
Oreilles?

Sixtine avait été intriguée par le fait qu' Angelo ait désiré se déplacer vers la petite fontaine. Une fontaine était pour elle tout de même une œuvre d'art ; il s'agissait d'une sculpture ; et elle avait été frappée au premier abord par son prénom au consonances latines et italienne. C'était donc parce qu'il avait soif et non pour lui faire une apologie de la sculpture italienne menée d'avant garde par Michelangelo. Angelo correspondait d'ailleurs bien à ce talentueux personnage du XV siècle ; mais en savait-il autant que son nom le prétendait. S'il se trouvaient là c'était uniquement pour remédier à la soif du jeune homme. D'ailleurs en y observant bien, Sixtine remarqua qu'il ne s'y était pas encore désaltéré. Cela était étrange !! Parlait-il d'autre chose que de l'eau de la fontaine ? Ils s'étaient pourtant éloignés de tous les bars et coffee-shop des alentours.

Elle le regardait étonnée lorsqu'il insinua demander la raison de son changement d'avis. Effectivement, il s'agissait d'une bonne question. Pouvait-elle lui avouer qu'il n'était lié qu'à la sonorité de son prénom ? Était-ce vraiment cela d'ailleurs ou se cherchait-elle seulement une raison plus noble que celle qui l'aurait effrayée. Elle s'apprêtait à répliquer lorsque le jeune homme changea une nouvelle fois de sujet, la laissant muette au premier.

"Non"

Elle essaya de lui cacher son malaise alors qu'il l'avait remarqué malgré ses efforts à le dissimuler.

"Tu dois te faire des idées ..."

Alors qu'elle tentait veinement de lui donner une bonne raison de ne pas douter de ses dires, elle passa une main dans ses cheveux blonds ; ce qui était signe de sa nervosité. Son avant-bras effleura alors, tout comme lorsqu'elle se trouvait au milieu de la foule, son oreille blessée. Lorsqu'elle le replaça de nouveau le long de son corps, il était maculé d'un sang qu'elle ne remarqua d'abord pas.

"Je t'assures ... que ... tout va bien ..."

Elle baissa les yeux, de nouveau. Elle n'était pas très convaincante et cela lui faisait peur, elle n'avait pas l'habitude de mentir ainsi mais elle ne pouvait décemment pas dire la vérité à Angelo.
Son regard se troubla alors lorsqu'elle découvrit à nouveau le sang qui perlait sur son bras. S'il si trouvait, c'était pour la seule raison qu'il venait d'être en contact avec sa blessure et, avant de songer à son oreille, elle pensa d'abord à sa tête qui, si elle avait été touchée, devenait dangereuse.

Après une ombre de déception sur son visage ; d'ailleurs je ne comprends pas, j'ai juste dit que j'avais soif...enfin passons.
Elle n'eut pas le temps de répondre ou évita la réponse car elle aurait pu y revenir après. Mais ce n'est pas grave... Et voilà qu'elle niait sa névrosité? Je suis certain que quelque chose ne va pas...je connais trop les expressions faciales des visages humains pour douter de mes dires. Elle ment. Ce n'est peut être pas grave et puis de toute façon à la base j'ai demandé ça pour éviter le sujet : moi.
Je suivis son geste dans ses cheveux, elle effleura son oreille où du...SANG ! Du sang se perle sur sa douce oreille, mes soupçons étaient donc fondé. Elle saigne...du sang coule.

Je le veux...je le veux...je le veux.

Ce sang il m'est destinée, il sera à moi ; j'ai tellement soif.

Bien concentrons nous et restons calme il ne faut pas tout gaché maintenant que je suis si proche du mon but ultime : boire jusqu'à ce que ma victime en perdent toutes couleurs... Boire encoer et toujours. Il y avait du sang sur son bras aussi. Elle regarda ce liquide divin un peu apeurée. Qui avait il?
Enfin ce n'est pas trop grave ; bientôt elle mourra le sourire aux lèvres...

J'ai toujours tué mes victimes lorsqu'elle souriait...la mort triste n'est pas belle, je préfère les sourires et le bonheur. Je fais ça pour mes victimes ; je veux qu'elle meure souriante et heureuse... Je suis peut être fou...ou alors est ce juste un moyen de compenser l'acte infâme que je fais?

Je souris, cette pensée était absurde.

- Tu saignes? Montre.

je lui pris le bras délicatement et du bout des doigts récupéra une goutte de sang.

Calme...

- Ce n'est pas là que vient la blessure.

Je saisis son menton pour l'approcher et pour mieux voir la blessure...pour éviter tout refus j'use un peu de mon pouvoir le temps de l'attirer un peu vers moi ; on ne sait jamais qu'elle aurait refuser et m'aurait infligé la pire des hontes !
Je la relâche, et arrête le pouvoir par la m^me occasion.
- Elle vient de ton oreille... c'est ça qui te tracassait? repris je d'un ton plus léger après mes gestes peut être un peu trop osés.

Sixtine s'était laissée faire avec une docilité qui l'effrayait, à présent. Elle était surprise cependant. Ainsi c'était son oreille. Ouf, elle était soulagée, il ne pouvait y avoir grand mal. Elle essaya de former quelques mots sur ses lèvres pour dire une phrase.

"C'est ... vrai !... Tu es ... sûr ?"

Elle porta délicatement une main à son oreille pour analyser l'étendue des dégâts mais cela était inutile, elle n'avait pas de sensation au niveau de la plaie. On aurait pu lui arracher cette oreille qu'elle ne l'aurait pas ressenti. Elle regarda sa main qui à présent saignait également, du sang de son oreille.

Elle se rapprocha de la fontaine ; heureusement qu'il y avait cette fontaine ; et tenta d'observer son reflet dans l'eau. La blessure ne semblait pas importante, elle avait perdu sa boucle d'oreille apparemment. Elle regardait l'eau et y approcha sa main souillée. Elle attrapa un peu d'eau avec laquelle elle nettoya au mieux son oreille transie. Mais le sang coulait encore.

*Ce ne doit être qu'un effet de l'eau, il ne doit pas y avoir tant de sang ...*

Elle se retourna vers Angelo. Peut-être lui devait-elle des explications à présent ? Mais que lui dire ? Qu'elle était malade, certainement pas. Elle joua donc d'un air naïf ...

"Je suis désolée, je n'ai pas fait attention ! J'ai dû me blesser dans la foule."

Avec un peu de chance, il oublierait sa question comme elle avait oublié un peu plus tôt la sienne. Décidément, ils partaient sur de mauvaises bases tous les deux ; en évitant les sujets trop fâcheux, ce n'était pas ainsi qu'ils allaient apprendre à se connaître ... Mais cela convenait à Sixtine qui n'avait jamais eu dans l'intention d'en faire son ami.

Dès l'instant où Angelo avait stoppé son pouvoir il avait vu sur le visage de Sixtine une sorte de "terreur". Cela faisait souvent cet effet. Les victimes de son pouvoirs, lorsqu'il l'usait pour faire des choses que ces mêmes personnes n'auraient jamais ôsé faire ou presque, ils s'en rendaient compte et la peur les frappait, parfois mêlé à de l'incompréhension. En tout cas, Angelo connaissait ses limites et il avait sentit qu'avec Sixtine il était passé tout près. Car l'unique point faible de son pouvoir est la détermination, ou plutôt les pensées et valeurs, de la personne sur qui il envoit son charme. Car les deux jeunes pimbêches à qui il avait taxé la place tout à l'heure ne s'était sans doute pas rendue compte qu'elle avait agit sans leur accord "profond", car elle était "faible" et que pour ce genre de chose elle se laissait faire. C'est comme demander à un meurtrier de tuer il le fera, tandis que si Angelo tentait l'expérience sur Sixtine cela échouerait...
*Ca va être chaud si elle prend déjà peur lorsque j'use si peu mon pouvoir...* malgré cette pensée Angelo resta confiant.

Il trouva sa voix fort saccadée pour si peu mais n'y pretta pas plus attention. Elle regarda son reflet dans l'eau ; Angelo fit de même.
Elle étiat plutôt mignonne. Evidemment il y avait d'autres filles plus belles qu'elle dans le monde (il faut déjà ajouté la plupart des vampires) mais elle étiat plutôt bien "classée".
*Ce serait dommage de la tuer...*
Angelo n'avait pas de pitié, et cette pensée en fait n'était qu'une pensée qu'il chassa bien vite. Tant pis, si elle devait mourir, elle mourrait.
L'eau mêlé au sang c'est pas bon. Angelo avait déjà essayé, c'est comme allongé une boisson à l'eau la plupart du temps c'est pas très bon au gout.

- Et tu n'as rien senti? s'etonna Angelo qui avait l'habitude de faire couler le sang.

Elle avait eu un air naïf sur son visage. Angelo appréciait tous les types de filles. Naïve, perspicace, stupide, silencieuse ou au contraire très bavarde. Et son air naïf ne fit que renforcer son impression de "mignon" ; ne dit on pas tout ce qui est petit est mignon? Eh bien si on prend "petit" au sens large, on peut trouver naïf, innoncence...

"Non, enfin si ..."

Sixtine, qui appréhendait depuis quelques secondes déjà la question qu'allait posée Angelo, fut prise de panique alors. Que pouvait-elle bien lui dire ? La vérité, certainement pas ; ce n'était pas encore envisageable, elle ne le connaissait pas assez, elle ne pouvait décemment pas lui faire confiance.

Son regard observa un moment de vide alors qu'elle songeait à parler d'autre chose à Angelo. Mais de quoi parler ?

- Du temps qui se rafraichissait de jour en jour ?
- Des arbres qui n'avaient plus de feuilles à présent ?
- Du lac qui allait bientôt être gelé ?
- De Noël qui se rapprochait ?
- ...

Que de futilités qui lui venait à l'esprit mais rien dont elle aurait pu converser avec Angelo. Que faire alors ? En prendre congé de lui aurait été le mieux. Allons bon ...

"Je crois qu'il se fait tard ; je devrais rentrer à l'Académie avant qu'il ne fasse nuit ... Et faire soigner cette oreille."

Elle lui sourit en attendant que le jeune homme lui dise 'Au revoir'.

"Non, enfin si..." était le genre de réponse qui terminait une discussion sans réponse... Angelo usait souvent de ce style de stratagème. Il disait des phrases et le contredisait ensuite. Cela permettait d'embrouiller la malheureuse personne qui l'écoutait et de cacher bien des choses et de jouer par la même occasion.

Sixtine ne dit plus rien pendant quelques secondes et Angelo ne saisissait pas, ce qui avait le don de l'exaspérer.
*J'ai tellement envie de sang...je serais prêt à tout pour boire un peu de ce nectar...*

Angelo aurait du lui recommander de rentrer avant qu'il ne fasse nuit en insistant lourdement pour la protéger des méchants vampires, le problème est que lui aussi c'est un méchant vampire... Il aurait sans doute dut ajouter qu'elle devrait ne plus faire couler de sang car l'odeur attireraient des personnes dangereuses, mais il était comme toujours parmis ces personnes à éviter la nuit.
*Ma proie ne va pas m'échapper comme ça !* Angelo était décider à prendre de son sang et celui ci ne lui échapperait pas !

- T'as raison la nuit c'est dangereux.
Oui il avait changé d'avis, il lui recommandait de retourner à l'academie...
- Mais je t'accompagne, je ne sais plus si j'ai cours cette nuit et je ne voudrait pas louper ca ; c'est la dirlo qui donne cours.

Angelo se leva attendant qu'elle lui dise "d'accord, allons y ensemble".

Ensuite il avait déjjà tout prévu.
1 : lui proposer un raccourcit vers une ruelle sombre.
2 : lui boire son sang.
3 : la tuer si elle découvre le secret sinon la laisser envie
4 : planquer le cadavre (le point 3 sera surement la tuer alors...)

Si le point 1 échoue, ce qui est probable vu la personne à qui Angelo à affaire. Le plan béta entre en jeu.
1b : l'attaquer sur le chemin près du portail de l'academie si personne n'est là ce qui est fort probable...

[je viens d'avoir une idée, si un jour tu lui avoues ta maladie, il pourra donc te prendre du sang sans que tu le remarques...(enfin presque...)]

[Étrange idée mais elle me plait assez !! Mais faut-il encore que je te l'avoue]

Sixtine allait accepter la proposition d'Angelo lorsqu'il énonça explicitement faire partie de la Night Class. Son esprit fusa à toute vitesse. Elle n'avait pas le droit d'être vue en sa compagnie ; ce qui serait surement probable sur le chemin du retour. Pour plusieurs raisons :

- les élèves de la Day et la Night Class n'avaient pas le droit de se côtoyer plus de une heure par jour ...
- cette heure était bien dépassée ...
- elle tentait d'intégrer le Bloody Love qui interdisait d'être seul(e) avec un élève de la Night Class
- Or elle était seule ...

Elle essayer d'échapper alors à sa proposition par quelques subterfuges, non sans fondements.

"Non, il ne faut pas qu'on nous voie ensemble ..."

Et comme si elle pensait le décevoir, elle ajouta tristement.

"Je n'ai pas cours la nuit ; moi"

Elle baissa les yeux et se tourna vers la sortie de la galerie marchande pour partir. Sans se retourner et sans le regarder, elle énonça ses adieux à Angelo.

"Je vais y aller à présent ... Je suis désolée de t'avoir bousculer tout à l'heure."

Oui c'était de là qu'était partie toute leur discussion. Elle avait manqué de lui renverser son chocolat chaud dessus et lui, lui avait délicatement éviter de fracturer quelque chose.
Elle sourit, pour elle-même alors puisqu'il ne pouvait voir ce sourire et partit vers la sortie.

Son visage s'assombrit : qui avait il? Elle semblait se questionner. Pourtant il n'y avait pas de quoi s'inquiéter ! Je faisais parti du même lycée qu'elle non? Alors pourquoi bon sang (c'est le cas de le dire) réfléchissait elle à cette proposition si allèchante? (le sang travaille trop dans mon esprit).
QUOI?!? pas qu'on nous voit ensemble? Oui cela pourrait t'apporter des problèmes (surtout si une fille avec qui je suis entrain de sortir nous croise ensemble, mais bon les dégâts seraient limités.) Et puis l'heure de rencontre n'a plus d'importance en dehors de la ville me semble t il...
- Mais c'est pas grave, dis je si bas que je doute qu'elle ait pu l'entendre.
Ma voix avait presque été suppliante : je veux ton sang et je l'aurai ! Qu'il soit infame ou délicieux je boirai tout...j'ai si soif : c'est de la torture psychologique.

Et voilà, elle se levait me saluait et décidait de partir. Ne m'abandonne pas sang ambulant, pardon, miss James. Reste près de moi ou plutôt va dans un coin sombre et laisse moi te tuer. Dommage que ses paroles ne marchent pas, car je crève vraiment de soif. Je pourrais en mourir...d'ailleurs je vais en mourir (enfin techniquement non, mais si je ne bois pas je pourrais me suicider et ce serait dommage que la terre perde quelqu'un comme moi...)

Et si je la suivais? Arf non, elle risque de le remarquer puis après elle sera méfiante et je perdrai ce doux liquide (que je pourrais trouver à une autre gorge mais bon...j'ai une proie là alors ne gachons rien !) Alors que faire? La rattraper? La suivre? La traquer? La tuer? La laisser filer? L'oublier? La ramener ici? L'agresser et boire son sang?
Tant de possibilités (ressemblantes...) mais laquelle choisir? Elles sont si séduisantes enfin sauf celle et je ne boit pas de sang, evidemment.

Elle a disparu dans la foule... Galère faut que je la rattrape !
-Miss James, criais je en continuant de pousser les gens devant moi pour retrouver ses cheveux blonds, pour retrouver son sang. (calme).
Elle est là, près de la sortie.
- Attends ! Je ne fais que t'accompagner jusqu'au portail, comme ça on enfreint pas le réglement.
Un petit clin d'oeil ravageur.

Sixtine s'arrêta devant la porte de la sortie. Qui avait-il donc pour qu'il veuille tellement la suivre ? Elle fut soudain inquiète. Peut-être n'était-il pas un élève en réalité ? Peut-être était-il seulement un fou, un malade mental ou un obsédé ? Qu'est-ce qui lui avait pris de rester si longtemps à parler avec lui ? Elle s'en voulait désormais de l'avoir rattraper lorsqu'il l'avait quittée la première fois. Elle s'était blessée inutilement et à présent il ne voulait plus la lâcher.

Que pouvait-elle faire ? Il était inutile de s'enfuir ; s'il s'agissait d'une des trois possibilités énoncées plus tôt, il la poursuivrait certainement. Elle réfléchit à une stratégie à établir, mais laquelle. Elle n'était pas habituer à se méfier ainsi des gens et leur accorder sa confiance trop vite et aujourd'hui, ce fut une fois de trop apparemment.

Mais non voyons, pourquoi pensait-elle ça après tout ? Il ne souhaitait que la raccompagner pour ne pas qu'elle fasse de mauvaises rencontres ... mais si justement cette mauvaise rencontre avait déjà eu lieu !

C'est donc avec une certaine anxiété qu'elle se retourna vers le jeune pour accepter naïvement sa proposition.

"Oui, je pense que jusqu'à là, on ne risque rien ..."

Enfin cela c'était vite dit. Elle regrettait de n'avoir pas voulu croiser un gardien, c'était désormais son seul désir. Pourquoi n'étaient-ils pas là lorsqu'on avait besoin d'eux ?

Elle sourit au jeune homme en appréhendant déjà de sortir de la galerie marchande. Une fois à l'extérieur, elle n'aurait plus la protection que lui offrait l'endroit public très fréquenté où elle était encore. Elle ne put avancer une phrase pour faire se dépêcher Angelo à rentrer et elle attendit qu'il sorte de la masse de gens et soit proche comme elle de la sortie avant de s'obliger à lui parler enfin.

"Ne trainons pas alors ! Il vaut mieux que tu ne sois pas en retard en cours !"

Elle faisait tout son maximum pour se convaincre qu'il s'agissait bien d'un élève, d'un de ses camarades de classe qui avait cours la nuit et qu'elle ne pouvait, par conséquent, jamais avoir croisé auparavant.

Pourquoi tant de méfiance ! J'aspire tellement à des filles niaises. Pourquoi ne veut elle pas croire en ma sincérité? Il ne faut pas être si anxieuse à l'idée de se ballader en ma présence voyons ! Je ne suis pas le diable (juste un de ses anges). N'ai crainte.

Bien, si je veux la garder il faut la rassurer mais avec cette envie de sang....que c'est dur. Oh mon dieu (bien que je sois pas sur d'être en odeur de sainteté auprès de vous...) venez moi en aide.
Plaisanterie mise à part, elle veut que je me presse. Préfère t elle sauter dans la gueule du loup à la vitesse vv' ? (expression que je n'ai jamais compris d'ailleurs ! )

- J'ai Noah, enfin la directrice...il me semble en effet qu'il est préférable de ne pas arriver en retard ! mais ca devrait aller.

Il faut mieux éviter de parler du raccourci maintenant car je sens qu'elle est méfiante...
Ca m'apprendra la prochaine fois je prendrai une fille stupide et naïve qui tombera d'elle même entre mes bras.

Nous voilà enfin dehors...eh bien il ne fait pas chaud dis donc ! Alors ma très chère proie, seriez vous d'accord de me laisser, à votre gorge, me nourrir?
Je pense que si je dis ca, elle fuiera. Mais j'ai soif... Je dois me calmer...sinon je risque de lui bondir dessus en pleine rue entouré de gens.
Respiration pour se contrôler.

- Tu es en quelle année?

Faire la conversation me calmera...

Il y a certaine théorie qui dise que connaître sa victime, pour un meurtrier, est quelque chose de difficile. Moi ca ne m'a jamais posé de problème.

[désolé du retard, mille excuses]

[Ouf tu m'as oubliée ^^]

Sixtine se retourna vers Angelo. Étrange comme question ! Ils n'étaient aux présentations et cette question relevait sa méfiance. Cherchait-il un prétexte pour justement la mettre en confiance ?

*Non mais vraiment pourquoi je songe à ça moi ... c'est pas un monstre non plus ; s'il connait le nom de la directrice c'est bien qu'il appartient à l'école !*

Elle ne trouva pas d'autres excuses pour ne pas répondre à sa question, très polie par ailleurs et s'empressa alors de parler.

"Je suis en troisième Année ..."

Évidemment c'était ce genre de questions que l'on ait censé retourner mais Sixtine se moquait de connaître le niveau d'étude d'Angelo. D'abord parce qu'elle ne fut pas entièrement sûre qu'il soit de l'Académie et donc un mensonge de plus, elle pouvait bien s'en passer ; et ensuite parce qu'elle ne voyait pas en quoi cela avait un tant soit peu d'importance. Qu'il soit en Première, Deuxième ou Troisième ; quelle différence cela faisait-il ? Ils n'étaient même pas de la même classe ... Ils ne se recroiseraient surement jamais.

Elle ouvrit donc la porte de sortie et le froid pénétra dans le hall des grands magasins. Il ne faudrait pas trainer où ils finiraient geler avant d'atteindre l'école. L'hiver était à son apogée et les flocons de neiges étaient déjà tombés plusieurs fois en cette fin décembre. Ce soir-là, il ne neigeait pas mais l'absence d'étoiles dans le ciel sombres signifiait bien des choses ; un regain de froid était bien à craindre.

Sixtine leva la tête et put apercevoir l'Académie de là où elle se trouvait. Elle aurait semblait plus proche qu'elle puisque le village se situait dans la vallée qu'elle surplombait et dominait fièrement. Il fallait comptait un quart d'heure pour rejoindre le grand portail d'entrer sans emprunter de raccourci ; ce qu'elle avait l'intention de faire à présent.

Elle sortit la première et attendit le jeune homme. Allaient-ils vraiment faire le trajet sans se parler d'avantage comme elle l'espérait depuis qu'elle avait pris le silence

...

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