Premier cours [Day Class ]

Orwalle était d'humeur massacrante. Juste parce qu'elle avait forçé la salle d'arts martiaux la nuit dernière pour s'entraîner, la directrice avait choisi de la punir. Et pas n'importe comment, non, pas juste une heure de colle. La directrice était plus imaginative que cela. Non, Orwy se retrouvait menottée à Thomas pour la journée. Je ne vous raconte même pas les vannes débiles qu'ils avaient essuyé dans les couloirs alors qu'ils allaient au cours de maths. Parce qu'en plus, ils étaient obligés d'aller en cours. Et c'était pas des menottes de pacotille qu'Orwy pouvait faire éclater en les gelant puis les chauffant, non, c'était des vrais bracelets de métal.
La russe tirait donc, à 8h37 précises, Thomas vers la porte de la salle 1b. Des sources bien informées lui avaient dit que le prof était mignon, donc elle choisissait ce cours au lieu du cours de russe. Le but des deux programmes était d'emmerder Thomas autant qu'elle était emmerdée.

La jeune fille poussa la porte, attendant que le garçon la suive en trébuchant. Ca faisait pas très sérieux d'entrer en le traînant par terre, en plus que l'anonymat était foutu. Orwalle entra, laissant à son compagnon d'infortune le temps de la rattraper. En effet, le prof était relativement mignon, mais pas autant qu'elle s'y attendait. Enfin, au moins, elle apprendrait quelque chose, il avait l'air compétent.

- Bonjour.

La jeune fille avait dit cela sur un ton neutre, sans paraître affectée par la chaîne qui la reliait au gardien. Elle se dirigea vers l'autre élève visible, Sixtine, une fille sympathique, avant de comprendre que vu la taille de la chaîne, elle et Tom avaient intérêt à trouver deux places côte à côte. J'vous jure...
Donc une place au troisième rang, assez près du mur pour ne pas être vus dès l'entrée et donc pour éviter les remarques moqueuses. Surtout qu'on ne voyait pas les menottes, sous la table.

Dégueux. Voilà l'unique mot qui pouvait franchir la bouche de Thomas. C'était l'autre imbécile de vamp qui avait encore fait des conneries et devinez qui payait les pots cassées de l'autre irresponsable? Thomas ! Soit disant qu'il n'avait pas pu empécher cela, mais faut pas exagérer il n'a pas que "nounou" à faire dans sa vie ! En plus voilà que la menottée en profitait pour le faire chier : les maths.

Tout abord, Thomas s'était levé (après une heure et demi de sommeil), il était plutôt motivé (dans la limite du possible après 1h30 de dodo) et pour l'instant il aspirait à un petit déjeuner tranquille pénard pour ensuite aller dormir la matinée ; il avait déjà prévu de sécher math. De un il était fatigué et de deux il n'aimait pas les math (enfin l'ordre est plutôt l'inverse mais pour faire élève studieux il faut mieux garder cet ordre...) Et voilà qu'une Orwalle visiblement en colère enfin quoique car elle était souvent impassible débarquait accompagné de la prof. Dès cet instant il aurait du sentir le coup venir et fuir aussi vite que sa fatigue lui permettait mais malheureusement il crevait de faim et le pain au chocolat était trop tentant pour partir en l'abandonnant.
Il lui fallut quelques instants pour comprendre ce qui se passait. La dirlo parlait d'effraction de non surveillance de punition et de chaîne...CHAÎNES????????? Il était tôt et la fatigue jouant il n'eut pas le réflexe d'ôter sa main lorsqu'on l'enchaîna à la démoniaque Orwy. La directrice s'en alla, clé en main abandonnant Thomas à son triste sort; il serait encore plus souffre douleur qu'avant.

Evidemment Orwy commença rapidement à en faire des siennes ! Tout abord elle décida de partir du réfectoire (ou déjà des remarques fusaient) et Thomas laissa son délicieux pain au chocolat.
Ensuite pour dieu sait qu'elle raison voilà qu'elle avait envie d'aller en cours. Thomas ne put rien faire fasse à cette ordre d'accompagnement. Ils marchaient vers la salle (Orwy ne ménageait pas Thomas et il peinait à suivre. IL avait même réussi à tombé en entraînant presque Orwy dans sa chute) Les élèves, eux, se marraient bien.

Et voilà qu'il arrivait au cours où miss Van truc (lol) voulait aller. Thomas entra à la suite d'Orwalle tout en évitant miraculeusement la chute.
Equation/inéquation?
C'est quoi ça?
Connais pas.
Jamais vu.
Mais qu'est ce que ca pourrait bien être?
E QUA TION.

Des maths !
- Pas ça ! dit il d'une voix presqu'implorante qu'Orwy ignora. D'ailleurs elle redémarrait à nouveau pour aller s'assoir. Thomas dut la suivre mais dans son démarrage précipité il se prit la table (ca fait mal). Ils s'assirent tout les deux.
*Et en plus je suis à côté d'elle !*

- Bonjour, finit il par dire d'une voix dépité.
*Le monde est cruel*

Trois élèves. Dont un grand blond contraint et forcé, trainé dans la salle par l'élève à laquelle il était menotté. Ne pas se poser de questions, la directrice punit comme elle le juge bon. La deuxième menottée, une brune de type slave, avait l'air plutôt heureuse de se trouver ici, comme l'autre arrivée peu avant, une blonde frêle. Sacrée équipe, dites donc. Le professeur ne prêta pas attention au bonjour dépité marmonné par le menotté et commença à parler.

- Très bien, je suppose que vos camarades ne vont pas tarder à arriver. En attendant, nous allons nous présenter. Je suis Christophe Danglois, professeur de Mathématiques. Quels sont vos noms ?

Inconsciemment, le jeune homme prononçait mathématiques avec ue majuscule. Il attendit que les élèves lui donnent leurs noms et prénom, histoire d'apprendre un peu à quel genre de petits monstres il avait affaire. Ces trois-là ne semblait pas si terrible. La blonde avait l'air gentille et le menotté devait rêver de dormir. La seule qui pouvait poser problème était la menottée, apparemment ravie d'avoir trainé son camarade ici contre son gré. Enfin, ravie, c'était une supposition, avec un visage si impassible. Mais ce devait être elle la punie, parce que le blond avait plus l'air du genre à dormir en permanence et ne pas poser problème.

Chris attendit les noms de ses élèves et laissa la porte ouverte, attendant d'autres motivés. Son cours n'était censé commencé qu'à neuf heures, alors...

[ Orwalle n'est dans la Day que depuis le début de l'année ]

Le monsieur voulait connaître leurs noms. Orwalle était étonné qu'il n'ait pas été prévenu par la directrice de son "cas particulier" mais elle n'en l'aissa rien paraître. C'était sa marque de fabrique. Créer un binz pas possible en ayant toujours l'air détaché, de ne pas y toucher. Et faire des entrées remarquées. Au fond, elle ne parlait pas beaucoup, elle restait froide, mais agissait. Cela plus sa beauté froide lui donnait une aura d'autorité qui avait plus d'une fois poussé les costauds des classes au-dessus à lui foutre la paix. Peut-être était-ce pour cela aussi que l'on ne pinaillait que rarement sur ses ordres, même si on ignorait qui elle était. Son comportement suffisait à montrer qu'il ne valait mieux pas jouer à l'énerver.

Seul Thomas avait de temps à autre droit à un sourire. Orwalle ne tolérait pas l'échec pour elle-même, et elle ne voyait pas pourquoi les autres l'acceptaient. La russe était le type même de la fille imbuvable et fière de l'être. Depuis le peu de temps qu'elle était dans la Day Class, elle l'avait bien fait comprendre à tout le monde. Mais elle s'était prise d'une affection étrange pour certaines filles trop gentilles, sans jamais le montrer. Seulement, si quelqu'un s'attaquait à la gentille fille en sa présence, elle s'interposait, calmement mais sûrement. Peut-être ressemblait-elle un peu à elles. Elles étaient toutes habitées par le désir d'être parfaites, mais le prenaient de différentes façons. Certaines avaient choisi d'être adorables, Orwalle d'être imbuvable, mais aucune ne s'accordait le droit à l'erreur. Ne jamais s'avouer vaincue, recommencer, encore et encore. En trois mois, la russe avait mené une vie impossible à son gardien haï mais ne s'était jamais servie de personne. Et elle refusait que quiconque le fasse en sa présence, que ce soit de Seina, Sixtine ou n'importe qui d'autre.

Comme d'habitude, aucune de ses pensées n'était apparue sur le visage de la vampire. Elle attendait les autres élèves, mais le prof leur demandait de se présenter. Elle répondit d'un ton parfaitement neutre, Van Dingelchen jusqu'au bout des ongles. Froide, sans montrer ses sentiments réels. A l'abri.

- Orwalle Van Dingelchen, monsieur.

On se serait presque attendu à une révérence, tant le maintien de la russe avait repris une rigidité aristocratique. Que les autres décident de l'énerver aujourd'hui, ils allaient comprendre ce que c'était qu'une Orwy de mauvaise humeur. Je ne dis même pas en colère. Mais se maitriser devenait difficile pour notre russe, qui avait choisi aujourd'hui de montrer qu'elle ne supportait pas que l'on se serve de la gentillesse des autres.

Seina avait beau avoir reçu des heures et des heures de maths c'était la seule matière ou elle n'excellait pas. En langue elle était plutôt douée (vu le nombre d'heures qu'elle a passé à apprendre les langues c'est normal) pour ce qui était de l'histoire là aussi on l'avait fait beaucoup étudier. Seina aviat une bonne mémoire et aviat sans doute subie plus d'heure de cours de tous les élèves de la classe. Mais pourtnat les maths n'étaient pas son fort. Sans doute un problème de logique ou quelque chose comme ça ; elle a toujours eu du mal avec ça. C'est comme pour remarquer qu'on les exploite, là aussi elle ne comprend pas et ne voit pas...à moins qu'elle ne veuille pas voir.

Bref, elle avait donc décider d'assister à tous les cours de maths possible voire même demander des heures supplémentaires au prof ; elle était prête à tout pour devenir meilleure, la meilleure.

"Comment ce fait il que tu sois la seule gamine qui ne sache pas que 2 + 2 font 4 !" "Tu es vraiment qu'une incapable, pourtant les maths c'est simple !" voici les quelques phrases lancées par ses parents qui revenaient lorsqu'elle pensait au math.

Elle marchait dans les couloirs et il y avait du monde aujourd'hui. Certains la regardaient déjà en souriant : elle portait plusieurs cahier et un sac ce qui annonçait une belle chute. Il y aviat même des élèves qui avaient décidés de la suivre. Evidemment elle tomba, les rires fusèrent mais elle ne dit rien et continua de sourire.
Ensuite une fille lui demanda d'aller dans son casier à l'autre bout de l'academie. Seina malgré l'heure qui avançait parti à l'endroit dit. Arrivé au lieu spécifié par la jeune inconnue il s'avéra qu'il n'y avait pas de casier mais juste un placard à balai. Persuadée d'avoir mal compris l'endroit elle retourna voire la fille qui avait disparu. Elle décida donc de la chercher dans l'établissement pour finalement abandonnée ses recherches car l'heure avançait.

Elle se dirigea donc vers la classe (elle essayait une petite douzaine de salles avant de trouver la bonne) entra.
- Bonjour, monsieur.
Seina décida d'aller s'assoir. Il y avait justement Sixtine qui était placée devant Orwalle et Thomas. A la vue d'Orwalle, Seina fut comme éblouïe ; elle, elle étiat parfaite. Seina était sure qu'elle plaisait à ses parents, qu'elle ne devait pas encore s'améliorer pour eux : elle avait tout. C'était pas de la jalousie, non une totale admiration et une sensation d'infériorité aussi. Elle s'installa et se prit une table. Aujourd'hui elle n'était pas dans un bon jour pour montrer la grâce qu'elle avait. Et puis la vue d'Orwalle ne faisait qu'empirer son "étourdissité". Elle ne broncha pas et s'installa légèrement rouge de honte.

Oui, comparé à Orwalle elle n'était vraiment qu'un insecte.

Yeah, quatres élèves !
Chris se foutait royalement du nombre de personne décidées à faire des maths, mais tout de même, c'était un peu insultant. Enfin bon, il avait droit à une ravissante jeune fille au premier rang, probablement majeure. N'y voyez pas d'idées tordues, Chris était tellement perdu dans son monde qu'il aurait trouvé raissant n'importe quoi d'à peu près souriant. Comme l'autre qui venait d'entrer, une adolescente à la démarche un peu hésitante. Le jeune prof regarda sa montre. Il n'était que neuf heures moins vingt, les élèves avaient encore largement le temps d'arriver.

- Et vous, mademoiselle, quel est votre nom ?

Il s'adressait bien entendu à la nouvelle venue, avec un petit sourire et un regard observateur derrière ses lunettes. Il avait remarqué le regard un peu ébloui qu'elle portait sur la menottée Et le léger rougissement. Il n'en compris pas la raison et imagina diverses hypothèses :

1/ Orwalle était une fille du genre méchante et dominatrice.
2/ La nouvelle venue était triste qu'elle soit menottée au blond parce qu'elle était amoureuse du blond.
3/ La nouvelle venue était tout simplement envieuse de lui ressembler.

Des trois hypothèses, aucune ne paraissait vraisemblable au prof. La menottée paraissait juste froide, la nouvelle ne semblait pas amoureuse du garçon et qui voudrait ressembler à ce morceau de glace ?

Le prof de maths était plutôt mignon... et Seina, la reine du coup de foudres sentait déjà une attirance pour lui. D'un autre côté cela ne veut pas dire grand chose, elle est à peu près attiré par tous les mecs de la terre. Par exemple Thomas, il est plutôt mignon mais trop spécial ; Seina ne saisit toujours pas le rôle qu'il a. A quoi ca sert au juste un gardien? En tout cas il est bien trop occupé avec Orwalle pour pouvoir avoir une copine.
Un livre qui tombe à l'instant même où le prof pose sa question ; Seina devient encore un peu plus rouge.
- Seina Catalan, Monsieur.

Elle avait parlé énergiquement et son nom dit de cette façon n'avait pas la même class lorsqu'elle le disait avec une révérance lors des soirées upée et les bals. Et puis ici elle n'était pas la même que chez elle : ici elle était étourdie, lunatique, là bas elle était sérieuse, gracieuse, une princesse en fait.
Malgré la richesse de ses parents sont nom n'est pas très connus alors dit d'une pareil façon...

Elle hésitait à ajouter une sorte de formule de politesse genre : ravie de vous avoir comme prof (en version moins drague). Mais elle se tut et se pencha plutôt pour attraper son livre tombé.
C'est là qu'elle constata qu'Orwalle étai enchaîné à Thomas ; elle ne l'avait pas remarqué avant. Elle releva sa tête mais ne dit rien et détourna aussitôt les yeux après avoir croisé les yeux pénétrants d'Orwalle.

Ainsi donc miss Parfaite 2 avait décidé de venir. Courageux, vu son talent à se mettre dans des situations impossibles. Curieux, aussi, vu qu'elle avait encore été expédiée à l'autre bout de l'Académie par une sale profiteuse. En effet, la russe avait noté une discution entre l'Espagnole et une petite peste pendant qu'elle traînait Tom à travers les couloirs. Observatrice, la vamp. D'ailleurs, elle avait aussi remarqué le regard d'amiration que la fille trop gentille lui adressait. Hélas, miss, si tu savais...

Orwalle avait été comme Seina, à une époque lointaine. Avide de plaire. Cela devait remonter à ses six ans, mais elle avait été une gentille fille, avant que ses parents ne la considèrent comme quantité négligeable et la laissent à ses précepteurs. Depuis, son coeur avait viré morceau de granit. Mais elle était restée perfectionniste, ne s'accordant pas d'erreur. Ni aux autres, d'ailleurs.

Lorsque l'Espagnole se pencha pour ramasser un livre qu'elle avait fait tomber, son regard se posa sur les mentottes puis croisa les yeux noirs de la russe. Celle-ci laissa échapper un sourire et lui fit un clin d'oeil.

- Chuttt...

Yeah, cinq élèves !
Christophe contempla sa liste. Bon, il aurait pu y en avoir plus. Mais ses cours n'étaient pas organisés depuis longtemps, et personne n'avait été vraiment prévenu. Le professeur se leva et alla fermer la porte. Il était neuf heures, et tout élève incapable d'être ponctuel ne serait pas accepté. Non mais. De plus, ce genre de cours en petit comité permettrait au jeune homme de cerner les capacités et les difficultés de ses élèves, et de les aider à les résoudre.
La dernière arrivée paraissait avoir environ dix-huit ans et marchait d'un pas énergique. Elle devait avoir l'habitude d'être obéie, mais pas de la même façon que la slave. L'une donnait des ordres et engueulait si ce n'était pas fait. L'autre donnait des ordres. Deux personnes qu'il valait mieux ne pas se mettre à dos si il voulait pouvoir donner cours toute l'année sans dépression nerveuse. Un jeu de regards se mit alors en place, entre le professeur et la nouvelle venue. Chris n'était aucunement attiré par elle, tout au plus la trouvait-il jolie. Et puis, mieux valait ne pas se mettre un problème déontologique sur le dos, avec ses ennuis qui l'avaient obligé à quitter la NASA...

- Très bien, je pense que plus personne n'arrivera. Mademoiselle, pourriez-vous me donner votre nom ? Je suis Christophe Danglois.

ajouta-t-il en traçant le patronyme bien français au tableu. Il s'adressait bien entendu à Héléna lorsqu'il lui demandait son nom. Il devait remplir une fiche de présence, obligatoirement. Aprèsun court silence,ssant le temps à la nouvelle venue de donner son nom, il se retourna vers l'ensemble de la classe, bien réduite.

- Aujourd'hui, nous réviserons les équations et inéquations, normalement vues au collège. Vous devez avoir appris à les résoudre au premier degré, nous verrons cette années les équations produit-nul et le second degré.

Ces quelques phrases étaient vraiment l'idéal pour prévenir les élève de ce à quoi ils s'exposaient. Bienvenue dans votre pire cauchemar, mes chéris.

Seina venait d'entré, evidemment elle se prit une table, (cela aurait étonné tout le monde qu'elle arrive intacte à sa place d'ailleurs) et miss catastrophe fait tomber un bouquin, (parfois je me dis qu'on devrait lui assigné deux personnes pour la surveiller) et évidemment elle voit la chaîne.
Chuuut + sourire amusé? C'est quoi ce bazar. Orwalle si impassible et froide et distante et taciturne, et asociable et détestée de tous avait eut un air enjoué envers Seina? Cela était tellement...improbable et pourtant vrai.

Héléna débarqua.
*non pas elle...tous sauf elle. Je pense vraiment à me suicider à l'aide de mon compas maintenant...*
Héléna était connue pour ses tentatives de meurtres à répétition sur Thomas. C'était affreux de subir ses foudres. Oh bien sur on pourrait se dire ce n'est qu'une simple fille et grâce à mon entraînement de hunter je n'aurai aucun problème, mais elle était rusée et surtout entourée ! On pouvait dire ce qu'on voulait, se battre contre des filles-furies, c'est très difficile...
Le prof lui demandait aussi son nom tien...

En fait Thomas avait été TOTALEMENT ignoré. Le prof avait demandé le nom à tous les élèves sauf à lui (et lui non plus ne s'était pas imposé pour donner son nom). En soi il s'en foutait pas mal. Il s'affala sur son banc tout en regardant tous les élèves.
Cinq élèves et il était parmis ceux là ! parmi les cinq pecnos qui avaient décidé de faire les bons élèves. C'était inadmissible, intôlérable et tout cela à cause d'Orwalle ; comme toujours. Thomas avait bien compris qu'elle faisait tout pour le dégouté de son job, comme traîné près du lac, mais l'emmener à un cours de math c'était une sorte de trahison, enfin non, un crime condamnable à mort avec torture ! C'était dégoutant.

Le soleil brille, la plage, les cocotiers, Keyra en maillot de bain qui courre tel une des sauveteuse de malibu (en moins vulgaire) l'eau chaude des mers caraïbes. Sa chérie qui l'embrasse fougueusement...

Thomas avait finalement succombé au sommeil et un bloc de feuilles lui servait de coussins...

- Où est elle cette idiote ?
C'était une élève de dernière année qui faisait partie du bloody club comme beaucoup des dernières années, et qui était une vraie peste. Oh non pas la peste caricaturale blonde chiante qui se la petait et qui est riche. Elle était plutôt laide, pas très fûte fûte, méchante et disait des méchancetés de bas niveau. Elle ne maîtrisait ni l'ironie, ni les bonnes méchancetés bien méchantes. Mais le fait qu'elle soit entourée d'autres filles stupides provoquait qu'à chacune de ses remarques désagréables, tout le monde se marrait puisque son groupe à elle riait au éclat.
Donc elle était entrain de chercher Seina. Elle lui avait demandé d'aller chercher un truc dans son casier, enfin non. Elle lui avait plus tôt demandé d'aller à l'autre bout de l'academie pour se foutre d'elle et pour la faire louper les cours. Le problème c'est que son petit "jeu", qui avait déjà été pratiqué par bons nombre d'élèves sur l'espagnole, avait eu un énorme défaut : la clée de casier. Alors que tous les élèves qui avaient fait le coup : "va la bas et rien" à Seina tout en se débrouillant pour ne pas avoir de compte à rendre à celle-ci, la plus bête des day avait réussi où tout le monde avait échoué...laisser sa clé à Seina.

Sans compter l'énorme danger que représentait le fait de laisser un objet plus ou moins précieux à Seina (les risques de pertes sont énormes...) Elodie (c'étiat le nom que ses parents lui avaient donné, d'ailleurs il est malheureux de massacrer un si beau prénom par une personne si hideuse...) avait besoin de ses clés pour aller chercher sa trousse de maquillage car un énorme bouton avait fait irruption sur sa peau grasse.

Elle renonça à ses recherhes dans les couloirs
*Apparemment elle est pas si bête et elle a arrêté de me chercher...Je me suis un peu trompée sur son compte, à la place d'être super conne, elle est juste conne*

Elle frappa à la porte de la bonne salle ( elle au moins elle avait trouvé un un coup...) et entra sans attendre le "Entrez". Ce n'était pas par insolence c'était juste qu'en dernière année les élèves se permettaient souvent beaucoup de choses.

DAns l'entrebaillement de la porte apparu alors une fille tube avec pourtant un gros visage et comme ornement sur celui ci (sans compter le maquillage abusif) un bouton. Elle salua brièvement le professeur (en constatant qu'il était plutôt pas mal... peut être tenterait elle de le draguer un de ses quatre) et se dirigea vers Seina.

- Alors petite idiote, tu m'as chaulé (volé) ma clé? persifla t elle entre ses dents pour que seule Seina l'entende (mais c'était sans compter les bonne oreilles de la vamp Orwalle...)

- Oh, mais non pas du tout !
répondit Seina en faisant non de la tête tout en rougissant et en cherchant les clés dans sa poche.
- Je te la donne tout de suite.
- J'espère bien ! répondit Elodie levant les yeux au ciel, exaspérée.

Mais Seina ne semblait pas trouver la clé ; les clés ca se perd tellement vite !

[voilà ^^]

Et encore quelqu'un qui venait d'entrer !

Orwalle leva les yeux au ciel. Elle connaissait bien Elodie, enfin un peu. Bête comme ses pieds, membre du Bloody Love, moche comme un troll, se croyant magnifique et méchante comme une teigne, avec ça. La russe avait elle bien envie de s'amuser et n'avait accès à aucun punching-ball, vu que le gardien était toujours à moitié dans les vapes après la claque magistrale qu'elle lui avait administré.
Et bizarrement, la jeune fille aimait bien Seina. C'est pourquoi, lorsque la nouvelle venue s'approcha d'elle et persifla méchamment à son oreille, Miss Van Dingelchen avait trouvé et un punching-ball et une façon de montrer à Tomtom qu'elle n'était une peste qu'en sa présence. Ben voui, pour qu'il sache qu'elle avait quelques qualités, bien cachées, et un coeur, enfin un muscle qui pompait et renvoyait du sang.

La reine des glaces se leva et traversa la salle, sans aucun égard pour le menotté qu'elle traînait à moitié. Si tu voulais pas être assomé, tu t'endormais pas sur mon bouquin. Nan mais ! Orwalle s'approcha donc par derrière Elodie, sans faire aucun autre bruit que celui du gardien rebondissant contre les tables. Il ne devait pas plus souffrir qu'elle et son bras. Et si en plus il osait se plaindre...
Nous avions donc une russe décidée à se défouler, un gardien dans les pommes, une Seina fouillant désespérément dans sa poche et une Bloody qui n'avait toujours pas calculé les ennuis qui allaient lui tomber dessus. Dommage, chérie, je suis furax et tu vas trinquer.

Lorsqu'elle fut juste dans le dos de la peste, elle lui tapota l'épaule. Dans les quelques paroles que lâcha ensuite la vampire, on sentait toutes les qualités du vent de sa Sibérie natale. Froid, coupant comme un rasoir et annonciateur de catastrophes. Pourtant, les mots étaient d'une impeccable politesse, mais les menaces sous-entendues leur conféraient une autorité désarmante.

- Je crois que tu te trompes, ma chérie. Seina n'est en aucun cas une idiote, et tu n'as en aucun cas le droit de lui donner des ordres. Capisto ?

La jeune fille avait également sifflé entre ses dents, mais de façon infiniment plus menaçante. Avec l'accent qui ressortait lorsqu'elle était en colère, cela faisait très mafiosa. Lorsqu'on aperçevait l'éclair gourmand qui apparaissait dans les prunelles sombres, cela faisait penser à un sniper. Et si on se concentrait sur le sourire éclatant, le tableau faisait... Orwalle. Dans son style le plus pur et dur. Tu fous la paix à la fille, ou moi, je te fous plus jamais la paix.

Malgré la différence d'âge et de taille, la slave parvenait à garder un air dominateur, assez hallucinant quand on contemplait son mètre soixante et ses quarante cinq kilos. Surtout que la fille en face frôlait le mètre quatre-vingt-dix et les 90 kilos. Enfin, avec environ les 90eme de cerveau.

C'était un doux rêve, Thomas souriait lorsqu'une main le frappa violemment dans la tête. A cette instant il échangeait le baisé fougueux mais il fut si brutalement interrompu que Thomas ne savait pas trop où il en était. On l'avait frappé, ok. Il n'était pas à la plage ni au caraïbes, ok. Il n'embrassait pas Keyra, Pourquoi?
Thomas avait été quelques peu sonnés par le coup de sa voisine (sans même voir qui c'était il le remarqua rapidement. Lui qui s'était attendu à un livre de maths, enfin pas attendu car il ne prévoyait pas de dormir, mais il avait prévu recevoir une punition par son professeur, pas une de la russie. Elles sont trop violentes.

Alors que Thomas était toujours entre "l'inconscience" et la conscience il peut tout de même voire la laideur incarnée. Elodie...la terrible Elodie. Celle-ci avait déjà participer à l'un des enfermements de Thomas et rien qu'en repensant que c'était elle, cette stupide fille qui avait réussi, avec l'aide d'autres personnes, à l'enfermer Thomas sentit ses joues légèrement s'embrasées : quel loseur ! Cette fille avait réussi à l'empécher de faire son boulot : il fallait qu'il se resaississent. Mais pour lh'eure il se faisait trainé et se prenait les chaises ; Orwalle est vraiment sans pitié... et Thomas replongea dans l'inconscience.

Orwalle proférait des menaces contre la fameuse Elodie et Thomas ne pouvait même pas empécher cela car pour l'heure il voyait des étoiles tournoyer...

[je rep avec Imprévu bientôt, mais vous pouvez poster (sauf peut être Orwalle car t'as pas grand chose à rajouter ^^"]

(je comprend pas comment ça se fait que Sixtine et Thomas soient dans la même classe vu qu'il sont pas dans les mêmes années mais tant pis :p )


Keyra marchait dans les couloirs d'un pas pressé. Elle était déjà en retard, la journée commençait bien. Elle ouvrit la porte de la classe, bafouilla une excuse au professeur puis chercha une place libre des yeux et remarqua justement Seina et Sixtine. Puis ses yeux tombèrent sur quelqu'un d'autre. Thomas. Juste derrière Sixtine et Seina.
Des souvenirs lui remontèrent en mémoire, mais elle s'empressa de les chasser. Tout était finis à présent. Elle passa près devant lui pour venir se placer à côté de ses deux nouvelles amies, mais ne pu s'empêcher de lui jeter un petit regard en biais, juste pour voir sa réaction. D'ailleurs, il était toujours aussi beau...
Elle salua discrètement ses deux voisines puis installa ses affaires. Elle remarqua qu'il était près d'Orwalle... Sortaient-ils ensemble?

*Si tu crois que je n'ai jamais remarqué les regards que tu lui jetais pendant qu'on était ensemble....*

En plus, elle était bien plus belle qu'elle, et ils étaient souvent ensemble. Keyra remarqua avec effroi qu'elle était jalouse. Jalouse de cette fille, si belle, si élégante... Bref, tout le contraire d'elle. Finalement, Thomas était comme tout ces mecs, du genres à passer d'une copine à une autre...
Keyra se rendait bien compte qu'elle se disait ça pour s'enrager sur quelque chose, et surtout, se rassurer qu'elle avait bien fait de le quitter... Tout ses doutes qu'elle croyait avoir abandonné resurgir soudainement dans son esprit, la laissant vulnérable et confuse...

Orwalle hein? Et toujours le gardien derrière elle. Elle croit sans doute que Thomas lui offre une protection mais elle se goure. Même si elle est chouchoutée par celui-ci, et même si celui-ci lui accorde toute son attention (cela a même fait fuir sa copine) Elodie ne craignait nullement la russe...euh...quoique...enfait Elodie avait une image à conserver : chiante. Et par conséquent même si les allures dominantes et puissantes de la russe l'inquiétait, elle devait continuer à faire chier son monde. Les gens ont parfois ce devoir ; il en faut bien dans ce monde, n'est ce pas?
Bref, miss la nordique-est commence à proférer des menaces mais Elodie, l'asperge au gros visage et à l'immense bouton ne s'avoue pas vaincue.

- Seina est une gaffeuse de première et pour l'instant je n'ai vu aucun dons hors du commun qui pourrait démentir sur mes propos : c'est une idiote. Ensuite si t'espère me faire peur.

Malgré ses dires Elodie n'était pas très sure : rien qu'à voir le traitement qu'elle offre au gardien... Enfin, on ne va pas commencer à avoir pitier ; il ne faut pas rêver non plus !
En tout cas elle semble décider à se battre et à faire un scandale...agresser Seina n'était pas une bonne idée finalement...
D'ailleurs elle continue toujours de chercher dans ses poches ; décevant.

- Tu veux régler ca dehors?
Elodie rit. Elodie n'avait jamais pratiqué de sport de combat mais avait déjà donné quelques gifles douloureuses (le gardien en avait déjà reçu une lors d'un de ses enferments...)
Elodie indiqua par la fenêtre la cours.

Elodie, gagner un combat contre Orwalle ? Laissez moi rire. La russe laissa même échapper un sourire. Ca ma chérie, si tu crois que j'ai pas vu cet éclair de crainte dans tes yeux... Et en plus tu me proposes un combat. Parce que tu crois que ça me gène d'exposer l'autre abruti de gardien à tes gifles ? Je t'ai déjà vue à l'oeuvre. Tu as de la force, de l'allonge. Mais aucune technique. Oh, ma chérie, si tu savais l'entrainement que j'ai subi... Tant que tu n'auras jamais défoncé un punching-ball à coups de poings en un seul entraînement, tu ne comprendras pas. Bien sûr, je ne frapperai pas trop fort, je ne te défigurerai pas. Mais je te ferai assez mal pour que tu regrettes le jour où tu as estimé que les gens petits n'étaient pas forts. Je suis une teigne, ma chérie, et tu vas trinquer.
Enfin, si tu choisis l'option combat équitable. Si tu ramènes tes amis pour me défoncer dès que je t'aurais battue, sache que je suis parfaitement capable de tous vous massacrer. Même menottée à un poids mort, et le gardien ne sera pas un poids mort à partir du moment où il se sera pris deux ou trois poings qui me sont destinés. Pas le genre à jouer les dommages collatéraux.
Ce fut tout cela qui passa dans les yeux de la russe, avant qu'elle ne lâche d'un ton un peu rogue :

- Midi, mur du pavillon de nuit. Pas d'aide extérieure. Si tu veux, tu peux t'enchaîner à une de tes amies pour que ce soit équitable.

Ce fut tout. Puis la vampire retourna s'assoir sagement, comme si rien n'avait eu lieu. Le Thomas était couvert de bleus, mais ça... Boh, il n'avait pas qu'à lui tirer dans le bras. D'ailleurs, c'était le bras menotté, et elle souffrait le martyre à la moindre se cousse sur la chaîne. Heureusement, elle était ambidextre, ce qui luipermettait d'écrire sans hurler de douleur. Une Van Dingelchen ne hurle pas pour un motif aussi futile. En fait, une Van Dingelchen ne hurle pas.
Et une Van Dingelchen ne se laisse pas distraire de son cours de maths par des broutilles. Etaient considérés comme broutilles les bleus du gardien et la future raclée d'Elodie. Je vous laisse imaginer les points importants. Elle flanquerait une patée à la dernière année tout à l'heure, et puis elle s'offrirait un sandwiche poulet crudités. Et un peu de son sang dès qu'elle ne serait plus menottée. La russe aimait son sang, puisé à la saignée du coude. Bien meilleur que ces saloperies de Blood Tablet, bien que ça se laisse manger.

Seina entendait impuissante cette déclaration de guerre. Par sa faute, encore. Elle n'en valait pas la peine. Pourquoi vouloir protéger son inutile existance : car elle était inutile. On le lui avait assez répété, assez dit, assez proférer avec véhémence et amertume. "Je ne veux rien" c'était ce qu'elle avait retenu de cette enfance douloureuse où à chaque instant elle tentait par tous les moyens possible d'être à la hauteur.

Comparé au réfectoire ses larmes ne franchirent pas ses yeux : Elodie n'avait pas des sarcasme assez puissant pour ça. Mais même si en cet instant rien, aucun mot n'avait été prononcé pour la faire tomber, le souvenirs du réfectoire ressurgit. Pourtant Seina ne devait pas se laisser déstabilisée ; elle devait empécher ce combat coute que coute. Orwalle ne devait pas s'abaisser à user les poings contre une fille si insignifiante.

Ses doigts touchèrent enfin une clé, elle sortit la raison de la dispute en s'arrachant un bout de peau au passage [et je vous jure que c'est possible et que ca fait mal mdr] mais aucune goutte de sang n'était à déplorer, ouf. Elle tentit la clé à Elodie ne sachant plus si elle deviat s'excuser ou pas. Elle tendit la clé en disant un bref désolé. Malgré qu'elle savait pertinemment que jamais elle n'obtiendrait de la reconnaissance d'Elodie, elle espérait toujours.
Elodie s'en alla en confirmant le rendez vous à Orwalle.
Seina se tourna vers Orwalle.
- Tu ne dois pas...
Seina chuchotait avec une telle espérance dans la voix. Elle priait pour qu'on ne fasse pas ça pour elle. Ce qui était contradictoire à ses autres envies qui étaient qu'on l'admette et qu'on fasse des choses pour elle. Elle était serviable poru obtenir ce qu'Orwalle allait faire : être de son coté.

Si Seina ne voulait pas qu'Orwalle fasse ça, c'était qu'elle avait peur qu'Orwalle descende si bas qu'elle, qu'on la rejette avec un tel dégout qu'on se demande pourquoi on est encore là...

[Imprévu ne repostera pas ; Elodie est partie]

Bon, les sales gosses avaient décidé de tout arranger tous seuls. La Grande asperge avait fini par sortir après avoir récupéré sa clé. La menaçée avait murmuiré quelque chose à sa défenseuse improbable qui lui avait répondu par un clin d'oeil.
Apparemment, il y aurait de la bagarre plus tard. Christophe ne comptait pas s'en mêler, il était payé pour être prof de maths, pas maton. Nan mais !
D'ailleurs, ses prisonniers paraissaient vouloir se calmer. Dans le lot, il avait une nouvelle venue qui s'était montrée assez discrète. Le jeune homme se rendit aussi compte qu'il avait complètement oublié de demander son nom au menotté.

Il s'assit finalement sur sa chaise, face aux petits monstres et se prépara mentalement à leur apprendre que les maths pouvaient être amusants. Tous devaient d'ailleurs être relativement motivés, puisque le premier cours n'avait pas été annonçé. Enfin motivés... Plutôt dire qu'ils préféraient rester au chaud dans la salle de classe. Mais des élèves apathiques valent tout de même mieux que pas d'élèves du tout.
Quoique, ceux-là étaient plutôt énergiques, si l'heure annonçée avec un sourire par la russe était bien celle d'une bagarre. Eh bien, que les monstres s'entretuent s'ils le voulait, lui il donnerait cours qu'il pleuve, vente ou neige.

" Très bien, puisque vous paraissez àpeu près décidés à vous calmer, je vous demanderai de me donner votre nom, mademoiselle, et le votre, monsieur. "

Il avait dit cela en fixant tour à tour la nouvelle arrivante et le menotté encore sonné de ses chocs répétés avec des pupitres. Le jeune homme avait intérêt à remettre vite de l'ordre, sinon ce serait un enfer. Et Chris gérait très mal les flammes sorties du magma. Il se leva et inscrivit une équation simple au tableau, normalement accessible et résolvable par tous les élèves de cette classe. Tout en notant, il parla et posa sa question :

" x facteur de trois plus douze est égale à trente. Facile. Donnez moi la valeur de x. "

Et oui mes cocos, c'est fini la récré, bienvenue en cours de maths. Et vous avez intérêt à suivre, arce que je n'irait pas à la vitesse des plus lents. Même si ils peuvent me demander des heures de cours en plus si ça les amuse.